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Pour la première fois en trois ans, l’Economic Club of Canada a tenu son événement annuel sur les perspectives économiques en personne ce matin. (Veuillez vous abstenir de faire des commentaires sur le choix d’un vendredi 13 pour la tenue de cet événement.) Présenté comme une rencontre des plus grands esprits économiques au Canada, et de moi-même, il a réuni les économistes en chef des plus grandes banques à charte, où ils ont examiné les perspectives des économies et des marchés financiers canadiens et mondiaux pour l’année à venir. La participation a été excellente (plus de 800 personnes), malgré la météo difficile et la faible fréquentation habituelle au centre-ville le vendredi. Cette forte participation reflète sans doute l’intérêt exceptionnellement vif pour les perspectives, étant donné les nombreux obstacles auxquels fait face l’économie mondiale. Voici donc quelques-uns des principaux enjeux abordés au cours de la séance et certains des points de vue exprimés.
Récession ou pas?
S’attaquant d’emblée à l’éléphant dans la pièce, les intervenants ont tourné autour des prévisions du PIB, mais le consensus était que même si nous ne vivions pas une véritable récession, la croissance serait minimale cette année. Notre scénario officiel est celui d’une récession superficielle, et nous nous situons dans la partie inférieure du consensus qui prévoit une croissance nulle du PIB au Canada et aux États-Unis cette année (la prévision moyenne est maintenant de 0,4 % pour le Canada, après environ 3,5 % l’an dernier). Cependant, à vrai dire, les probabilités d’un très attendu atterrissage en douceur augmentent de jour en jour en raison de la baisse de l’inflation sous-jacente aux États-Unis. Cette semaine, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse modérée pour le troisième mois consécutif, ce qui a alimenté les rumeurs d’un heureux dénouement dans la foulée du rapport favorable sur l’emploi de la semaine dernière (croissance stable de l’emploi, ralentissement des hausses de salaire).
La Banque du Canada et la Fed iront-elles trop loin?
Le risque le plus souvent cité était que les décideurs auraient effectivement tort de trop resserrer, plutôt que trop peu. Même nous, qui avons constamment été dans la partie supérieure des prévisions consensuelles d’inflation au cours des deux dernières années, avons été impressionnés par les récentes tendances inflationnistes aux États-Unis (nous avons réduit notre prévision de l’IPC aux États-Unis cette semaine, pour nous rapprocher du consensus). Néanmoins, nous ne croyons pas que les banques centrales aient encore exagéré. Les taux d’intérêt à court terme sont toujours inférieurs aux tendances inflationnistes, et la vigueur soutenue du marché de l’emploi ne donne certainement pas l’impression que les taux sont allés trop loin. Cela dit, nous pensons officiellement que la Banque du Canada ne fera qu’une seule nouvelle hausse de 25 points de base ce mois-ci, avant de rester sur la touche pour le reste de 2023. De même, nous prévoyons désormais des hausses de 25 pdb de la part de la Fed lors de ses deux premières réunions (auparavant, nous avions prévu une hausse de 50 pdb le 1er février), puis une pause pour le reste de l’année. Nous croyons que cela suffira à juguler l’inflation. Si les banques centrales ressentent le besoin d’en faire plus, alors oui, elles finiront par aller « trop loin ».
Quelle économie est plus à risque? Celle du Canada ou des États-Unis?
Il n’y a pas eu de consensus sur cette question, et nos prévisions indiquent que les deux économies sont à l’égalité cette année sur le plan de la croissance. Un point de vue très raisonnable qui a été soulevé était qu’en raison du niveau beaucoup plus élevé d’endettement des ménages au Canada et de la dépendance beaucoup plus grande à l’égard du logement, il est évident que le Canada est plus à risque dans la foulée des hausses de taux les plus énergiques depuis des décennies. À l’inverse, la croissance démographique beaucoup plus forte avantage les perspectives des dépenses de consommation au Canada, tout comme le fait qu’il y a encore du rattrapage à faire par rapport aux restrictions des trois dernières années.
