Le coronavirus en contexte, avec le Dr John Whyte, WebMD
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BMO s’est récemment entretenue avec le Dr John Whyte, médecin en chef de WebMD, qui a parlé des risques actuels liés au vaccin contre la COVID-19, et a répondu aux questions les plus fréquemment posées.
La dernière fois que vous vous êtes entretenu avec BMO, vous avez évoqué le passage à la phase d’atténuation de la pandémie. Où en sommes-nous sur ce plan?
La stratégie d’atténuation est devenue plus localisée - ce qui signifie que les stratégies dépendent largement de ce qui se passe au niveau local. Par exemple, les stades peuvent différer en fonction du taux de propagation dans une localité. Si la propagation au niveau local est modérée, on devra probablement porter le masque, en particulier dans les espaces intérieurs où se trouve un grand nombre de personnes. Se laver les mains et rester à la maison lorsqu’on est malade sont des mesures qui doivent être en place toute l’année. Le dépistage en cas de symptômes ou d’exposition est également une stratégie d’atténuation importante. La COVID-19 sera encore présente un certain temps, mais les confinements à grande échelle sont une stratégie du passé.
Avec le retour des étudiants en classe et l’augmentation du nombre d’employeurs qui suppriment les mesures restrictives liées à la COVID-19 pour encourager le retour de leurs employés au bureau à plein temps, diriez-vous que le monde est finalement revenu à la normale?
Je ne pense pas qu’il s’agisse de « revenir à la normale », mais plutôt d’atteindre une « nouvelle normalité ». Dans de nombreux domaines, nous ne reviendrons pas à la façon dont nous faisions certaines choses dans nos vies. Par exemple, en ce qui a trait au travail, certains employés continueront de travailler en mode hybride, c’est-à-dire qu’ils travailleront en partie au bureau et en partie à distance. Cela dépendra largement du type de travail et de la culture du secteur. Au cours des derniers mois, nous avons reconnu que le travail à domicile ne convient pas à tous les types de poste, et tant les besoins des employeurs que ceux des employés doivent être pris en compte.
En ce qui concerne le milieu de l’éducation, en particulier l’enseignement supérieur (par exemple, l’université), l’intérêt pour les cours en ligne reste élevé. De nombreux étudiants ont commencé leurs études universitaires à distance et s’interrogent aujourd’hui sur l’utilité de la présence en classe. Il est désormais possible de déterminer les multiples façons dont les différents types d’apprenants peuvent suivre des études supérieures. À plusieurs égards, cela rend l’enseignement supérieur plus accessible.
Les écoles primaires et secondaires sont revenues à l’apprentissage en présentiel, reconnaissant son importance cruciale.
Au cours des deux dernières années, la COVID-19 a profondément modifié les attentes et changé la façon dont nous faisons les choses dans plusieurs domaines de notre vie, notamment ceux du travail et de l’éducation.
Plusieurs moyens pour combattre la COVID-19 s’offrent à nous aujourd’hui, notamment la vaccination, ainsi que des traitements et des tests éprouvés. Diriez-vous que le risque est nettement moindre ou qu’il faut encore s’inquiéter?
Bien que le risque doive être évalué au cas par cas, en général, on risque beaucoup moins de contracter la COVID-19 et de tomber très malade. Cela ne signifie pas que nous pouvons simplement ignorer la COVID-19 ou supposer qu’elle a disparu. Nous devons plutôt être attentifs à la manière dont nous continuons à nous protéger nous-mêmes, les membres de notre famille et notre collectivité. Cela signifie qu’il faut être entièrement vacciné et recevoir les doses de rappel. Cela signifie également rester informé du taux de transmission de la COVID-19 dans votre collectivité. Les taux de transmission au niveau local (par comté) sont publiés sur le site Web du CDC :
https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/your-health/covid-by-county.html
Ces informations peuvent vous aider à déterminer si, et quand vous devez porter un masque. Le lavage des mains et une bonne hygiène demeurent les meilleurs moyens de réduire la transmission virale, quel que soit le taux.
