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Les quartiers de la région du Grand Toronto forment des îlots très différenciés du point de vue des revenus.
Image : United Way Greater Toronto/Nicholas Jones
Article publié le 14 janvier 2020 dans World Economic Forum Annual Meeting par Darryl White
- L’inégalité des revenus et des chances économiques ne cesse de s’accroître.
- Les entreprises devraient servir toutes les parties intéressées : clients, employés, collectivités et actionnaires.
- Les entreprises, les pouvoirs publics et les groupes communautaires peuvent unir leurs forces pour vaincre ces problèmes.
Le code postal de l’endroit où l’on grandit est un meilleur indicateur des chances économiques que les capacités et les compétences. Cet obstacle au succès, ou écart d’équité, est une réalité pour bon nombre de membres des collectivités que nous servons.
Traditionnellement, il appartient au gouvernement et aux organismes sans but lucratif de pallier cette inégalité des chances. De fait, c’est une préoccupation majeure d’une des plus importantes sections de Centraide United Way du monde, United Way Greater Toronto.
Les entreprises devraient servir toutes les parties intéressées : clients, employés, collectivités et actionnaires. BMO est donc convaincue qu’elle a, elle aussi, un rôle à jouer dans la lutte contre ces disparités. Les solutions les plus efficaces à l’inégalité des chances se trouvent à l’échelle locale – et obligent toutes les parties intéressées à s’asseoir à la même table et à travailler ensemble.
Même si la région du Grand Toronto est le principal centre économique du Canada, ses différents quartiers forment des îlots très différenciés du point de vue des revenus. Dans toute collectivité, la perspective de nouveaux aménagements ou infrastructures publiques crée de formidables débouchés économiques mais, chez beaucoup de résidents, elle génère aussi des craintes de déplacement économique – craintes bien légitimes si l’on se fie à l’histoire.
*Disponible en anglais seulement
Il y a un an, BMO a annoncé un investissement de 10 millions de dollars dans un nouveau partenariat avec United Way Greater Toronto visant à trouver des moyens de rendre la croissance économique inclusive pour tous les résidents et de réduire les disparités croissantes de revenu au sein des collectivités.
Au cours de la dernière année, BMO et United Way Greater Toronto ont réuni un groupe de chefs d’entreprises locales (dont Aecon Group, Blackrock, IBM, McKinsey, PwC, la Financière Sun Life et l’Université de Toronto) pour former un partenariat public-privé ayant pour vocation de créer des possibilités économiques inclusives dans un quartier particulier de la région du Grand Toronto.
Notre objectif est de trouver des façons d’agir sur les facteurs au cœur des disparités de revenu entre les quartiers – en mettant sur pied des tactiques et des cadres d’action durables et évolutifs que les sociétés, les pouvoirs publics et les groupes communautaires pourront utiliser pour vaincre ensemble ces problèmes.
Comment s’assurer que les résidents tirent profit des projets de réaménagement et de revitalisation qui touchent leur quartier? Comment veiller à ce que le cercle vertueux du développement, de l’emploi et de la création de richesse communautaire promis par la revitalisation devienne réalité? Ces objectifs s’inscrivent dans la nécessité, plus large, de continuer de faire croître l’économie tout en la rendant plus inclusive.
En collaboration avec Centraide United Way, qui profite d’un réseau d’organismes et de partenaires, de plusieurs années d’expérience ainsi que d’une connaissance des réalités locales, notre table ronde de chefs d’entreprise a commencé par définir l’éventail de leviers potentiels à sa disposition.
Nous cherchions plus particulièrement des occasions d’agir là où nous le pouvions, plutôt que de dresser une liste de priorités à l’intention des divers paliers de gouvernement. De concert avec Centraide United Way et la Ville de Toronto, nous avons ensuite choisi un quartier où implanter notre projet-pilote.
Une étape importante a consisté à inviter les leaders communautaires à notre table pour donner forme au projet. Le fait de travailler avec un groupe diversifié de leaders qui abordent ces défis sous des angles différents nous a incités à agir rapidement pour le bien de la collectivité et nous a donné confiance en ce que nous pouvions accomplir ensemble.
Les premières mesures concrètes ont déjà été prises. Le quartier dans lequel nous travaillons est au cœur d’un important projet d’infrastructure de transport en commun qui changera radicalement les perspectives économiques de la collectivité.
Pour créer de l’emploi à l’échelle locale et de la richesse, Aecon a lancé une coentreprise communautaire qui répond aux besoins de la chaîne logistique associés aux contrats de construction et d’entretien qui résultent, en partie, de ce projet d’infrastructure.
En collaboration avec le Fonds de placement immobilier RioCan, nous mettons également au point un « catalyseur de petites entreprises » qui servira à accélérer la croissance des jeunes entreprises locales en leur offrant des locaux gratuits ou à loyer modique dans les immeubles en cours de construction.
En travaillant en étroite collaboration avec les leaders communautaires, nous continuerons de trouver de nouvelles façons de veiller à ce que le changement profite au bien commun; nous sommes convaincus qu’il en résultera un modèle évolutif permettant de concevoir les projets de réaménagement dans d’autres quartiers de la région du Grand Toronto et ailleurs.
Nous constatons déjà que ce modèle peut être appliqué ailleurs. En collaboration avec les partenaires de Centraide United Way et la mairie de Chicago, BMO a récemment engagé des fonds supplémentaires de 10 millions de dollars pour créer des possibilités de développement économique inclusives dans les quartiers ouest et sud de Chicago, selon une approche semblable.
