Optimisation de la liquidité pendant une reprise
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Speaker: Bonjour. Bienvenue à la trésorerie next generation, prochaine génération. Je suis votre hôte aujourd'hui. Le but est d'optimiser les liquidités concernant-- En octobre, on a établi afin de pouvoir minimiser l'exposition à la fraude. Si ça ne vous a pas fait peur, vous n'avez pas entendu et depuis un an, on a appelé l'optimisation de la liquidité et difficulté dans un contexte de détérioration économique, tout le monde s'en rappelle l'année dernière. Aujourd'hui, on [unintelligible 00:00:54] que la conversation dans un différent contexte, ce contexte est l'optimisation à travers la récupération économique. On est optimiste en dépit des défis, des [unintelligible 00:01:11] et de tout ce qui se passe actuellement. Il y a une récupération dans notre avenir. Cette question, est la question comment est-ce qu'on peut optimiser de la liquidité à travers cette économie. Je suis bien content d'amener les experts pour pouvoir vous parler [unintelligible 00:01:33], et ces experts vont prendre des questions de vous. On va arriver à ce niveau-là, niveau 1. Il y a Michaël Gregory qui est chef économiste, on a Derek Vernon qui est vice-président corporatif à la Banque de Montréal, bienvenue. Finalement, Megan Kells, chef vice-président trésorerie. [unintelligible 00:02:03] numéro un, à vous.
Merci beaucoup. Vous étiez en train de parler de récupération. Actuellement, on commence les nouvelles de l'économie qui continue avec 5,5 % annualisés, comparés à plus de 3 % de contraction dans les 3/2, mais aux États-Unis, ils ont augmenté 6,5 % et juste a explosé à 2 % dans le troisième trimestre. Maintenant, ce genre de choses que nous voyons des deux côtés de la frontière reflètent les mêmes facteurs. Numéro un, est la recouverte de l'économie après la pandémie et les restrictions. Numéro deux, l'impact de ce qui se passe actuellement à la croissance économique solide qui s'en vient. L'effet que nous pouvons voir actuellement dans ces facteurs dépendamment de la complexité des choses [unintelligible 00:03:24] ce qui se passe. Ces deux facteurs vont continuer à [coupure de son] C'est l'inflation, c'est les taux d'intérêt, c'est ça qu'on va parler dans les 10-15 prochaines minutes. On va commencer par la pandémie elle-même. Cette perspective ici, l'arrivée de l'hiver avec une nouvelle variante, la variante du delta, vous avez mentionné avec le nouveau problème que nous avons, pour être clair [coupure de son] on doit attendre et voir. On espère dans les prochaines semaines, ça nous donne une espèce de vision de ce que c'est. Entre temps, ce qu'on voit actuellement en Europe, on est en train de voir beaucoup plus de structures qui sont réintroduites même un lockdown dans certains pays. Comment est-ce qu'on va faire les choses en Amérique du Nord n'est pas certain, est-ce qu'on va avoir plus de restrictions ? Non, je doute que nous allons avoir la même chose avec le taux de vaccination qui est assez important. Qu'est-ce qu'on voit ? À part ces restrictions ici, l'autre chose à s'inquiéter est le retour à la confiance ou une croissance économique solide à venir. Les consumers ont choisi certaines restrictions sur eux-mêmes qui impacteront cette économie et les choses qui se passent. Les choses que je mentionne actuellement concernant l'inflation et sur les deux côté, on voit des taux d'inflation qui sont depuis les 3 à 30 ans, les derniers 30 ans là qui vont continuer à augmenter à ce niveau-là. Regardez ce qui se passe au niveau des coûts énergétiques, de ce qui se passe au niveau de la demande et de la fourniture de-- Ça, c'est la restriction est le fait qu'ils ont été impactés par la pandémie, le flow d'exportation et nous avons aussi les problèmes de changements climatiques. Regardez ce qui se passe dans l'ouest du Canada, l'ouest des