Pénurie d’eau : Plus près de chez vous que vous ne le pensez
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Comme nous avons plus de réserves d’eau douce que presque partout ailleurs dans le monde, de nombreuses personnes aux États-Unis et au Canada pourraient avoir l’impression que la sécheresse et la rareté de l’eau sont des choses qui touchent d’autres personnes dans d’autres endroits.
En fait, ce défi est plus près de chez nous que bon nombre d’entre nous ne le pensent.
Même si nous affichons un surplus global, les ressources en eau douce ne sont pas réparties également dans l’ensemble de notre population. Par conséquent, le stress hydrique est courant dans l’ouest de l’Amérique du Nord, y compris dans les Prairies canadiennes et à l’intérieur de la Colombie-Britannique.
Le sud-ouest des États-Unis est particulièrement touché et vit une « mégasécheresse » depuis le début des années 2000, marquant sa période de 22 ans la plus sèche en environ 1 200 ans et aggravant les conséquences socioéconomiques dans l’ensemble des secteurs et des chaînes de valeur (figure 1).
Figure 1: Recent drought conditions and associated impacts experienced across North America. Sources: National Drought Mitigation Center at the University of Nebraska-Lincoln, the United States Department of Agriculture, and the National Oceanic and Atmospheric Administration; NASA; US Department of Interior; Government of California; Statistics Canada; Agriculture Canada, and Emergency Info BC.
Bien que les pénuries d’eau et les sécheresses soient souvent localisées à l’échelle régionale, la pénurie d’eau persistante peut avoir une incidence sur les chaînes d’approvisionnement internationales et faire augmenter le coût des biens pour les consommateurs finaux.
À mesure que les températures augmentent à l’échelle mondiale, les régimes de sécheresse sont exacerbés par le changement d’équilibre entre les intrants et les extrants en matière d’eau. Les modèles et le calendrier des précipitations changent à mesure que le climat se réchauffe et, en même temps, les températures de l’air plus élevées accroissent l’évaporation de l’eau des réservoirs, des lacs et des sols. Par conséquent, les défis auxquels font face les régions touchées par le stress hydrique devraient se multiplier au cours des décennies à venir, car un climat plus chaud pourrait entraîner des épisodes de sécheresse plus fréquents (figure 2). De plus, les régions qui connaissent actuellement des conditions de sécheresse peu fréquentes pourraient commencer à éprouver ces conditions plus souvent.
Figure 2: Likelihood of drought conditions being experienced across North America today and in 2050 under multiple future warming scenarios. Source: SpatiaFi.
En plus de ces pressions environnementales en constante évolution, il faut tenir compte de facteurs comme la croissance de la population, la consommation d’eau des municipalités, les activités économiques qui consomment ou détournent l’eau des systèmes naturels et la demande croissante de production d’électricité; tous ces facteurs dépendent de tendances prévisibles en matière de disponibilité de l’eau.
La rareté de l’eau est aussi très souvent un enjeu transfrontalier qui nécessite une coordination entre plusieurs parties prenantes. De telles interactions complexes soulignent la nécessité d’élaborer des stratégies de gestion de l’eau et des habitudes de consommation en constante évolution pour faire face aux tendances de disponibilité de l’eau changeantes dans un contexte de réchauffement climatique.
Détenant plus de 20 % des réserves mondiales d’eau douce, l’Amérique du Nord possède des ressources en eau douce riches et diversifiées, mais elle fait également partie des régions où la consommation d’eau par habitant est la plus élevée à l’échelle mondiale. Les entreprises et les chaînes d’approvisionnement dépendent de la gestion efficace de cette ressource partagée, ce qui signifie que chaque goutte d’eau comptera dans notre planification d’un avenir durable.
