Est-ce que Toronto a ce qu’il faut pour être un chef de file en matière d’innovation technologique?
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Toronto a le vent dans les voiles. Selon un nouveau rapport publié par CBRE Limitée, la ville constitue le marché qui connaît la croissance la plus rapide en Amérique du Nord sur le plan des talents du secteur de la technologie. Au cours des cinq dernières années, le nombre d’emplois dans ce secteur a augmenté de 54 % à Toronto et la métropole se classe maintenant au troisième rang à ce chapitre, juste derrière la région de la baie de San Francisco et Seattle.
Le rapport de CBRE a examiné un large éventail de paramètres relatifs aux conditions du marché du travail et au coût d’embauche de travailleurs technologiques hautement qualifiés. Comme en témoigne ce classement, Toronto affiche de solides avantages concurrentiels et exerce un attrait tant pour les employeurs que pour les talents eux-mêmes.
Comment en sommes-nous donc arrivés là?
Selon le rapport de CBRE, Toronto a créé 80 100 emplois dans le secteur de la technologie entre 2013 et 2018 – un gain net de près de 58 000 emplois (ou « cerveaux ») – ce qui la classe en première position de toutes les villes examinées dans le cadre de l’enquête. Ces chiffres montrent ce que nous savons depuis des années : Toronto est un endroit attrayant où vivre et travailler.
Toronto a la réputation d’être l’une des villes les plus diversifiées et les plus agréables au monde, ce qui en fait une destination attrayante pour les personnes les plus talentueuses et les plus brillantes de la planète.
De plus, compte tenu de facteurs tels que notre système de soins de santé, le dollar canadien et les prix moins élevés de l’immobilier commercial par rapport à ceux des grandes villes américaines citées dans le rapport, le Canada offre un contexte caractérisé par des coûts moins élevés qui aide les entreprises à forte croissance à conserver plus de capitaux pour investir dans leurs efforts de croissance.
Bien qu’il puisse être tentant de se croiser les bras et de profiter de cette lancée, le rapport montre que Toronto ne se classe pas parmi les dix meilleures villes pour ce qui est d’un point très important : la concentration de travailleurs dans la vingtaine. La présence de jeunes travailleurs dans le bassin de main-d’œuvre contribue grandement à la croissance des talents du secteur de la technologie dans tous les marchés. Afin de conserver ou d’attirer ces jeunes talents, les entreprises du secteur et les institutions doivent s’engager davantage à l’égard de l’innovation et nous devons encourager les grandes entreprises technologiques à s’établir au Canada et y maintenir un marché favorable aux entreprises en démarrage. Se hisser parmi les trois principaux marchés en croissance pour ce qui est des talents du secteur de la technologie est une réalisation importante, et il n’est pas difficile d’imaginer que Toronto puisse atteindre la première place. Mais pour y arriver, nous devons tirer parti des forces de la ville afin de développer cet écosystème plus vaste qui distingue les marchés les plus avancés du monde.
L’innovation est florissante lorsque la prise de risque est encouragée et que l’échec n’est pas stigmatisé. Venant de San Francisco, j’ai été témoin d’une culture d’entreprise qui permet aux gens de prendre des risques calculés et d’échouer, possiblement à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’ils réussissent. Nous avons besoin de répandre davantage cette mentalité ici.
La prise de risques est particulièrement importante pour les entrepreneurs débutants. Pour que le Canada puisse attirer des talents entrepreneuriaux de partout dans le monde, nous devons montrer que nous faisons le lien entre la notion de risque et celle d’occasion.
Dans le même ordre d’idées, les leaders des économies axées sur la technologie ont également créé des environnements favorables au capital de risque extrêmement solides. Le Canada a réalisé d’importants progrès sur ce plan et a encore du travail à faire. Au pays, le financement de démarrage est déjà plus accessible qu’il y a quelques années, et cette lancée se poursuit. En 2013, le gouvernement du Canada a présenté le Plan d’action sur le capital de risque, qui vise à renforcer notre secteur du capital de risque et à le rendre plus concurrentiel à l’échelle mondiale. Parallèlement, le secteur privé du capital de risque amasse des sommes records, ce qui alimente la croissance. Cependant, lorsqu’on compare ces sommes aux énormes quantités de fonds disponibles dans les marchés de tête, il est évident qu’un engagement soutenu, non seulement sur des années, mais aussi sur des décennies, est essentiel pour développer le type d’innovation et de technologie d’envergure que nous voulons pour le Canada.