J’ai également souligné que les perspectives budgétaires pourraient favoriser le Canada à court terme : les finances se sont rapidement redressées ici, en partie grâce au boom des produits de base, et les provinces ont déployé un soutien impressionnant, tandis qu’Ottawa a encore de nombreuses priorités en matière de dépenses à moyen terme. D’un autre côté, le déficit budgétaire des États-Unis s’est encore creusé pour atteindre plus de 1 400 milliards de dollars (ou 5,6 % du PIB) au cours des 12 derniers mois, et tous les regards se tournent vers une confrontation potentielle au sujet du plafond de la dette plus tard cette année, en particulier après la lutte pour l’élection d’un président à la Chambre des représentants la semaine dernière.
Pourquoi le huard éprouve-t-il des difficultés et va-t-il s’améliorer?
Aucune monnaie-marchandise n’a prospéré l’an dernier, même lorsque les prix des ressources ont monté en flèche à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Elles ont ensuite été malmenées au deuxième semestre de 2022 en raison des inquiétudes grandissantes à l’égard de l’économie mondiale et de l’effondrement des produits de base. Dans la plupart des cas, il s’agissait d’une histoire liée au dollar américain, car le billet vert a tout simplement écrasé toutes les devises. Mais le huard a même perdu du terrain par rapport à l’euro l’année dernière, ce qui n’est pas ce à quoi on pourrait s’attendre compte tenu des énormes défis énergétiques auxquels font face les économies européennes. La plupart des monnaies-marchandises ont commencé cette année sur des bases légèrement meilleures, soutenues par la réouverture de la Chine et des perspectives un peu plus modérées pour la politique de la Fed. Nous nous attendons à ce que le dollar canadien se raffermisse légèrement cette année, mais avec une cible de fin d’année d’environ 1,30 $ (un peu moins de 77 cents).
Les produits de base soutiendront-ils les marchés nationaux?
Il ne s’agit pas d’un cycle normal, et certaines des hypothèses standard du manuel ne fonctionneront pas cette fois-ci. L’une des bizarreries potentielles est que les prix des produits de base pourraient étonnamment bien se maintenir, même dans un contexte de ralentissement marqué de l’économie mondiale. Voici quelques facteurs favorables aux prix des ressources : 1) les changements de politique en Chine, qu’il s’agisse de la réouverture ou de l’orientation générale vers des mesures plus favorables à la croissance au cours des dernières semaines; 2) l’affaiblissement du dollar américain; 3) la demande pour certains produits de base (p. ex., le cuivre, le nickel et le lithium) en raison de la transition énergétique et 4) les facteurs spécifiques liés à l’offre, comme le conflit en Ukraine ou la détermination de l’OPEP à maintenir la fermeté des prix du brut. La remontée récente des prix du cuivre est particulièrement remarquable, ce qui soulève à tout le moins des doutes quant à la possibilité d’une récession mondiale.
Le Canada est-il dans une bulle immobilière?
En bref, la réponse a été « plus maintenant ». À l’échelle nationale, les prix affichent des baisses dans les deux chiffres par rapport au sommet record atteint en février dernier, et elles sont beaucoup plus importantes dans de nombreuses villes de l’Ontario (qui ont été les plus touchées par les hausses faramineuses lors de la pandémie). Bien que la plupart des conférenciers s’attendent à d’autres baisses des prix cette année, étant donné que le marché digère mieux la forte hausse des taux d’intérêt, certains se sont montrés très optimistes quant aux perspectives à moyen terme, en grande partie en raison de la vigueur soutenue de la croissance démographique. La question de savoir dans quelle mesure l’insuffisance de l’offre était à l’origine de la flambée des prix a fait l’objet d’un débat. Comme d’habitude, nous avons fait valoir que la surchauffe de la demande en était la cause première et que la nouvelle offre était en fait assez robuste (en soulignant également le nombre record de plus de 300 000 unités en construction).
