Construire des infrastructures pour l’avenir
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Dans un monde où les entreprises cherchent à décarboner leurs activités et où notre environnement de construction devra être plus résilient que jamais pour résister à un contexte de risques physiques plus volatil, nous ne pouvons pas nous permettre de négliger nos investissements dans les infrastructures essentielles.
La mise en lumière des défis associés à la construction d’infrastructures pour l’avenir a été au cœur de la table ronde « Climate-Proofing Net Zero Infrastructure » à laquelle j’ai participé lors du 18e forum mondial annuel de Toronto, organisé par le Forum économique international des Amériques (FEIA).
Marie-Claude Dumas, présidente et chef de la direction de WSP Canada, et Macky Tall, président de l’équipe des infrastructures du Carlyle Group, se sont joints à moi sur scène pour discuter de cet enjeu important, en compagnie de Karen Mazurkewich, vice-présidente des relations avec les parties prenantes et des communications de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto, qui animait la discussion.
Marie-Claude Dumas a bien résumé la situation lorsqu’elle a parlé de la nécessité de considérer les dépenses liées aux infrastructures comme un investissement plutôt que comme des frais. Comme elle l’a souligné, il y a un prix à payer lorsqu’on ne fait pas les choses de la bonne façon. « Tout le monde comprend qu’on ne peut pas investir dans les infrastructures de façon sporadique, a-t-elle dit. Vous devez vous assurer de ne pas seulement prendre en compte le coût de l’ingénierie de construction, mais aussi le coût total de l’actif, et vous assurer que vous pouvez l’exploiter et l’entretenir adéquatement tout au long de son cycle de vie. »
Malheureusement, comme nous l’a démontré plus tôt cette année la rupture d’une conduite principale d’eau à Calgary qui a forcé l’ensemble de la ville à rationner sa consommation d’eau pendant des semaines, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser nos infrastructures s’éroder. Bien que cela ait toujours été le cas, nous devons également considérer nos besoins futurs, comme la demande en matière d’infrastructures pour soutenir les véhicules électriques (VE).
Le Canada peut devenir un leader mondial en matière de VE, mais il doit bâtir les infrastructures appropriées pour dominer ce segment. Le ralentissement des investissements auprès des constructeurs automobiles et dans les infrastructures nécessaires pour soutenir les nouveaux véhicules ne fera que donner un avantage aux autres pays.
Une approche novatrice en matière d’infrastructures
Macky Tall du Carlyle Group a déclaré que l’innovation jouera un rôle essentiel dans la façon dont nous assurerons la transition vers une économie carboneutre. « Nous tenons cette discussion, car la planète fait face à une menace existentielle, et nous avons donc l’obligation de cheminer vers une économie mondiale à plus faibles émissions, a-t-il expliqué. C’est pourquoi ces efforts doivent être déployés à l’échelle de la chaîne d’infrastructures, et j’insiste en particulier sur la nécessité de réussir la transition énergétique. »
Il a ajouté que le Canada est dans une position solide pour aider à trouver des solutions durables en matière d’infrastructures. Pour poursuivre avec l’exemple des VE, il a souligné que la technologie de recharge bidirectionnelle permet aux VE de renvoyer de l’électricité vers le réseau, et que les services publics et les municipalités doivent commencer à réfléchir de façon créative à la façon d’offrir ce type d’infrastructure au public.
Il a expliqué que cette solution pourrait aider les services publics à gérer le réseau et la consommation, tout en fournissant aux propriétaires de VE une source de revenus qui pourrait compenser le coût plus élevé de leurs véhicules. M. Tall a également discuté de la nécessité de penser plus loin que les VE, en mettant l’accent sur des projets comme le captage et le stockage du carbone, l’hydrogène vert et le carburant d’aviation durable.
Les entreprises et les gouvernements ressentent le besoin urgent de mettre à jour et à niveau nos infrastructures. Entre la transition énergétique et le développement de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, la demande mondiale d’énergie augmente. L’énergie à fortes émissions de carbone demeurera un élément essentiel de la composition énergétique pendant de nombreuses années, a expliqué M. Tall, et c’est pourquoi le monde doit investir dans la technologie pour capter le carbone et compenser sa production.
Le leadership du Canada
À BMO, nous croyons que le Canada est dans une position enviable pour être un leader, en particulier en ce qui concerne la production d’énergie. Le Québec possède déjà un réseau d’énergie renouvelable à 100 %, et nous voyons comment chaque effort visant à électrifier davantage notre économie entraîne une réduction directe des émissions. D’autres provinces progressent également rapidement dans le déploiement de solutions personnalisées pour électrifier et gérer les émissions.
Les infrastructures de l’avenir comprennent également de nouvelles industries. L’élimination du carbone pour arriver à des émissions résiduelles nettes et la restauration de l’atmosphère à des niveaux inférieurs de CO2 seront requises dans tous les scénarios climatiques. Cela nécessitera des investissements massifs.