L’afflux de talents a également une incidence sur la technologie dans différents secteurs, y compris au cœur du secteur des services financiers de Toronto. Pour nous, l’incidence la plus marquée est observée sur le talent des membres de notre équipe qui, à l’échelle de la Banque, contribuent à faire évoluer les services financiers. Nous réussissons avec succès à attirer de nouveaux talents issus de différents secteurs d’activité, et les travailleurs du secteur des technologies comprennent à quel point l’occasion qui s’offre à eux est stimulante. La transformation des services financiers prend de nombreuses formes – les consommateurs canadiens peuvent tirer parti, par exemple, d’applications utilisant l’apprentissage machine qui simplifient les transactions quotidiennes. L’analyse des données peut aider l’organisation à obtenir une vue d’ensemble du client et lui permettre de mieux répondre aux besoins de ce dernier. Nous pouvons nous attendre à ce que cette tendance se poursuive et s’accélère.
Le contexte commercial et technologique de Toronto est sur une lancée incroyable, et nous continuerons de voir des facteurs comme la diversité de la ville et l’environnement à faibles coûts favoriser l’afflux de cerveaux. Toutefois, pour figurer en tête de liste, nous avons besoin d’un marché déterminé à innover qui soutient la prise de risques. De plus, nous devons maintenir un environnement de capital de risque actif et favoriser l’accès au financement pour les entreprises en démarrage et en expansion. La création d’un environnement qui attire les meilleurs talents du monde entier continuera de transformer les secteurs, comme ce fut le cas pour celui des services financiers. Notre moment est venu. C’est le moment de faire progresser l’économie de l’innovation de Toronto et du Canada.
Brett Pitts
Chef - Stratégies numériques, BMO Groupe financier
Toronto a le vent dans les voiles. Selon un nouveau rapport publié par CBRE Limitée, la ville constitue le marché qui connaît la croissance la plus rapide en Amérique du Nord sur le plan des talents du secteur de la technologie. Au cours des cinq dernières années, le nombre d’emplois dans ce secteur a augmenté de 54 % à Toronto et la métropole se classe maintenant au troisième rang à ce chapitre, juste derrière la région de la baie de San Francisco et Seattle.
Le rapport de CBRE a examiné un large éventail de paramètres relatifs aux conditions du marché du travail et au coût d’embauche de travailleurs technologiques hautement qualifiés. Comme en témoigne ce classement, Toronto affiche de solides avantages concurrentiels et exerce un attrait tant pour les employeurs que pour les talents eux-mêmes.
Comment en sommes-nous donc arrivés là?
Selon le rapport de CBRE, Toronto a créé 80 100 emplois dans le secteur de la technologie entre 2013 et 2018 – un gain net de près de 58 000 emplois (ou « cerveaux ») – ce qui la classe en première position de toutes les villes examinées dans le cadre de l’enquête. Ces chiffres montrent ce que nous savons depuis des années : Toronto est un endroit attrayant où vivre et travailler.
Toronto a la réputation d’être l’une des villes les plus diversifiées et les plus agréables au monde, ce qui en fait une destination attrayante pour les personnes les plus talentueuses et les plus brillantes de la planète.
De plus, compte tenu de facteurs tels que notre système de soins de santé, le dollar canadien et les prix moins élevés de l’immobilier commercial par rapport à ceux des grandes villes américaines citées dans le rapport, le Canada offre un contexte caractérisé par des coûts moins élevés qui aide les entreprises à forte croissance à conserver plus de capitaux pour investir dans leurs efforts de croissance.