Qu’est-ce qui vous empêche de dormir?
Parmi les préoccupations à plus long terme, mentionnons le piètre rendement de la productivité au Canada, l’absence de planification pour faire face à la forte croissance démographique, la possibilité évidente que l’inflation nous surprenne tous encore une fois, ce qui nécessiterait des mesures beaucoup plus vigoureuses de la part des banques centrales, et la perspective d’un atterrissage beaucoup plus difficile pour l’économie. Pour terminer sur une note joyeuse, j’ai laissé entendre que toutes ces préoccupations économiques sont mineures par rapport à certains des risques géopolitiques auxquels l’économie mondiale pourrait être confrontée dans les années à venir, qu’ils proviennent de la Chine, de la Russie, de l’Iran ou de la Corée du Nord.
Quelque chose de positif à ajouter pour conclure?
Ne voulant pas terminer sur une note négative, quelques-uns ont souligné la très bonne santé du marché de l’emploi ainsi que l’incroyable résilience dont ont fait preuve de nombreuses économies face aux grands défis des dernières années. Tout à fait d’accord avec ces commentaires, j’ai également noté le début robuste de 2023 sur les marchés financiers, tant pour les actions que pour les obligations, les produits de base et, oui, même les cryptomonnaies, ce qui laisse entendre que les investisseurs augmentent les chances que l’économie atteigne l’objectif difficile d’un atterrissage en douceur au cours de la prochaine année. Même si ce n’est pas notre scénario de référence, il est certainement encourageant de constater que l’inflation sous-jacente semble diminuer et que la croissance des salaires demeure modérée, ce qui augmente les chances d’un résultat plus positif pour l’économie et les marchés cette année.
Passez en revue des renseignements importants (disponible en anglais seulement).
Douglas Porter
Économiste en chef et directeur général
416-359-4887
Douglas Porter possède plus de 30 ans d’expérience dans l’analyse des économies et des marchés financiers mondiaux. Comme &e…(..)
Voir le profil complet >Pour la première fois en trois ans, l’Economic Club of Canada a tenu son événement annuel sur les perspectives économiques en personne ce matin. (Veuillez vous abstenir de faire des commentaires sur le choix d’un vendredi 13 pour la tenue de cet événement.) Présenté comme une rencontre des plus grands esprits économiques au Canada, et de moi-même, il a réuni les économistes en chef des plus grandes banques à charte, où ils ont examiné les perspectives des économies et des marchés financiers canadiens et mondiaux pour l’année à venir. La participation a été excellente (plus de 800 personnes), malgré la météo difficile et la faible fréquentation habituelle au centre-ville le vendredi. Cette forte participation reflète sans doute l’intérêt exceptionnellement vif pour les perspectives, étant donné les nombreux obstacles auxquels fait face l’économie mondiale. Voici donc quelques-uns des principaux enjeux abordés au cours de la séance et certains des points de vue exprimés.
Récession ou pas?
S’attaquant d’emblée à l’éléphant dans la pièce, les intervenants ont tourné autour des prévisions du PIB, mais le consensus était que même si nous ne vivions pas une véritable récession, la croissance serait minimale cette année. Notre scénario officiel est celui d’une récession superficielle, et nous nous situons dans la partie inférieure du consensus qui prévoit une croissance nulle du PIB au Canada et aux États-Unis cette année (la prévision moyenne est maintenant de 0,4 % pour le Canada, après environ 3,5 % l’an dernier). Cependant, à vrai dire, les probabilités d’un très attendu atterrissage en douceur augmentent de jour en jour en raison de la baisse de l’inflation sous-jacente aux États-Unis. Cette semaine, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse modérée pour le troisième mois consécutif, ce qui a alimenté les rumeurs d’un heureux dénouement dans la foulée du rapport favorable sur l’emploi de la semaine dernière (croissance stable de l’emploi, ralentissement des hausses de salaire).