États-Unis dans le secteur d’alcool et à Taiwan : les fabricants de microprocesseurs et de micropuces, et vous voyez la capacité de produire a été restreinte. Maintenant, ce n'est pas une question de ceci, mais aussi la demande est assez forte à ce niveau-là. La demande est très solide. Ça crée une pression sur la chaîne de fourniture même en faisant affaire avec la perturbation de fournisseurs. Quand il y a un problème d'un côté là, un autre fournisseur prochain en ligne. Une autre chose grave, c'est le problème du magnésium. Le magnésium est à court. C'est un grand problème. Ce n'est pas seulement les biens, mais on parle de travailleurs aussi. Essayez de pouvoir les emplois plus de 10 millions d'emplois, plus d'un million au Canada. Ce qui est une question : où sont tous ces travailleurs à ces employés ? Numéro un, les travailleurs ne sont pas sur le marché de l'emploi simplement parce qu'il y a certaines choses qui se passent au niveau des deux côtés de la frontière et les retraites depuis la pandémie. Je suggère beaucoup de gens là qui ne retournent pas à l'emploi. Aux États-Unis, ce que nous avons vu c'est cette vague de départ d'un endroit à l'autre avec le Covid comme nous avons vu. Nous avons vu beaucoup de choses à ce niveau-là. Certaines choses, certaines possibilités, mais c'est phénoménal ici. Plein de choses dans la force de travail. Je mentionne ici des prestations assez généreuses au niveau de l'emploi aussi, les avantages ici. En fin de compte, ce qui se passe ça prend du temps pour tous ces travailleurs qui sont quittés. Ça veut dire que nous allons avoir une pression concernant l'inflation. C'est là où on doit voir les choses, et l'économie elle-même, où est-ce qu'on va avoir ce momentum afin de pouvoir augmenter cette croissance ? Continuer à faire les choses et continuer à dépenser encore [unintelligible 00:09:50] Le soutien pour l'économie. Au-delà de ça, les clés ici de l'économie est que durant la pandémie, les ménages utilisent des épargnes qui ont fait ces chiffres-là, plus de 92 milliards de dollars d’épargne et plus de 2 trillions aux États-Unis. Certains de cet argent est en épargne permanente des deux côtés de la frontière. On voit des deux choses-là-- La majorité est toujours là et l'argent disponible. Aussi, c’est un besoin où les consommateurs vont continuer à payer des prix plus importants. C'est une demande qui est conduite par l'inflation. On voit aussi ce qui se passe au Canada dans le cas de la Banque du Canada et la clé au niveau de l'inflation. Ici, en regardant le résultat, je pense que c’est assez fort et nous avons des investissements institutionnels, gouvernementaux avec des dépenses [unintelligible 00:11:43] consommateurs qui augmentent et les liquidités aussi dans leurs épargnes. Ce qui veut dire qu'il y a eu croissance relativement importante des deux côtés de la frontière et même le Canada est un peu en retard, va s'améliorer au Canada. Probablement à cause des restrictions et résultats, on a un peu plus de levées avec la levée des restrictions. Il va y avoir un impact qui est nettement plus important à l'économie résultant de ceci. Nous serons en bonne position pour l'année prochaine. Avec la nouvelle diapo, ce que vous voyez ici en regardant à trois, quatre et cinq, c’est bien au-delà des 2 % à long terme en regardant les choses. Ça ne va pas mettre le taux de chômage-- Pas seulement qu'on va voir avec des taux presque à zéro avant la pandémie, mais aussi on va avoir une croissance l'année prochaine et résultante de si les banques centrales vont se sentir confortables à augmenter les taux d'intérêt. Essayer de pouvoir avoir ces liquidités avec des taux d'inflation qui parfois-- Ce qu'on voit ici avec l'inflation telle que je l'ai mentionné, je pense que ça va continuer à augmenter dans les prochains mois avec les mois d'hiver. On voit que le secteur de l'énergie a réagi