Ventes de maisons existantes et mises en chantier au Canada (mai) – L’élan du printemps
-
Signet
-
Imprimer
- Mots-clés :
Les conditions du marché de l’habitation étaient très fermes en mai, et les prix dans de nombreux marchés augmentaient considérablement. À l’échelle régionale, l’élan est généralisé. En mai, les ventes de maisons existantes ont augmenté de 5,1 % après désaisonnalisation, soit la quatrième augmentation mensuelle consécutive. Par conséquent, l’activité a augmenté de 1,4 % par rapport à il y a un an, ce qui correspond au premier résultat positif depuis le milieu de 2021. Le niveau d’activité est maintenant conforme à celui observé au cours des trois années précédant la pandémie. Entre-temps, les nouvelles inscriptions affichent un certain regain, en hausse de 6,8 % (après désaisonnalisation) en mai, mais elles sont toujours en baisse de plus de 13 % par rapport à il y a un an et sont inférieures d’environ 16 % à la moyenne sur trois ans avant la pandémie de COVID-19. Ainsi, bien qu’il y ait certains signes avant-coureurs d’un meilleur flux d’inscriptions, la pénurie a, jusqu’à présent, resserré le marché.
Le ratio ventes-nouvelles inscriptions a légèrement baissé pour s’établir à 67,9 % en mai, mais il demeure serré par rapport aux normes historiques et en hausse par rapport au creux de 50,8 % l’été dernier, lorsque les prix se redressaient fortement. Au rythme actuel des ventes, il n’y a toujours que 3,1 mois d’inventaire sur le marché, ce qui reflète également les conditions difficiles. Nous avons documenté en détail à d’autres occasions les nombreuses raisons pour lesquelles les inscriptions sont retenues – aucune vente forcée, marché locatif vigoureux pour les investisseurs, moins de mobilité en raison de la hausse des taux hypothécaires – et il reste peu de mouvement à cet égard.
Tout cela fait en sorte que les prix augmentent de nouveau, le prix moyen des transactions ayant augmenté de 3,2 % sur 12 mois, ce qui correspond au premier gain depuis la correction lancée au début de l’année dernière. L’indice des prix des propriétés MLS est toujours en baisse de 8,7 % sur 12 mois, mais nous avons maintenant constaté deux augmentations consécutives d’un mois à l’autre pour une moyenne annualisée de 27 %. Maintenant, à quel moment exactement le marché a-t-il reculé et a-t-il recommencé à augmenter? En mars. Ou encore, dès que la Banque du Canada a interrompu sa campagne de hausse de taux.
Quelle est la situation actuelle? Rappelez-vous comment nous en sommes arrivés là : D’abord, la Banque du Canada réduit les taux à des creux historiques et promet de les y maintenir : l’activité du marché de l’habitation est effrénée. Ensuite, elle commence à augmenter les taux : l’activité du marché de l’habitation est paralysée. Finalement, elle suspend les hausses de taux, indiquant clairement aux Canadiens que le pire est passé : l’activité du marché de l’habitation reprend de la vigueur rapidement. À la suite de cette logique sophistiquée, il est raisonnable de croire que la dernière hausse des taux de 25 points de base (pdb) de la Banque du Canada atténuera un peu la psychologie du marché et freinera l’activité récente. Au même moment, des ventes d’obligations ont fait grimper les taux des obligations du gouvernement du Canada et, par le fait même, les taux des prêts hypothécaires à taux fixe à court terme, qui sont devenus très populaires (et ont offert un certain répit) pendant cette reprise du marché. Nous soupçonnons que, alors que la Banque du Canada continue de lutter contre l’inflation (et qu’elle a signalé une prise de conscience de cette vigueur renouvelée du marché de l’habitation), l’élan récent se résorbera et se stabilisera tout au long du reste de l’année.
Dans une autre publication, les mises en chantier au Canada ont fortement chuté pour s’établir à 202 500 unités annualisées en mai, soit le plus faible résultat mensuel en trois ans (c.-à-d. depuis le creux de la pandémie). Bien qu’il s’agisse en partie d’un retour sur la vigueur du mois précédent, nous avons manifestement constaté un ralentissement des mises en chantier, la moyenne sur trois mois étant maintenant de 229 000; sur six mois de 230 000; et sur 12 mois de 252 000. Cela déconcertera les décideurs qui insistent pour doubler la construction de nouvelles habitations, mais cela est tout à fait indiqué de notre point de vue. Autrement dit, un secteur qui fonctionnait déjà à plein rendement est maintenant aux prises avec des taux d’intérêt plus élevés et une baisse de la demande en préventes (c.-à-d. des investisseurs). Les mises en chantier sont toujours en baisse cette année par rapport au nombre record de 262 000 de l’an dernier.