La Banque du Canada et la Fed iront-elles trop loin?
Le risque le plus souvent cité était que les décideurs auraient effectivement tort de trop resserrer, plutôt que trop peu. Même nous, qui avons constamment été dans la partie supérieure des prévisions consensuelles d’inflation au cours des deux dernières années, avons été impressionnés par les récentes tendances inflationnistes aux États-Unis (nous avons réduit notre prévision de l’IPC aux États-Unis cette semaine, pour nous rapprocher du consensus). Néanmoins, nous ne croyons pas que les banques centrales aient encore exagéré. Les taux d’intérêt à court terme sont toujours inférieurs aux tendances inflationnistes, et la vigueur soutenue du marché de l’emploi ne donne certainement pas l’impression que les taux sont allés trop loin. Cela dit, nous pensons officiellement que la Banque du Canada ne fera qu’une seule nouvelle hausse de 25 points de base ce mois-ci, avant de rester sur la touche pour le reste de 2023. De même, nous prévoyons désormais des hausses de 25 pdb de la part de la Fed lors de ses deux premières réunions (auparavant, nous avions prévu une hausse de 50 pdb le 1er février), puis une pause pour le reste de l’année. Nous croyons que cela suffira à juguler l’inflation. Si les banques centrales ressentent le besoin d’en faire plus, alors oui, elles finiront par aller « trop loin ».
Quelle économie est plus à risque? Celle du Canada ou des États-Unis?
Il n’y a pas eu de consensus sur cette question, et nos prévisions indiquent que les deux économies sont à l’égalité cette année sur le plan de la croissance. Un point de vue très raisonnable qui a été soulevé était qu’en raison du niveau beaucoup plus élevé d’endettement des ménages au Canada et de la dépendance beaucoup plus grande à l’égard du logement, il est évident que le Canada est plus à risque dans la foulée des hausses de taux les plus énergiques depuis des décennies. À l’inverse, la croissance démographique beaucoup plus forte avantage les perspectives des dépenses de consommation au Canada, tout comme le fait qu’il y a encore du rattrapage à faire par rapport aux restrictions des trois dernières années.
J’ai également souligné que les perspectives budgétaires pourraient favoriser le Canada à court terme : les finances se sont rapidement redressées ici, en partie grâce au boom des produits de base, et les provinces ont déployé un soutien impressionnant, tandis qu’Ottawa a encore de nombreuses priorités en matière de dépenses à moyen terme. D’un autre côté, le déficit budgétaire des États-Unis s’est encore creusé pour atteindre plus de 1 400 milliards de dollars (ou 5,6 % du PIB) au cours des 12 derniers mois, et tous les regards se tournent vers une confrontation potentielle au sujet du plafond de la dette plus tard cette année, en particulier après la lutte pour l’élection d’un président à la Chambre des représentants la semaine dernière.
Pourquoi le huard éprouve-t-il des difficultés et va-t-il s’améliorer?
Aucune monnaie-marchandise n’a prospéré l’an dernier, même lorsque les prix des ressources ont monté en flèche à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Elles ont ensuite été malmenées au deuxième semestre de 2022 en raison des inquiétudes grandissantes à l’égard de l’économie mondiale et de l’effondrement des produits de base. Dans la plupart des cas, il s’agissait d’une histoire liée au dollar américain, car le billet vert a tout simplement écrasé toutes les devises. Mais le huard a même perdu du terrain par rapport à l’euro l’année dernière, ce qui n’est pas ce à quoi on pourrait s’attendre compte tenu des énormes défis énergétiques auxquels font face les économies européennes. La plupart des monnaies-marchandises ont commencé cette année sur des bases légèrement meilleures, soutenues par la réouverture de la Chine et des perspectives un peu plus modérées pour la politique de la Fed. Nous nous attendons à ce que le dollar canadien se raffermisse légèrement cette année, mais avec une cible de fin d’année d’environ 1,30 $ (un peu moins de 77 cents).