aussi avec ce taux inflationniste et ces pratiques qui se passent. Aussi avec le printemps prochain, il va y avoir une augmentation des prix, l'inflation va baisser et en fin de compte, tout le monde s'attend que les taux vont baisser. La question : comment ça va se passer après cette baisse ? En fin de compte, il y a presque 2 % résultant de ceci. La poussée et la tendance des ventes qui va renforcer cette idée que les frais préparés, pas seulement à ce que l’hiver s'en vient, mais une augmentation de taux d'intérêt. Pour ma dernière diapo, nous avons ce qu'on est en train de voir ici, que la Banque du Canada va commencer à augmenter les taux d'intérêt l'été prochain et le gouvernement fédéral américain en automne prochain, il va y avoir un niveau neutre des taux d'intérêt. Le risque est assez haut et que ces taux d'intérêt qui puisse commencer un peu plus tôt peut avoir un impact nettement mieux. Je pense que c'est là où on peut voir les choses avec cette courbe ici, ça indique que c'est au niveau d'expédier la réduction de l'achat interactif, le fait de pouvoir terminer les choses plus rapidement avant de lever les intérêts. Ça, c'est un signal qu'il va y avoir une hausse des taux d'intérêt. Tel que [unintelligible 00:15:57] ont mentionné ici, essayer de pouvoir égaliser les forces pour pouvoir-- La pensée que les taux vont augmenter et le risque ça va augmenter de façon plus rapide que ce que le marché est. On regarde les choses. Je passe la parole à ma collègue, Megan. Merci beaucoup Michael. Les facteurs dans l'environnement d'ici, je vais parler une couple de minutes concernant l'incertitude et savoir où est-ce que nous en sommes et qu'est-ce qu'il en est. Le Covid a introduit beaucoup de changements tels que Michael a mentionné dans l'environnement, mais plusieurs de ses buts corporatifs n'ont pas changé durant le Covid. Ils auraient pu changer un peu tels que mentionnés au bas de l'écran. Il y a une augmentation concernant le capital de travail maximisé, créer des infrastructures, maximiser les taux financiers et minimiser le risque. [silence] Avec ceci, vous pouvez voir ici des objectifs durant le Covid, on a un suivi de ce qui se passe au niveau des paiements numériques en pensant avec les ajustements et spécialement le capital de travail. Dans la prochaine diapo que je vais partager, plusieurs personnes le dit et avec plusieurs choses ici donnent les défis et les opportunités dans les derniers mois. Vous pensiez comment les paiements numériques sont à l'intérieur de votre entreprise. Si vous commencez ou si vous êtes déjà bien engagés. Vous avez la majorité de vos paiements en numérique. 60 % de vos paires ou probablement sont en train de passer à travers ceci avec le numérique. On peut voir ça dans la prochaine diapo. Un des avantages bénéfiques sur un niveau de paiement numérique n'est pas surprenant, ça permet une meilleure productivité sur les liquidités et ce que nous avons entendu de vos clients comme vous dans plusieurs industries aux États-Unis et au Canada. L'un des bénéfices du Covid est de convaincre les clients et les fournisseurs de passer à travers ces paiements numériques. Les fournisseurs reçoivent leurs paiements et pour les clients, il y a plus de flexibilité. Avec des enquêtes, il y a la réception de la capacité d'avoir une meilleure image au niveau du capital de travail à travers passer les options électroniques que ce soit le transfert électronique, que ce soit le transfert interbancaire. Avec ceci, avec les paiements, on a entendu des clients des derniers 18 mois, des bénéfices qui excèdent, par exemple, la rapidité de l'épargne, consolidation, rapidité de la transaction et dans plusieurs fois, des paiements instantanés, des systèmes et le fonctionnement de leur trésorerie est nettement mieux. En regardant les choses de façon mieux, ça, c'est les bénéfices de [unintelligible 00:19:52] . