Renseignements sur le marché canadien de l’habitation : novembre 2024
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Nous avons un pouls
Le marché canadien de l’habitation retrouve de la vigueur, l’activité s’étant accélérée en raison des réductions cumulatives de taux d’intérêt de la Banque du Canada et de l’augmentation des stocks disponibles. Les volumes de ventes ont rebondi par rapport aux creux de l’an dernier, les prix se sont stabilisés dans de nombreuses régions et les marchés favorables aux acheteurs disparaissent carrément. La poursuite de l’assouplissement de la Banque du Canada et des règles hypothécaires (à partir du 15 décembre) devrait permettre au marché de rester soutenu jusqu’en 2025, même si l’accélération n’est pas aussi spectaculaire que lors ses cycles précédents.
En octobre, les ventes de maisons existantes au Canada ont augmenté de 7,7 % après désaisonnalisation et ont enregistré une forte hausse de 30 % par rapport à il y a un an. À vrai dire, les mois d’octobre et de novembre derniers ont été très faibles si l’on tient compte de la saisonnalité, mais il est clair que l’activité a augmenté grâce à une plus grande sélection et à des coûts d’emprunt moins élevés. Les réductions de prix dans certains segments ont également permis au marché de mieux compenser à mesure que l’écart entre les cours acheteur et vendeur se réduisant. Entre-temps, les nouvelles inscriptions ont reculé de 3,5 % en octobre (après désaisonnalisation), mais ont tout de même augmenté de 7,4 % par rapport à il y a un an. Le flux d’inscriptions est solide par rapport aux normes de la dernière décennie, le nombre d’inscriptions en octobre ayant dépassé d’environ 6 % la moyenne sur 10 ans. Mais les stocks d’habitations sur le marché sont demeurés relativement stables à l’échelle nationale.
L’offre mensuelle de maisons à vendre a chuté à 3,7 en octobre, en plus de la reprise des ventes. Par conséquent, l’équilibre du marché demeure solide, le ratio ventes-nouvelles inscriptions passant à 58 % au cours du mois, ce qui demeure équilibré, mais représente un net resserrement par rapport aux creux de la dernière année. Les conditions générales du marché étant équilibrées, les tendances des prix font du surplace; le prix de référence des propriétés MLS a encore reculé de 2,9 % au cours de la dernière année et est resté stable ces derniers mois. Les prix sont demeurés stables au cours des dernières périodes de trois et de six mois, un atterrissage tout en douceur jusqu’à présent.
Les conditions du marché continuent de varier selon la région et le segment, même s’il reste très peu de marchés favorables aux acheteurs. Les Prairies et une grande partie du Canada atlantique continuent de se démarquer avec les marchés les plus serrés au Canada. Les marchés favorables aux vendeurs d’Edmonton, de Regina et de Winnipeg sont tous solides, même si la situation s’est quelque peu assouplie à Calgary. Les marchés de Vancouver et de Montréal demeurent équilibrés, même s’ils ont montré des signes de raffermissement au cours des derniers mois. De plus, même si les villes du sud de l’Ontario, comme Windsor, Niagara et Guelph, demeurent faibles par rapport au reste du pays, les conditions dans ces marchés se sont également resserrées et sont redevenues équilibrées.
Toronto reste l’exemple le plus intéressant, où l’offre de logements en copropriété continue de saturer le marché, même si la rareté des maisons individuelles a atténué la détérioration des chiffres globaux. Le ratio ventes-nouvelles inscriptions dans cette ville a rebondi pour s’établir à 44,8 en octobre, se situant dans la partie inférieure en matière d’équilibre et demeurant le marché le plus difficile parmi les grandes villes du Canada (notamment pour les copropriétés). Les prix des copropriétés dans la région métropolitaine de recensement (RMR) sont maintenant en baisse de 6,2 % sur 12 mois, soit le pire rendement dans les principaux segments et emplacements que nous surveillons, tandis que les prix des maisons individuelles à Toronto ont diminué de 2,6 % sur 12 mois. Les investisseurs dans les copropriétés demeurent absents, et bon nombre d’entre eux ont des stocks (p. ex., préventes) à écouler.
Consultez les graphiques à l’appui (en englais seulement).
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Robert Kavcic s’est joint à la Banque de Montréal en 2006. Il joue un rôle clé dans l’analyse des tendances économique…(..)
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Le marché canadien de l’habitation retrouve de la vigueur, l’activité s’étant accélérée en raison des réductions cumulatives de taux d’intérêt de la Banque du Canada et de l’augmentation des stocks disponibles. Les volumes de ventes ont rebondi par rapport aux creux de l’an dernier, les prix se sont stabilisés dans de nombreuses régions et les marchés favorables aux acheteurs disparaissent carrément. La poursuite de l’assouplissement de la Banque du Canada et des règles hypothécaires (à partir du 15 décembre) devrait permettre au marché de rester soutenu jusqu’en 2025, même si l’accélération n’est pas aussi spectaculaire que lors ses cycles précédents.
En octobre, les ventes de maisons existantes au Canada ont augmenté de 7,7 % après désaisonnalisation et ont enregistré une forte hausse de 30 % par rapport à il y a un an. À vrai dire, les mois d’octobre et de novembre derniers ont été très faibles si l’on tient compte de la saisonnalité, mais il est clair que l’activité a augmenté grâce à une plus grande sélection et à des coûts d’emprunt moins élevés. Les réductions de prix dans certains segments ont également permis au marché de mieux compenser à mesure que l’écart entre les cours acheteur et vendeur se réduisant. Entre-temps, les nouvelles inscriptions ont reculé de 3,5 % en octobre (après désaisonnalisation), mais ont tout de même augmenté de 7,4 % par rapport à il y a un an. Le flux d’inscriptions est solide par rapport aux normes de la dernière décennie, le nombre d’inscriptions en octobre ayant dépassé d’environ 6 % la moyenne sur 10 ans. Mais les stocks d’habitations sur le marché sont demeurés relativement stables à l’échelle nationale.
L’offre mensuelle de maisons à vendre a chuté à 3,7 en octobre, en plus de la reprise des ventes. Par conséquent, l’équilibre du marché demeure solide, le ratio ventes-nouvelles inscriptions passant à 58 % au cours du mois, ce qui demeure équilibré, mais représente un net resserrement par rapport aux creux de la dernière année. Les conditions générales du marché étant équilibrées, les tendances des prix font du surplace; le prix de référence des propriétés MLS a encore reculé de 2,9 % au cours de la dernière année et est resté stable ces derniers mois. Les prix sont demeurés stables au cours des dernières périodes de trois et de six mois, un atterrissage tout en douceur jusqu’à présent.
Les conditions du marché continuent de varier selon la région et le segment, même s’il reste très peu de marchés favorables aux acheteurs. Les Prairies et une grande partie du Canada atlantique continuent de se démarquer avec les marchés les plus serrés au Canada. Les marchés favorables aux vendeurs d’Edmonton, de Regina et de Winnipeg sont tous solides, même si la situation s’est quelque peu assouplie à Calgary. Les marchés de Vancouver et de Montréal demeurent équilibrés, même s’ils ont montré des signes de raffermissement au cours des derniers mois. De plus, même si les villes du sud de l’Ontario, comme Windsor, Niagara et Guelph, demeurent faibles par rapport au reste du pays, les conditions dans ces marchés se sont également resserrées et sont redevenues équilibrées.
Toronto reste l’exemple le plus intéressant, où l’offre de logements en copropriété continue de saturer le marché, même si la rareté des maisons individuelles a atténué la détérioration des chiffres globaux. Le ratio ventes-nouvelles inscriptions dans cette ville a rebondi pour s’établir à 44,8 en octobre, se situant dans la partie inférieure en matière d’équilibre et demeurant le marché le plus difficile parmi les grandes villes du Canada (notamment pour les copropriétés). Les prix des copropriétés dans la région métropolitaine de recensement (RMR) sont maintenant en baisse de 6,2 % sur 12 mois, soit le pire rendement dans les principaux segments et emplacements que nous surveillons, tandis que les prix des maisons individuelles à Toronto ont diminué de 2,6 % sur 12 mois. Les investisseurs dans les copropriétés demeurent absents, et bon nombre d’entre eux ont des stocks (p. ex., préventes) à écouler.
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