Ventes d’habitations existantes et mises en chantier au Canada (mai) – Coup d’œil sur l’offre
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La Banque du Canada a enfin réduit son taux d’intérêt directeur. La réaction du marché immobilier s’est surtout matérialisée par une hausse du nombre d’inscriptions, et non de ventes – levez la main si vous aviez misé là-dessus. L’activité qui a précédé cette réunion de mai était effectivement morose, et rien n’indique que cela a changé au cours de la première quinzaine de juin. Dans l’ensemble, les ventes, après désaisonnalisation, ont diminué de 0,6 % en mai, soit une baisse de 5,9 % par rapport à l’année précédente. Le niveau des ventes reste modéré, mais est en grande partie stable, et se situe au bas de la fourchette observée avant la pandémie de COVID-19.
Entre-temps, les nouvelles inscriptions ont de nouveau légèrement augmenté, affichant une hausse de 13,5 % par rapport à il y a un an. Les nouvelles inscriptions ne sont pas incontrôlables, mais elles sont revenues à la moyenne de la dernière décennie après avoir été extrêmement faibles à la même période l’an dernier. En revanche, les ventes sont inférieures de 13 % à la moyenne sur dix ans, ce qui conduit à une augmentation graduelle des stocks sur le marché de la revente. L’offre d’habitation sur le marché au cours du mois (rajustée en fonction du rythme des ventes) a de nouveau augmenté pour s’établir à 4,4, soit le niveau le plus élevé en quatre ans. Bien entendu, les chiffres nationaux masquent certaines variations à la hausse au niveau régional. Bien que le marché de l’Alberta soit toujours exceptionnellement tendu (les stocks s’élèvent à 2,4 mois), celui de la Colombie-Britannique s’est assoupli (avec un peu moins de 6 mois de stocks), tandis que le marché de l’Ontario est celui qui semble se relâcher le plus rapidement à l’heure actuelle (affichant des stocks de 4,2 mois contre seulement 2,0 mois à la même période l’année dernière). De plus, les stocks de copropriétés existantes dans la région du Grand Toronto n’ont jamais été aussi élevés.
Comme le ratio ventes-nouvelles inscriptions a légèrement fléchi pour s’établir à 52,8 % en mai, une légère pression à la baisse sur les prix se poursuit à l’échelle nationale. Le prix de référence a chuté de 0,2 % au cours du mois, et de 2,4 % par rapport aux niveaux d’il y a un an. Calgary demeure le marché le plus important au Canada, le ratio ventes-nouvelles inscriptions s’établissant à 74 %, malgré un assouplissement au cours des derniers mois. Les prix continuent leur ascension vers des niveaux records, en hausse de 9,8 % sur 12 mois, allant à l’encontre des tendances nationales. Les prix continuent de suivre des tendances beaucoup plus modérées à Vancouver (+2,3 % sur 12 mois) et à Toronto (-3,5 % sur 12 mois). Le marché de Montréal demeure en grande partie stable, les prix évoluant latéralement depuis le milieu de 2023.
Dans l’ensemble, le marché de la revente d’habitations a été modéré dans une grande partie du pays en mai, avant une première baisse du taux directeur de la Banque du Canada, entamant d’un nouveau cycle. La Banque surveillera évidemment l’évolution des conditions après cette baisse, mais jusqu’à présent, rien ne suggère un rebond significatif de l’activité ou des prix. Pour comprendre pourquoi le rebond n’a pas eu lieu, nous vous recommandons de consulter l’analyse suivante : Vers une hausse ou une baisse du marché de l’habitation au Canada? (en englais seulement).
Dans une publication distincte... Les mises en chantier au Canada ont atteint 264 500 unités annualisées en mai, soit le meilleur résultat depuis septembre. La moyenne sur 12 mois s’établit donc à 251 000, ce qui représente une baisse par rapport au sommet de 273 000 atteint à la fin de 2021, mais reflète un niveau toujours soutenu des activités de construction. De plus, l’élan observé au cours des six derniers mois se maintient juste en dessous de la barre des 250 000. Il s’agit d’un niveau de production solide compte tenu des conditions de marché difficiles, les constructeurs faisant de leur mieux pour répondre à une demande démographique effrénée. À l’heure actuelle, le nombre d’unités en construction est proche de sommets records en termes absolus, et équivalent au boom de la construction des années 1970, proportionnellement à la population adulte. Deux points importants sont à retenir : Tout d’abord, nous ne pouvons pas doubler ou tripler le taux de construction à partir de ces niveaux – en partant du principe que cela est perceptible par tout le monde. Deuxièmement, il y a un flux constant de projets en cours (principalement des copropriétés) qui pourraient se heurter aux conditions déjà fragiles du marché de la revente. Cela signifie un plafonnement des prix et même une atténuation de la hausse des loyers.
Consultez les graphiques à l’appui (en englais seulement).