Il est également utile de disposer de tests antigéniques rapides à la maison, de sorte que si vous présentez des symptômes, vous pouvez effectuer un test sans délai et être suivi par un médecin si nécessaire.
Actuellement, des milliers de cas et de décès sont encore recensés chaque jour. Nous sommes dans une bien meilleure situation qu’au début de l’année, mais il y a encore du travail à faire.
En automne et en hiver, la principale préoccupation consiste à s’assurer que nos stratégies actuelles continuent de fonctionner, alors que le virus continue de muter. Nous devons être proactifs dans la lutte contre la COVID-19, car le virus continue de muter.
À noter que l’état d’urgence de santé publique entourant la COVID-19 sera maintenu jusqu’au 11 janvier 2023.
Que pensez-vous de la dose de rappel spécifique à Omicron par rapport à une quatrième dose de l’un des vaccins originaux? Que se passe-t-il en ce moment avec les mutations?
Nous allons continuer à entendre parler de mutations et de nouveaux variants. Étant donné que le taux de vaccination et de rappel est loin d’être idéal, le virus continue de circuler dans le monde, ce qui lui permet de continuer de muter.
Le rappel bivalent, qui cible les variantes BA.4 et BA.5 d’Omicron ainsi que les anciennes souches de la COVID, est accessible depuis début septembre.
Les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis) recommandent actuellement aux personnes âgées de 5 ans et plus de recevoir un rappel actualisé (bivalent) si au moins 2 mois se sont écoulés depuis leur dernière dose de vaccin COVID-19, que ce soit :
- leur dose finale de la série primaire, ou
- un rappel original (monovalent).
Il est également recommandé aux personnes qui ont reçu plus d’un rappel original (monovalent) de recevoir un rappel actualisé (bivalent).
N’oubliez pas que lorsque le vaccin a été mis au point, les variants delta et omicron n’existaient même pas. C’est pourquoi il est important de recevoir les rappels.
Nous savons que la vaccination joue un rôle important dans la réduction de la gravité de la maladie. Quels sont les taux de vaccination au Canada et aux États-Unis?
Au début du mois de novembre, taux de vaccination contre la COVID-19 :
|
Canada |
États-Unis |
Pourcentage de la population qui a reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19
|
90 % |
80 % |
Pourcentage de la population qui est entièrement vaccinée |
84 % |
64 % |
Pourcentage de la population qui a reçu au moins un rappel |
55 % |
34 % |
Le Canada a mieux réussi à amener un plus grand pourcentage de sa population à se faire vacciner et à recevoir les doses de rappel.
Quels sont les nouveaux traitements qui se profilent à l’horizon?
Nous avons constaté un ralentissement du financement de la recherche au cours des derniers mois, en raison de la diminution des fonds fédéraux.
Il y a encore de nombreuses recherches en cours, notamment pour le développement d’un vaccin nasal ou oral contre la COVID-19. Un vaccin nasal a été autorisé en Inde, mais des essais cliniques sont encore en cours aux États-Unis. En outre, on perçoit un intérêt pour le développement d’un vaccin unique qui protégerait notamment contre la COVID-19 et la grippe.
Étant donné que les nouveaux variants ont une certaine résistance aux traitements actuels par anticorps, la recherche de nouveaux anticorps monoclonaux est en cours pour s’attaquer à ceux-ci. En outre, les nouveaux traitements antiviraux sont un domaine de recherche prometteur, bien que les options actuelles soient moins efficaces que prévu.
L’autre domaine de recherche active concerne le traitement de la COVID-19 de longue durée. Environ 10 % des personnes ayant contracté la COVID-19 présentent encore des symptômes trois mois plus tard.
Les National Institutes of Health (NIH) tiennent une liste active de leurs projets actuellement financés ainsi que des domaines dans lesquels ils fournissent un financement.
https://covid19.nih.gov/nih-strategic-response-covid-19/research-initiatives
Qu’avez-vous observé à l’approche de l’hiver?