À travers nos actions, nous pouvons contribuer à mettre tout le monde sur un pied d’égalité et commencer à lutter contre l’inégalité des revenus d’une collectivité à l’autre. La création de possibilités de développement économique inclusives partout où nous faisons des affaires est pour nous une autre façon d’y parvenir. En travaillant avec des chefs d’entreprise et des leaders communautaires partageant la même vision, nous pouvons atteindre ces objectifs tous ensemble.
Les opinions exprimées ne reflètent pas nécessairement celles de BMO Groupe financier ou de ses sociétés affiliées.
Darryl White est chef de la direction de BMO, la huitième banque en importance pour son actif en Amérique du Nord servant plus de 13 million…(..)
Voir le profil complet >Les quartiers de la région du Grand Toronto forment des îlots très différenciés du point de vue des revenus.
Image : United Way Greater Toronto/Nicholas Jones
Article publié le 14 janvier 2020 dans World Economic Forum Annual Meeting par Darryl White
- L’inégalité des revenus et des chances économiques ne cesse de s’accroître.
- Les entreprises devraient servir toutes les parties intéressées : clients, employés, collectivités et actionnaires.
- Les entreprises, les pouvoirs publics et les groupes communautaires peuvent unir leurs forces pour vaincre ces problèmes.
Le code postal de l’endroit où l’on grandit est un meilleur indicateur des chances économiques que les capacités et les compétences. Cet obstacle au succès, ou écart d’équité, est une réalité pour bon nombre de membres des collectivités que nous servons.
Traditionnellement, il appartient au gouvernement et aux organismes sans but lucratif de pallier cette inégalité des chances. De fait, c’est une préoccupation majeure d’une des plus importantes sections de Centraide United Way du monde, United Way Greater Toronto.
Les entreprises devraient servir toutes les parties intéressées : clients, employés, collectivités et actionnaires. BMO est donc convaincue qu’elle a, elle aussi, un rôle à jouer dans la lutte contre ces disparités. Les solutions les plus efficaces à l’inégalité des chances se trouvent à l’échelle locale – et obligent toutes les parties intéressées à s’asseoir à la même table et à travailler ensemble.
Même si la région du Grand Toronto est le principal centre économique du Canada, ses différents quartiers forment des îlots très différenciés du point de vue des revenus. Dans toute collectivité, la perspective de nouveaux aménagements ou infrastructures publiques crée de formidables débouchés économiques mais, chez beaucoup de résidents, elle génère aussi des craintes de déplacement économique – craintes bien légitimes si l’on se fie à l’histoire.
*Disponible en anglais seulement
Il y a un an, BMO a annoncé un investissement de 10 millions de dollars dans un nouveau partenariat avec United Way Greater Toronto visant à trouver des moyens de rendre la croissance économique inclusive pour tous les résidents et de réduire les disparités croissantes de revenu au sein des collectivités.
Au cours de la dernière année, BMO et United Way Greater Toronto ont réuni un groupe de chefs d’entreprises locales (dont Aecon Group, Blackrock, IBM, McKinsey, PwC, la Financière Sun Life et l’Université de Toronto) pour former un partenariat public-privé ayant pour vocation de créer des possibilités économiques inclusives dans un quartier particulier de la région du Grand Toronto.
Notre objectif est de trouver des façons d’agir sur les facteurs au cœur des disparités de revenu entre les quartiers – en mettant sur pied des tactiques et des cadres d’action durables et évolutifs que les sociétés, les pouvoirs publics et les groupes communautaires pourront utiliser pour vaincre ensemble ces problèmes.
Comment s’assurer que les résidents tirent profit des projets de réaménagement et de revitalisation qui touchent leur quartier? Comment veiller à ce que le cercle vertueux du développement, de l’emploi et de la création de richesse communautaire promis par la revitalisation devienne réalité? Ces objectifs s’inscrivent dans la nécessité, plus large, de continuer de faire croître l’économie tout en la rendant plus inclusive.
En collaboration avec Centraide United Way, qui profite d’un réseau d’organismes et de partenaires, de plusieurs années d’expérience ainsi que d’une connaissance des réalités locales, notre table ronde de chefs d’entreprise a commencé par définir l’éventail de leviers potentiels à sa disposition.
Nous cherchions plus particulièrement des occasions d’agir là où nous le pouvions, plutôt que de dresser une liste de priorités à l’intention des divers paliers de gouvernement. De concert avec Centraide United Way et la Ville de Toronto, nous avons ensuite choisi un quartier où implanter notre projet-pilote.
Une étape importante a consisté à inviter les leaders communautaires à notre table pour donner forme au projet. Le fait de travailler avec un groupe diversifié de leaders qui abordent ces défis sous des angles différents nous a incités à agir rapidement pour le bien de la collectivité et nous a donné confiance en ce que nous pouvions accomplir ensemble.
Les premières mesures concrètes ont déjà été prises. Le quartier dans lequel nous travaillons est au cœur d’un important projet d’infrastructure de transport en commun qui changera radicalement les perspectives économiques de la collectivité.
Pour créer de l’emploi à l’échelle locale et de la richesse, Aecon a lancé une coentreprise communautaire qui répond aux besoins de la chaîne logistique associés aux contrats de construction et d’entretien qui résultent, en partie, de ce projet d’infrastructure.
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