Table 1 - Canada — Ventes de maisons existantes
(% de variation)
Mai 2023 |
Ventes d’un mois à l’autre1 |
Ventes sur 12 mois |
Cumul pour l’année en cours |
Prix sur 12 mois |
Prix depuis le début de l’année |
---|---|---|---|---|---|
Canada |
5,1 |
1,4 |
-25,2 |
3,2 |
-9,2 |
Calgary |
6,0 |
-1,0 |
-31,3 |
5,1 |
0,2 |
Regina |
13,4 |
-5,7 |
-15,9 |
-6,0 |
-6,0 |
Montreal |
8,1 |
-8,2 |
-25,2 |
-3,5 |
-5,7 |
Vancouver |
7,5 |
15,7 |
-29,8 |
2,8 |
-3,6 |
Halifax |
1,8 |
-17,3 |
-26,6 |
2,5 |
-3,8 |
Winnipeg |
5,8 |
-11,8 |
-21,6 |
-9,0 |
-9,0 |
Edmonton |
11,2 |
-7,5 |
-30,7 |
-1,5 |
-6,5 |
Ottawa |
7,5 |
5,9 |
-24,7 |
-6,5 |
-10,7 |
Toronto |
5,2 |
23,8 |
-23,6 |
-1,4 |
-11,0 |
Indice MLS des prix des propriétés (national) |
-8,6 | -12,8 | |||
1(résultats désaisonnalisés) |
Source: BMO Economics, Haver Analytics, CREA
Table 2 - Canada — Mises en chantier
(milliers d’unités : taux annuels)
|
Mai |
Avril |
Mars |
12-mnth avg. |
year ago |
---|---|---|---|---|---|
Mises en chantier | 202,5 | 261,4 | 213,5 | 252,0 | 279,4 |
(variation mensuelle en %) |
-22,5 | 22,4 | -11,6 | ||
Individuelles urbaines |
43,0 | 40,4 | 40,9 | 50,3 | 61,7 |
Résidences multifamiliales |
139,9 | 201,2 | 151,4 | 180,0 | 200,1 |
Canada Atlantique | 10,8 | 12,0 | 7,9 | 11,5 | 22,9 |
Québec | 30,6 | 37,4 | 35,7 | 46,6 | 66,3 |
Ontario |
72,7 | 115,6 | 80,0 | 97,9 | 89,8 |
Manitoba & Saskatchewan |
10,9 | 8,0 | 11,5 | 11,7 | 12,0 |
Alberta |
37,1 | 27,5 | 26,8 | 34,3 | 46,7 |
Colombie-Britanique | 40,5 | 60,8 | 51,6 | 50,0 | 41,7 |
Source: BMO Economics, Haver Analytics
Passez en revue des renseignements importants (disponible en anglais seulement).
Robert Kavcic s’est joint à la Banque de Montréal en 2006. Il joue un rôle clé dans l’analyse des tendances économique…(..)
Voir le profil complet >Les conditions du marché de l’habitation étaient très fermes en mai, et les prix dans de nombreux marchés augmentaient considérablement. À l’échelle régionale, l’élan est généralisé. En mai, les ventes de maisons existantes ont augmenté de 5,1 % après désaisonnalisation, soit la quatrième augmentation mensuelle consécutive. Par conséquent, l’activité a augmenté de 1,4 % par rapport à il y a un an, ce qui correspond au premier résultat positif depuis le milieu de 2021. Le niveau d’activité est maintenant conforme à celui observé au cours des trois années précédant la pandémie. Entre-temps, les nouvelles inscriptions affichent un certain regain, en hausse de 6,8 % (après désaisonnalisation) en mai, mais elles sont toujours en baisse de plus de 13 % par rapport à il y a un an et sont inférieures d’environ 16 % à la moyenne sur trois ans avant la pandémie de COVID-19. Ainsi, bien qu’il y ait certains signes avant-coureurs d’un meilleur flux d’inscriptions, la pénurie a, jusqu’à présent, resserré le marché.
Le ratio ventes-nouvelles inscriptions a légèrement baissé pour s’établir à 67,9 % en mai, mais il demeure serré par rapport aux normes historiques et en hausse par rapport au creux de 50,8 % l’été dernier, lorsque les prix se redressaient fortement. Au rythme actuel des ventes, il n’y a toujours que 3,1 mois d’inventaire sur le marché, ce qui reflète également les conditions difficiles. Nous avons documenté en détail à d’autres occasions les nombreuses raisons pour lesquelles les inscriptions sont retenues – aucune vente forcée, marché locatif vigoureux pour les investisseurs, moins de mobilité en raison de la hausse des taux hypothécaires – et il reste peu de mouvement à cet égard.
Tout cela fait en sorte que les prix augmentent de nouveau, le prix moyen des transactions ayant augmenté de 3,2 % sur 12 mois, ce qui correspond au premier gain depuis la correction lancée au début de l’année dernière. L’indice des prix des propriétés MLS est toujours en baisse de 8,7 % sur 12 mois, mais nous avons maintenant constaté deux augmentations consécutives d’un mois à l’autre pour une moyenne annualisée de 27 %. Maintenant, à quel moment exactement le marché a-t-il reculé et a-t-il recommencé à augmenter? En mars. Ou encore, dès que la Banque du Canada a interrompu sa campagne de hausse de taux.
Quelle est la situation actuelle? Rappelez-vous comment nous en sommes arrivés là : D’abord, la Banque du Canada réduit les taux à des creux historiques et promet de les y maintenir : l’activité du marché de l’habitation est effrénée. Ensuite, elle commence à augmenter les taux : l’activité du marché de l’habitation est paralysée. Finalement, elle suspend les hausses de taux, indiquant clairement aux Canadiens que le pire est passé : l’activité du marché de l’habitation reprend de la vigueur rapidement. À la suite de cette logique sophistiquée, il est raisonnable de croire que la dernière hausse des taux de 25 points de base (pdb) de la Banque du Canada atténuera un peu la psychologie du marché et freinera l’activité récente. Au même moment, des ventes d’obligations ont fait grimper les taux des obligations du gouvernement du Canada et, par le fait même, les taux des prêts hypothécaires à taux fixe à court terme, qui sont devenus très populaires (et ont offert un certain répit) pendant cette reprise du marché. Nous soupçonnons que, alors que la Banque du Canada continue de lutter contre l’inflation (et qu’elle a signalé une prise de conscience de cette vigueur renouvelée du marché de l’habitation), l’élan récent se résorbera et se stabilisera tout au long du reste de l’année.
Dans une autre publication, les mises en chantier au Canada ont fortement chuté pour s’établir à 202 500 unités annualisées en mai, soit le plus faible résultat mensuel en trois ans (c.-à-d. depuis le creux de la pandémie). Bien qu’il s’agisse en partie d’un retour sur la vigueur du mois précédent, nous avons manifestement constaté un ralentissement des mises en chantier, la moyenne sur trois mois étant maintenant de 229 000; sur six mois de 230 000; et sur 12 mois de 252 000. Cela déconcertera les décideurs qui insistent pour doubler la construction de nouvelles habitations, mais cela est tout à fait indiqué de notre point de vue. Autrement dit, un secteur qui fonctionnait déjà à plein rendement est maintenant aux prises avec des taux d’intérêt plus élevés et une baisse de la demande en préventes (c.-à-d. des investisseurs). Les mises en chantier sont toujours en baisse cette année par rapport au nombre record de 262 000 de l’an dernier.
Table 1 - Canada — Ventes de maisons existantes
(% de variation)
Mai 2023 |
Ventes d’un mois à l’autre1 |
Ventes sur 12 mois |
Cumul pour l’année en cours |
Prix sur 12 mois |
Prix depuis le début de l’année |
---|---|---|---|---|---|
Canada |
5,1 |
1,4 |
-25,2 |
3,2 |
-9,2 |
Calgary |
6,0 |
-1,0 |
-31,3 |
5,1 |
0,2 |
Regina |
13,4 |
-5,7 |
-15,9 |
-6,0 |
-6,0 |
Montreal |
8,1 |
-8,2 |
-25,2 |
-3,5 |
-5,7 |
Vancouver |
7,5 |
15,7 |
-29,8 |
2,8 |
-3,6 |
Halifax |
1,8 |
-17,3 |
-26,6 |
2,5 |
-3,8 |
Winnipeg |
5,8 |
-11,8 |
-21,6 |
-9,0 |
-9,0 |
Edmonton |
11,2 |
-7,5 |
-30,7 |
-1,5 |
-6,5 |
Ottawa |
7,5 |
5,9 |
-24,7 |
-6,5 |
-10,7 |
Toronto |
5,2 |
23,8 |
-23,6 |
-1,4 |
-11,0 |
Indice MLS des prix des propriétés (national) |
-8,6 | -12,8 | |||
1(résultats désaisonnalisés) |
Source: BMO Economics, Haver Analytics, CREA
Table 2 - Canada — Mises en chantier
(milliers d’unités : taux annuels)
|
Mai |
Avril |
Mars |
12-mnth avg. |
year ago |
---|---|---|---|---|---|
Mises en chantier | 202,5 | 261,4 | 213,5 | 252,0 | 279,4 |
(variation mensuelle en %) |
-22,5 | 22,4 | -11,6 | ||
Individuelles urbaines |
43,0 | 40,4 | 40,9 | 50,3 | 61,7 |
Résidences multifamiliales |
139,9 | 201,2 | 151,4 | 180,0 | 200,1 |
Canada Atlantique | 10,8 | 12,0 | 7,9 | 11,5 | 22,9 |
Québec | 30,6 | 37,4 | 35,7 | 46,6 | 66,3 |
Ontario |
72,7 | 115,6 | 80,0 | 97,9 | 89,8 |
Manitoba & Saskatchewan |
10,9 | 8,0 | 11,5 | 11,7 | 12,0 |
Alberta |
37,1 | 27,5 | 26,8 | 34,3 | 46,7 |
Colombie-Britanique | 40,5 | 60,8 | 51,6 | 50,0 | 41,7 |
Source: BMO Economics, Haver Analytics
Passez en revue des renseignements importants (disponible en anglais seulement).
À lire ensuite
La hausse des taux touche les ménages
Shelly Kaushik | 23 juin 2023 | Perspectives Sur L’Économie, Immobilier Commercial
Au Canada, le ratio d’endettement des ménages a augmenté de 2,8 points de pourcentage pour s’établir à 1…
Continuer à lire>Ressources les plus récentes
Dites-nous trois choses simples pour
personnaliser votre expérience.
Les produits bancaires doivent être approuvés et sont fournis au Canada par la Banque de Montréal, une société membre de la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC).
BMO Entreprises est une appellation commerciale utilisée au Canada par la Banque de Montréal, qui est membre de la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC).
BMO Marchés des capitaux est un nom commercial utilisé par BMO Groupe financier pour les services de vente en gros de la Banque de Montréal, de BMO Bank N.A. (membre de la FDIC), de Bank of Montreal Europe Plc et de Bank of Montreal (China) Co. Ltd., pour les services de courtage auprès des clients institutionnels de BMO Capital Markets Corp. (membre de la FINRA et de la SIPC) et les services de courtage d'agence de Clearpool Execution Services, LLC (membre la FINRA et de la SIPC) aux États-Unis, ainsi que pour les services de courtage auprès des clients institutionnels de BMO Nesbitt Burns Inc. (membre de l’Organisme canadien de réglementation des investissements , et membre du Fonds canadien de protection des épargnants) au Canada et en Asie, de Bank of Montreal Europe Plc (autorisée et réglementée par la Central Bank of Ireland) en Europe et de BMO Capital Markets Limited (autorisée et réglementée par la Financial Conduct Authority) au Royaume-Uni et en Australie, ainsi que pour les services-conseils en matière d’établissement de crédits carbone, de durabilité et de solutions pour l’environnement de Banque de Montréal, de BMO Radicle Inc., et de Carbon Farmers Australia Pty Ltd. (ACN 136 799 221 AFSL 430135) en Australie. « Nesbitt Burns » est une marque de commerce déposée de BMO Nesbitt Burns Inc., utilisée sous licence. « BMO Marchés des capitaux » est une marque de commerce de la Banque de Montréal, utilisée sous licence. « BMO (le médaillon contenant le M souligné) » est une marque de commerce déposée de la Banque de Montréal, utilisée sous licence.Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à la personne morale autorisée à faire des affaires sur votre territoire.
MD Marque de commerce déposée de la Banque de Montréal aux États-Unis, au Canada et partout ailleurs.
MC Marque de commerce de la Banque de Montréal aux États-Unis et au Canada.
Le contenu des articles publiés sur ce site Web se veut un commentaire général sur le marché. Les opinions, les estimations et les projections contenues dans ces articles, le cas échéant, sont celles des auteurs et peuvent différer de celles d’autres employés et sociétés affiliées de BMO Entreprises. BMO Entreprises déploie tous les efforts pour s’assurer que le contenu du présent document est tiré de sources considérées comme fiables et que les données et les opinions sont exactes et complètes. Toutefois, les auteurs et BMO Entreprises ne sont aucunement responsables des erreurs ou des omissions et ne garantissent pas l’exactitude ou l’exhaustivité du contenu. Ces articles sont fournis à titre informatif seulement.
La Banque de Montréal et ses sociétés affiliées ne fournissent pas de conseils fiscaux, juridiques ou comptables. Ce document a été préparé à titre d’information seulement. Il ne constitue pas des conseils fiscaux, juridiques ou comptables et ne devrait pas être considéré comme tels. Vous devez consulter vos propres conseillers fiscaux, juridiques et comptables avant d’effectuer une transaction.
Les sites Web de tiers peuvent avoir des politiques de confidentialité et de sécurité différentes de BMO. Les liens vers d’autres sites Web ne constituent pas une recommandation ni une approbation de ceux-ci. Veuillez prendre connaissance des politiques de confidentialité et de sécurité des sites Web rejoints à partir des liens contenus dans les sites Web de BMO.