Étant donné que l’immunité s’affaiblit plusieurs mois après la vaccination, que peu de gens reçoivent les doses de rappel et que les gens passent plus de temps à l’intérieur en raison du temps froid, probablement en proximité avec d’autres personnes, nous nous attendons à une augmentation des cas de COVID-19. D’autres variants contre lesquels les vaccins pourraient être moins efficaces apparaîtront probablement. L’objectif est de faire en sorte que toute infection par la COVID-19 soit mineure, afin d’éviter les hospitalisations et les décès. C’est pourquoi il est important de rester vigilants et de continuer à mettre en place des stratégies de santé publique visant à protéger la population contre la maladie. L’accent sera mis sur le dépistage rapide des antigènes ainsi que sur le traitement précoce des cas positifs.
Y a-t-il d’autres virus dont nous devrons nous préoccuper dans les mois à venir?
Nous devons être vigilants face au nombre de virus respiratoires qui circulent actuellement. D’après les données de l’Australie, nous nous attendons à une saison active pour la grippe. Compte tenu de la distanciation sociale et du port du masque au cours des deux dernières années, nous avons eu peu de cas de grippe et, par conséquent, nous avons développé une faible immunité. Étant donné que de nombreuses personnes ne portent pas le masque ni ne pratiquent la distanciation sociale, les cas seront probablement beaucoup plus nombreux que les années précédentes. C’est pourquoi il est important de se faire vacciner contre la grippe dès maintenant. N’oubliez pas que la grippe peut se poursuivre jusqu’en avril, voire mai.
Nous constatons également une forte augmentation du virus respiratoire syncytial (VRS), qui peut être particulièrement dangereux pour les très jeunes enfants et les personnes âgées.
Mais nous devons demeurer optimistes! Quelles sont, selon vous, les raisons d’être optimistes à l’heure actuelle, en ce qui concerne la COVID-19?
Je suis optimiste et pense que le pire de la pandémie est derrière nous. La pandémie a eu plusieurs effets positifs : nous avons accéléré l’innovation dans le développement des médicaments et renforcé nos symptômes de surveillance de la santé publique. Nous avons fait progresser l’utilisation de la télémédecine et rendu beaucoup plus de technologies de santé disponibles à domicile. Nous avons également entrepris un débat national sur les problèmes de santé mentale.
Dr John Whyte
Médecin en chef de WebMD
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BMO s’est récemment entretenue avec le Dr John Whyte, médecin en chef de WebMD, qui a parlé des risques actuels liés au vaccin contre la COVID-19, et a répondu aux questions les plus fréquemment posées.
La dernière fois que vous vous êtes entretenu avec BMO, vous avez évoqué le passage à la phase d’atténuation de la pandémie. Où en sommes-nous sur ce plan?
La stratégie d’atténuation est devenue plus localisée - ce qui signifie que les stratégies dépendent largement de ce qui se passe au niveau local. Par exemple, les stades peuvent différer en fonction du taux de propagation dans une localité. Si la propagation au niveau local est modérée, on devra probablement porter le masque, en particulier dans les espaces intérieurs où se trouve un grand nombre de personnes. Se laver les mains et rester à la maison lorsqu’on est malade sont des mesures qui doivent être en place toute l’année. Le dépistage en cas de symptômes ou d’exposition est également une stratégie d’atténuation importante. La COVID-19 sera encore présente un certain temps, mais les confinements à grande échelle sont une stratégie du passé.
Avec le retour des étudiants en classe et l’augmentation du nombre d’employeurs qui suppriment les mesures restrictives liées à la COVID-19 pour encourager le retour de leurs employés au bureau à plein temps, diriez-vous que le monde est finalement revenu à la normale?
Je ne pense pas qu’il s’agisse de « revenir à la normale », mais plutôt d’atteindre une « nouvelle normalité ». Dans de nombreux domaines, nous ne reviendrons pas à la façon dont nous faisions certaines choses dans nos vies. Par exemple, en ce qui a trait au travail, certains employés continueront de travailler en mode hybride, c’est-à-dire qu’ils travailleront en partie au bureau et en partie à distance. Cela dépendra largement du type de travail et de la culture du secteur. Au cours des derniers mois, nous avons reconnu que le travail à domicile ne convient pas à tous les types de poste, et tant les besoins des employeurs que ceux des employés doivent être pris en compte.