Les produits de base soutiendront-ils les marchés nationaux?
Il ne s’agit pas d’un cycle normal, et certaines des hypothèses standard du manuel ne fonctionneront pas cette fois-ci. L’une des bizarreries potentielles est que les prix des produits de base pourraient étonnamment bien se maintenir, même dans un contexte de ralentissement marqué de l’économie mondiale. Voici quelques facteurs favorables aux prix des ressources : 1) les changements de politique en Chine, qu’il s’agisse de la réouverture ou de l’orientation générale vers des mesures plus favorables à la croissance au cours des dernières semaines; 2) l’affaiblissement du dollar américain; 3) la demande pour certains produits de base (p. ex., le cuivre, le nickel et le lithium) en raison de la transition énergétique et 4) les facteurs spécifiques liés à l’offre, comme le conflit en Ukraine ou la détermination de l’OPEP à maintenir la fermeté des prix du brut. La remontée récente des prix du cuivre est particulièrement remarquable, ce qui soulève à tout le moins des doutes quant à la possibilité d’une récession mondiale.
Le Canada est-il dans une bulle immobilière?
En bref, la réponse a été « plus maintenant ». À l’échelle nationale, les prix affichent des baisses dans les deux chiffres par rapport au sommet record atteint en février dernier, et elles sont beaucoup plus importantes dans de nombreuses villes de l’Ontario (qui ont été les plus touchées par les hausses faramineuses lors de la pandémie). Bien que la plupart des conférenciers s’attendent à d’autres baisses des prix cette année, étant donné que le marché digère mieux la forte hausse des taux d’intérêt, certains se sont montrés très optimistes quant aux perspectives à moyen terme, en grande partie en raison de la vigueur soutenue de la croissance démographique. La question de savoir dans quelle mesure l’insuffisance de l’offre était à l’origine de la flambée des prix a fait l’objet d’un débat. Comme d’habitude, nous avons fait valoir que la surchauffe de la demande en était la cause première et que la nouvelle offre était en fait assez robuste (en soulignant également le nombre record de plus de 300 000 unités en construction).
Qu’est-ce qui vous empêche de dormir?
Parmi les préoccupations à plus long terme, mentionnons le piètre rendement de la productivité au Canada, l’absence de planification pour faire face à la forte croissance démographique, la possibilité évidente que l’inflation nous surprenne tous encore une fois, ce qui nécessiterait des mesures beaucoup plus vigoureuses de la part des banques centrales, et la perspective d’un atterrissage beaucoup plus difficile pour l’économie. Pour terminer sur une note joyeuse, j’ai laissé entendre que toutes ces préoccupations économiques sont mineures par rapport à certains des risques géopolitiques auxquels l’économie mondiale pourrait être confrontée dans les années à venir, qu’ils proviennent de la Chine, de la Russie, de l’Iran ou de la Corée du Nord.
Quelque chose de positif à ajouter pour conclure?
Ne voulant pas terminer sur une note négative, quelques-uns ont souligné la très bonne santé du marché de l’emploi ainsi que l’incroyable résilience dont ont fait preuve de nombreuses économies face aux grands défis des dernières années. Tout à fait d’accord avec ces commentaires, j’ai également noté le début robuste de 2023 sur les marchés financiers, tant pour les actions que pour les obligations, les produits de base et, oui, même les cryptomonnaies, ce qui laisse entendre que les investisseurs augmentent les chances que l’économie atteigne l’objectif difficile d’un atterrissage en douceur au cours de la prochaine année. Même si ce n’est pas notre scénario de référence, il est certainement encourageant de constater que l’inflation sous-jacente semble diminuer et que la croissance des salaires demeure modérée, ce qui augmente les chances d’un résultat plus positif pour l’économie et les marchés cette année.
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