Bien qu’il puisse être tentant de se croiser les bras et de profiter de cette lancée, le rapport montre que Toronto ne se classe pas parmi les dix meilleures villes pour ce qui est d’un point très important : la concentration de travailleurs dans la vingtaine. La présence de jeunes travailleurs dans le bassin de main-d’œuvre contribue grandement à la croissance des talents du secteur de la technologie dans tous les marchés. Afin de conserver ou d’attirer ces jeunes talents, les entreprises du secteur et les institutions doivent s’engager davantage à l’égard de l’innovation et nous devons encourager les grandes entreprises technologiques à s’établir au Canada et y maintenir un marché favorable aux entreprises en démarrage. Se hisser parmi les trois principaux marchés en croissance pour ce qui est des talents du secteur de la technologie est une réalisation importante, et il n’est pas difficile d’imaginer que Toronto puisse atteindre la première place. Mais pour y arriver, nous devons tirer parti des forces de la ville afin de développer cet écosystème plus vaste qui distingue les marchés les plus avancés du monde.
L’innovation est florissante lorsque la prise de risque est encouragée et que l’échec n’est pas stigmatisé. Venant de San Francisco, j’ai été témoin d’une culture d’entreprise qui permet aux gens de prendre des risques calculés et d’échouer, possiblement à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’ils réussissent. Nous avons besoin de répandre davantage cette mentalité ici.
La prise de risques est particulièrement importante pour les entrepreneurs débutants. Pour que le Canada puisse attirer des talents entrepreneuriaux de partout dans le monde, nous devons montrer que nous faisons le lien entre la notion de risque et celle d’occasion.
Dans le même ordre d’idées, les leaders des économies axées sur la technologie ont également créé des environnements favorables au capital de risque extrêmement solides. Le Canada a réalisé d’importants progrès sur ce plan et a encore du travail à faire. Au pays, le financement de démarrage est déjà plus accessible qu’il y a quelques années, et cette lancée se poursuit. En 2013, le gouvernement du Canada a présenté le Plan d’action sur le capital de risque, qui vise à renforcer notre secteur du capital de risque et à le rendre plus concurrentiel à l’échelle mondiale. Parallèlement, le secteur privé du capital de risque amasse des sommes records, ce qui alimente la croissance. Cependant, lorsqu’on compare ces sommes aux énormes quantités de fonds disponibles dans les marchés de tête, il est évident qu’un engagement soutenu, non seulement sur des années, mais aussi sur des décennies, est essentiel pour développer le type d’innovation et de technologie d’envergure que nous voulons pour le Canada.
L’afflux de talents a également une incidence sur la technologie dans différents secteurs, y compris au cœur du secteur des services financiers de Toronto. Pour nous, l’incidence la plus marquée est observée sur le talent des membres de notre équipe qui, à l’échelle de la Banque, contribuent à faire évoluer les services financiers. Nous réussissons avec succès à attirer de nouveaux talents issus de différents secteurs d’activité, et les travailleurs du secteur des technologies comprennent à quel point l’occasion qui s’offre à eux est stimulante. La transformation des services financiers prend de nombreuses formes – les consommateurs canadiens peuvent tirer parti, par exemple, d’applications utilisant l’apprentissage machine qui simplifient les transactions quotidiennes. L’analyse des données peut aider l’organisation à obtenir une vue d’ensemble du client et lui permettre de mieux répondre aux besoins de ce dernier. Nous pouvons nous attendre à ce que cette tendance se poursuive et s’accélère.
Le contexte commercial et technologique de Toronto est sur une lancée incroyable, et nous continuerons de voir des facteurs comme la diversité de la ville et l’environnement à faibles coûts favoriser l’afflux de cerveaux. Toutefois, pour figurer en tête de liste, nous avons besoin d’un marché déterminé à innover qui soutient la prise de risques. De plus, nous devons maintenir un environnement de capital de risque actif et favoriser l’accès au financement pour les entreprises en démarrage et en expansion. La création d’un environnement qui attire les meilleurs talents du monde entier continuera de transformer les secteurs, comme ce fut le cas pour celui des services financiers. Notre moment est venu. C’est le moment de faire progresser l’économie de l’innovation de Toronto et du Canada.
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