En ce qui concerne le milieu de l’éducation, en particulier l’enseignement supérieur (par exemple, l’université), l’intérêt pour les cours en ligne reste élevé. De nombreux étudiants ont commencé leurs études universitaires à distance et s’interrogent aujourd’hui sur l’utilité de la présence en classe. Il est désormais possible de déterminer les multiples façons dont les différents types d’apprenants peuvent suivre des études supérieures. À plusieurs égards, cela rend l’enseignement supérieur plus accessible.
Les écoles primaires et secondaires sont revenues à l’apprentissage en présentiel, reconnaissant son importance cruciale.
Au cours des deux dernières années, la COVID-19 a profondément modifié les attentes et changé la façon dont nous faisons les choses dans plusieurs domaines de notre vie, notamment ceux du travail et de l’éducation.
Plusieurs moyens pour combattre la COVID-19 s’offrent à nous aujourd’hui, notamment la vaccination, ainsi que des traitements et des tests éprouvés. Diriez-vous que le risque est nettement moindre ou qu’il faut encore s’inquiéter?
Bien que le risque doive être évalué au cas par cas, en général, on risque beaucoup moins de contracter la COVID-19 et de tomber très malade. Cela ne signifie pas que nous pouvons simplement ignorer la COVID-19 ou supposer qu’elle a disparu. Nous devons plutôt être attentifs à la manière dont nous continuons à nous protéger nous-mêmes, les membres de notre famille et notre collectivité. Cela signifie qu’il faut être entièrement vacciné et recevoir les doses de rappel. Cela signifie également rester informé du taux de transmission de la COVID-19 dans votre collectivité. Les taux de transmission au niveau local (par comté) sont publiés sur le site Web du CDC :
https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/your-health/covid-by-county.html
Ces informations peuvent vous aider à déterminer si, et quand vous devez porter un masque. Le lavage des mains et une bonne hygiène demeurent les meilleurs moyens de réduire la transmission virale, quel que soit le taux.
Il est également utile de disposer de tests antigéniques rapides à la maison, de sorte que si vous présentez des symptômes, vous pouvez effectuer un test sans délai et être suivi par un médecin si nécessaire.
Actuellement, des milliers de cas et de décès sont encore recensés chaque jour. Nous sommes dans une bien meilleure situation qu’au début de l’année, mais il y a encore du travail à faire.
En automne et en hiver, la principale préoccupation consiste à s’assurer que nos stratégies actuelles continuent de fonctionner, alors que le virus continue de muter. Nous devons être proactifs dans la lutte contre la COVID-19, car le virus continue de muter.
À noter que l’état d’urgence de santé publique entourant la COVID-19 sera maintenu jusqu’au 11 janvier 2023.
Que pensez-vous de la dose de rappel spécifique à Omicron par rapport à une quatrième dose de l’un des vaccins originaux? Que se passe-t-il en ce moment avec les mutations?
Nous allons continuer à entendre parler de mutations et de nouveaux variants. Étant donné que le taux de vaccination et de rappel est loin d’être idéal, le virus continue de circuler dans le monde, ce qui lui permet de continuer de muter.
Le rappel bivalent, qui cible les variantes BA.4 et BA.5 d’Omicron ainsi que les anciennes souches de la COVID, est accessible depuis début septembre.
Les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis) recommandent actuellement aux personnes âgées de 5 ans et plus de recevoir un rappel actualisé (bivalent) si au moins 2 mois se sont écoulés depuis leur dernière dose de vaccin COVID-19, que ce soit :
- leur dose finale de la série primaire, ou
- un rappel original (monovalent).
Il est également recommandé aux personnes qui ont reçu plus d’un rappel original (monovalent) de recevoir un rappel actualisé (bivalent).
N’oubliez pas que lorsque le vaccin a été mis au point, les variants delta et omicron n’existaient même pas. C’est pourquoi il est important de recevoir les rappels.
Nous savons que la vaccination joue un rôle important dans la réduction de la gravité de la maladie. Quels sont les taux de vaccination au Canada et aux États-Unis?