L’Institut pour le climat de BMO, en partenariat avec Climate Engine et son produit SpatiaFi, fait progresser des capacités uniques en matière de financement spatial afin de quantifier l’incidence des changements climatiques selon l’emplacement. Nous repérons les répercussions d’un large éventail de dangers, y compris les inondations, les sécheresses, la chaleur extrême, les feux de forêt et plus encore, aujourd’hui et à l’avenir, afin de comprendre la nature évolutive de la façon dont les changements climatiques devraient se produire et ce qu’ils signifient pour la résilience opérationnelle. Grâce à ces renseignements, nous élaborons des stratégies de financement, orientons la mobilisation des clients et gérons les répercussions climatiques pour les clients et pour la Banque.
Comme nous avons plus de réserves d’eau douce que presque partout ailleurs dans le monde, de nombreuses personnes aux États-Unis et au Canada pourraient avoir l’impression que la sécheresse et la rareté de l’eau sont des choses qui touchent d’autres personnes dans d’autres endroits.
En fait, ce défi est plus près de chez nous que bon nombre d’entre nous ne le pensent.
Même si nous affichons un surplus global, les ressources en eau douce ne sont pas réparties également dans l’ensemble de notre population. Par conséquent, le stress hydrique est courant dans l’ouest de l’Amérique du Nord, y compris dans les Prairies canadiennes et à l’intérieur de la Colombie-Britannique.
Le sud-ouest des États-Unis est particulièrement touché et vit une « mégasécheresse » depuis le début des années 2000, marquant sa période de 22 ans la plus sèche en environ 1 200 ans et aggravant les conséquences socioéconomiques dans l’ensemble des secteurs et des chaînes de valeur (figure 1).
Figure 1: Recent drought conditions and associated impacts experienced across North America. Sources: National Drought Mitigation Center at the University of Nebraska-Lincoln, the United States Department of Agriculture, and the National Oceanic and Atmospheric Administration; NASA; US Department of Interior; Government of California; Statistics Canada; Agriculture Canada, and Emergency Info BC.
Bien que les pénuries d’eau et les sécheresses soient souvent localisées à l’échelle régionale, la pénurie d’eau persistante peut avoir une incidence sur les chaînes d’approvisionnement internationales et faire augmenter le coût des biens pour les consommateurs finaux.
À mesure que les températures augmentent à l’échelle mondiale, les régimes de sécheresse sont exacerbés par le changement d’équilibre entre les intrants et les extrants en matière d’eau. Les modèles et le calendrier des précipitations changent à mesure que le climat se réchauffe et, en même temps, les températures de l’air plus élevées accroissent l’évaporation de l’eau des réservoirs, des lacs et des sols. Par conséquent, les défis auxquels font face les régions touchées par le stress hydrique devraient se multiplier au cours des décennies à venir, car un climat plus chaud pourrait entraîner des épisodes de sécheresse plus fréquents (figure 2). De plus, les régions qui connaissent actuellement des conditions de sécheresse peu fréquentes pourraient commencer à éprouver ces conditions plus souvent.
Figure 2: Likelihood of drought conditions being experienced across North America today and in 2050 under multiple future warming scenarios. Source: SpatiaFi.
En plus de ces pressions environnementales en constante évolution, il faut tenir compte de facteurs comme la croissance de la population, la consommation d’eau des municipalités, les activités économiques qui consomment ou détournent l’eau des systèmes naturels et la demande croissante de production d’électricité; tous ces facteurs dépendent de tendances prévisibles en matière de disponibilité de l’eau.
La rareté de l’eau est aussi très souvent un enjeu transfrontalier qui nécessite une coordination entre plusieurs parties prenantes. De telles interactions complexes soulignent la nécessité d’élaborer des stratégies de gestion de l’eau et des habitudes de consommation en constante évolution pour faire face aux tendances de disponibilité de l’eau changeantes dans un contexte de réchauffement climatique.
Détenant plus de 20 % des réserves mondiales d’eau douce, l’Amérique du Nord possède des ressources en eau douce riches et diversifiées, mais elle fait également partie des régions où la consommation d’eau par habitant est la plus élevée à l’échelle mondiale. Les entreprises et les chaînes d’approvisionnement dépendent de la gestion efficace de cette ressource partagée, ce qui signifie que chaque goutte d’eau comptera dans notre planification d’un avenir durable.
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