Le Canada a le potentiel de devenir un leader dans ce nouveau secteur, grâce à ses formations géologiques souterraines dont on estime la capacité suffisante pour stocker la totalité du CO2 émis à l’échelle mondiale. Il n’est pas trop audacieux de penser que le Canada peut contribuer de façon importante à la stabilisation et au renversement des changements climatiques. La meilleure façon d’y arriver est de favoriser l’innovation et de donner aux entrepreneurs les moyens de trouver des solutions et d’agir à l’échelle mondiale, tout en veillant à ce que nous disposions des bonnes infrastructures pour être des chefs de file en matière d’élimination et de séquestration du carbone.
Le rôle de l’investissement privé
Comme je l’ai mentionné au cours de la discussion, le gouvernement doit être le catalyseur pour préparer le terrain afin de lancer le bon projet, avec le bon niveau d’innovation et les bons paramètres pour assurer sa résilience dans un futur amené à différer du passé. Mais ce serait une erreur de ne pas tirer parti du secteur privé, surtout maintenant, étant donné que la disponibilité du capital privé est plus élevée que jamais. Bien entendu, à mesure que nous développons de nouveaux styles d’infrastructure, nous faisons face à de nouveaux risques technologiques et à des coûts accrus. Le rôle du gouvernement pour contribuer à réduire au minimum ces risques deviendra encore plus important, surtout lorsqu’il s’agit d’attirer des investissements privés.
Comme Mme Dumas de WSP Canada l’a souligné, tout le monde veut être un acteur responsable, mais les investisseurs veulent tout de même des rendements à long terme. « La question économique est très importante, et c’est là que le gouvernement entre en jeu, a-t-elle dit. Il ne faudrait pas qu’un consortium fasse des offres sur une façon de construire entièrement verte qui est beaucoup plus coûteuse et qui n’offre pas de rendement aux investisseurs. »
Il y aura un coût pour bâtir nos infrastructures pour l’avenir, mais il sera beaucoup plus élevé si nous ne faisons pas ces investissements. Le défi à venir peut sembler accablant et difficile, mais les panélistes ont fait part de leur optimisme à l’égard de l’avenir.
« L’avenir nous réserve de nombreuses possibilités, a déclaré M. Tall. Il s’agit d’une occasion générationnelle d’investir dans les secteurs de l’énergie, du transport, de la construction – et pour de nombreuses entreprises, d’innover dans le secteur de l’énergie. »
Grégoire Baillargeon
Président, BMO Groupe financier, Québec et vice-président de l’Institut pour le climat de BMO
Nommé président, BMO Québec et vice-président du conseil, BMO Marchés des capitaux, en novembre 2022, M. Baillargeon œuvre …(..)
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La mise en lumière des défis associés à la construction d’infrastructures pour l’avenir a été au cœur de la table ronde « Climate-Proofing Net Zero Infrastructure » à laquelle j’ai participé lors du 18e forum mondial annuel de Toronto, organisé par le Forum économique international des Amériques (FEIA).
Marie-Claude Dumas, présidente et chef de la direction de WSP Canada, et Macky Tall, président de l’équipe des infrastructures du Carlyle Group, se sont joints à moi sur scène pour discuter de cet enjeu important, en compagnie de Karen Mazurkewich, vice-présidente des relations avec les parties prenantes et des communications de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto, qui animait la discussion.
Marie-Claude Dumas a bien résumé la situation lorsqu’elle a parlé de la nécessité de considérer les dépenses liées aux infrastructures comme un investissement plutôt que comme des frais. Comme elle l’a souligné, il y a un prix à payer lorsqu’on ne fait pas les choses de la bonne façon. « Tout le monde comprend qu’on ne peut pas investir dans les infrastructures de façon sporadique, a-t-elle dit. Vous devez vous assurer de ne pas seulement prendre en compte le coût de l’ingénierie de construction, mais aussi le coût total de l’actif, et vous assurer que vous pouvez l’exploiter et l’entretenir adéquatement tout au long de son cycle de vie. »
Malheureusement, comme nous l’a démontré plus tôt cette année la rupture d’une conduite principale d’eau à Calgary qui a forcé l’ensemble de la ville à rationner sa consommation d’eau pendant des semaines, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser nos infrastructures s’éroder. Bien que cela ait toujours été le cas, nous devons également considérer nos besoins futurs, comme la demande en matière d’infrastructures pour soutenir les véhicules électriques (VE).
Le Canada peut devenir un leader mondial en matière de VE, mais il doit bâtir les infrastructures appropriées pour dominer ce segment. Le ralentissement des investissements auprès des constructeurs automobiles et dans les infrastructures nécessaires pour soutenir les nouveaux véhicules ne fera que donner un avantage aux autres pays.