Au début du mois de novembre, taux de vaccination contre la COVID-19 :
|
Canada |
États-Unis |
Pourcentage de la population qui a reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19
|
90 % |
80 % |
Pourcentage de la population qui est entièrement vaccinée |
84 % |
64 % |
Pourcentage de la population qui a reçu au moins un rappel |
55 % |
34 % |
Le Canada a mieux réussi à amener un plus grand pourcentage de sa population à se faire vacciner et à recevoir les doses de rappel.
Quels sont les nouveaux traitements qui se profilent à l’horizon?
Nous avons constaté un ralentissement du financement de la recherche au cours des derniers mois, en raison de la diminution des fonds fédéraux.
Il y a encore de nombreuses recherches en cours, notamment pour le développement d’un vaccin nasal ou oral contre la COVID-19. Un vaccin nasal a été autorisé en Inde, mais des essais cliniques sont encore en cours aux États-Unis. En outre, on perçoit un intérêt pour le développement d’un vaccin unique qui protégerait notamment contre la COVID-19 et la grippe.
Étant donné que les nouveaux variants ont une certaine résistance aux traitements actuels par anticorps, la recherche de nouveaux anticorps monoclonaux est en cours pour s’attaquer à ceux-ci. En outre, les nouveaux traitements antiviraux sont un domaine de recherche prometteur, bien que les options actuelles soient moins efficaces que prévu.
L’autre domaine de recherche active concerne le traitement de la COVID-19 de longue durée. Environ 10 % des personnes ayant contracté la COVID-19 présentent encore des symptômes trois mois plus tard.
Les National Institutes of Health (NIH) tiennent une liste active de leurs projets actuellement financés ainsi que des domaines dans lesquels ils fournissent un financement.
https://covid19.nih.gov/nih-strategic-response-covid-19/research-initiatives
Qu’avez-vous observé à l’approche de l’hiver?
Étant donné que l’immunité s’affaiblit plusieurs mois après la vaccination, que peu de gens reçoivent les doses de rappel et que les gens passent plus de temps à l’intérieur en raison du temps froid, probablement en proximité avec d’autres personnes, nous nous attendons à une augmentation des cas de COVID-19. D’autres variants contre lesquels les vaccins pourraient être moins efficaces apparaîtront probablement. L’objectif est de faire en sorte que toute infection par la COVID-19 soit mineure, afin d’éviter les hospitalisations et les décès. C’est pourquoi il est important de rester vigilants et de continuer à mettre en place des stratégies de santé publique visant à protéger la population contre la maladie. L’accent sera mis sur le dépistage rapide des antigènes ainsi que sur le traitement précoce des cas positifs.
Y a-t-il d’autres virus dont nous devrons nous préoccuper dans les mois à venir?
Nous devons être vigilants face au nombre de virus respiratoires qui circulent actuellement. D’après les données de l’Australie, nous nous attendons à une saison active pour la grippe. Compte tenu de la distanciation sociale et du port du masque au cours des deux dernières années, nous avons eu peu de cas de grippe et, par conséquent, nous avons développé une faible immunité. Étant donné que de nombreuses personnes ne portent pas le masque ni ne pratiquent la distanciation sociale, les cas seront probablement beaucoup plus nombreux que les années précédentes. C’est pourquoi il est important de se faire vacciner contre la grippe dès maintenant. N’oubliez pas que la grippe peut se poursuivre jusqu’en avril, voire mai.
Nous constatons également une forte augmentation du virus respiratoire syncytial (VRS), qui peut être particulièrement dangereux pour les très jeunes enfants et les personnes âgées.
Mais nous devons demeurer optimistes! Quelles sont, selon vous, les raisons d’être optimistes à l’heure actuelle, en ce qui concerne la COVID-19?
Je suis optimiste et pense que le pire de la pandémie est derrière nous. La pandémie a eu plusieurs effets positifs : nous avons accéléré l’innovation dans le développement des médicaments et renforcé nos symptômes de surveillance de la santé publique. Nous avons fait progresser l’utilisation de la télémédecine et rendu beaucoup plus de technologies de santé disponibles à domicile. Nous avons également entrepris un débat national sur les problèmes de santé mentale.
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