Passez en revue les renseignements importants (en englais seulement)
Robert Kavcic s’est joint à la Banque de Montréal en 2006. Il joue un rôle clé dans l’analyse des tendances économique…(..)
Voir le profil complet >La Banque du Canada a enfin réduit son taux d’intérêt directeur. La réaction du marché immobilier s’est surtout matérialisée par une hausse du nombre d’inscriptions, et non de ventes – levez la main si vous aviez misé là-dessus. L’activité qui a précédé cette réunion de mai était effectivement morose, et rien n’indique que cela a changé au cours de la première quinzaine de juin. Dans l’ensemble, les ventes, après désaisonnalisation, ont diminué de 0,6 % en mai, soit une baisse de 5,9 % par rapport à l’année précédente. Le niveau des ventes reste modéré, mais est en grande partie stable, et se situe au bas de la fourchette observée avant la pandémie de COVID-19.
Entre-temps, les nouvelles inscriptions ont de nouveau légèrement augmenté, affichant une hausse de 13,5 % par rapport à il y a un an. Les nouvelles inscriptions ne sont pas incontrôlables, mais elles sont revenues à la moyenne de la dernière décennie après avoir été extrêmement faibles à la même période l’an dernier. En revanche, les ventes sont inférieures de 13 % à la moyenne sur dix ans, ce qui conduit à une augmentation graduelle des stocks sur le marché de la revente. L’offre d’habitation sur le marché au cours du mois (rajustée en fonction du rythme des ventes) a de nouveau augmenté pour s’établir à 4,4, soit le niveau le plus élevé en quatre ans. Bien entendu, les chiffres nationaux masquent certaines variations à la hausse au niveau régional. Bien que le marché de l’Alberta soit toujours exceptionnellement tendu (les stocks s’élèvent à 2,4 mois), celui de la Colombie-Britannique s’est assoupli (avec un peu moins de 6 mois de stocks), tandis que le marché de l’Ontario est celui qui semble se relâcher le plus rapidement à l’heure actuelle (affichant des stocks de 4,2 mois contre seulement 2,0 mois à la même période l’année dernière). De plus, les stocks de copropriétés existantes dans la région du Grand Toronto n’ont jamais été aussi élevés.
Comme le ratio ventes-nouvelles inscriptions a légèrement fléchi pour s’établir à 52,8 % en mai, une légère pression à la baisse sur les prix se poursuit à l’échelle nationale. Le prix de référence a chuté de 0,2 % au cours du mois, et de 2,4 % par rapport aux niveaux d’il y a un an. Calgary demeure le marché le plus important au Canada, le ratio ventes-nouvelles inscriptions s’établissant à 74 %, malgré un assouplissement au cours des derniers mois. Les prix continuent leur ascension vers des niveaux records, en hausse de 9,8 % sur 12 mois, allant à l’encontre des tendances nationales. Les prix continuent de suivre des tendances beaucoup plus modérées à Vancouver (+2,3 % sur 12 mois) et à Toronto (-3,5 % sur 12 mois). Le marché de Montréal demeure en grande partie stable, les prix évoluant latéralement depuis le milieu de 2023.
Dans l’ensemble, le marché de la revente d’habitations a été modéré dans une grande partie du pays en mai, avant une première baisse du taux directeur de la Banque du Canada, entamant d’un nouveau cycle. La Banque surveillera évidemment l’évolution des conditions après cette baisse, mais jusqu’à présent, rien ne suggère un rebond significatif de l’activité ou des prix. Pour comprendre pourquoi le rebond n’a pas eu lieu, nous vous recommandons de consulter l’analyse suivante : Vers une hausse ou une baisse du marché de l’habitation au Canada? (en englais seulement).
Dans une publication distincte... Les mises en chantier au Canada ont atteint 264 500 unités annualisées en mai, soit le meilleur résultat depuis septembre. La moyenne sur 12 mois s’établit donc à 251 000, ce qui représente une baisse par rapport au sommet de 273 000 atteint à la fin de 2021, mais reflète un niveau toujours soutenu des activités de construction. De plus, l’élan observé au cours des six derniers mois se maintient juste en dessous de la barre des 250 000. Il s’agit d’un niveau de production solide compte tenu des conditions de marché difficiles, les constructeurs faisant de leur mieux pour répondre à une demande démographique effrénée. À l’heure actuelle, le nombre d’unités en construction est proche de sommets records en termes absolus, et équivalent au boom de la construction des années 1970, proportionnellement à la population adulte. Deux points importants sont à retenir : Tout d’abord, nous ne pouvons pas doubler ou tripler le taux de construction à partir de ces niveaux – en partant du principe que cela est perceptible par tout le monde. Deuxièmement, il y a un flux constant de projets en cours (principalement des copropriétés) qui pourraient se heurter aux conditions déjà fragiles du marché de la revente. Cela signifie un plafonnement des prix et même une atténuation de la hausse des loyers.
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