Une approche novatrice en matière d’infrastructures
Macky Tall du Carlyle Group a déclaré que l’innovation jouera un rôle essentiel dans la façon dont nous assurerons la transition vers une économie carboneutre. « Nous tenons cette discussion, car la planète fait face à une menace existentielle, et nous avons donc l’obligation de cheminer vers une économie mondiale à plus faibles émissions, a-t-il expliqué. C’est pourquoi ces efforts doivent être déployés à l’échelle de la chaîne d’infrastructures, et j’insiste en particulier sur la nécessité de réussir la transition énergétique. »
Il a ajouté que le Canada est dans une position solide pour aider à trouver des solutions durables en matière d’infrastructures. Pour poursuivre avec l’exemple des VE, il a souligné que la technologie de recharge bidirectionnelle permet aux VE de renvoyer de l’électricité vers le réseau, et que les services publics et les municipalités doivent commencer à réfléchir de façon créative à la façon d’offrir ce type d’infrastructure au public.
Il a expliqué que cette solution pourrait aider les services publics à gérer le réseau et la consommation, tout en fournissant aux propriétaires de VE une source de revenus qui pourrait compenser le coût plus élevé de leurs véhicules. M. Tall a également discuté de la nécessité de penser plus loin que les VE, en mettant l’accent sur des projets comme le captage et le stockage du carbone, l’hydrogène vert et le carburant d’aviation durable.
Les entreprises et les gouvernements ressentent le besoin urgent de mettre à jour et à niveau nos infrastructures. Entre la transition énergétique et le développement de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, la demande mondiale d’énergie augmente. L’énergie à fortes émissions de carbone demeurera un élément essentiel de la composition énergétique pendant de nombreuses années, a expliqué M. Tall, et c’est pourquoi le monde doit investir dans la technologie pour capter le carbone et compenser sa production.
Le leadership du Canada
À BMO, nous croyons que le Canada est dans une position enviable pour être un leader, en particulier en ce qui concerne la production d’énergie. Le Québec possède déjà un réseau d’énergie renouvelable à 100 %, et nous voyons comment chaque effort visant à électrifier davantage notre économie entraîne une réduction directe des émissions. D’autres provinces progressent également rapidement dans le déploiement de solutions personnalisées pour électrifier et gérer les émissions.
Les infrastructures de l’avenir comprennent également de nouvelles industries. L’élimination du carbone pour arriver à des émissions résiduelles nettes et la restauration de l’atmosphère à des niveaux inférieurs de CO2 seront requises dans tous les scénarios climatiques. Cela nécessitera des investissements massifs.
Le Canada a le potentiel de devenir un leader dans ce nouveau secteur, grâce à ses formations géologiques souterraines dont on estime la capacité suffisante pour stocker la totalité du CO2 émis à l’échelle mondiale. Il n’est pas trop audacieux de penser que le Canada peut contribuer de façon importante à la stabilisation et au renversement des changements climatiques. La meilleure façon d’y arriver est de favoriser l’innovation et de donner aux entrepreneurs les moyens de trouver des solutions et d’agir à l’échelle mondiale, tout en veillant à ce que nous disposions des bonnes infrastructures pour être des chefs de file en matière d’élimination et de séquestration du carbone.
Le rôle de l’investissement privé
Comme je l’ai mentionné au cours de la discussion, le gouvernement doit être le catalyseur pour préparer le terrain afin de lancer le bon projet, avec le bon niveau d’innovation et les bons paramètres pour assurer sa résilience dans un futur amené à différer du passé. Mais ce serait une erreur de ne pas tirer parti du secteur privé, surtout maintenant, étant donné que la disponibilité du capital privé est plus élevée que jamais. Bien entendu, à mesure que nous développons de nouveaux styles d’infrastructure, nous faisons face à de nouveaux risques technologiques et à des coûts accrus. Le rôle du gouvernement pour contribuer à réduire au minimum ces risques deviendra encore plus important, surtout lorsqu’il s’agit d’attirer des investissements privés.
Comme Mme Dumas de WSP Canada l’a souligné, tout le monde veut être un acteur responsable, mais les investisseurs veulent tout de même des rendements à long terme. « La question économique est très importante, et c’est là que le gouvernement entre en jeu, a-t-elle dit. Il ne faudrait pas qu’un consortium fasse des offres sur une façon de construire entièrement verte qui est beaucoup plus coûteuse et qui n’offre pas de rendement aux investisseurs. »
Il y aura un coût pour bâtir nos infrastructures pour l’avenir, mais il sera beaucoup plus élevé si nous ne faisons pas ces investissements. Le défi à venir peut sembler accablant et difficile, mais les panélistes ont fait part de leur optimisme à l’égard de l’avenir.
« L’avenir nous réserve de nombreuses possibilités, a déclaré M. Tall. Il s’agit d’une occasion générationnelle d’investir dans les secteurs de l’énergie, du transport, de la construction – et pour de nombreuses entreprises, d’innover dans le secteur de l’énergie. »
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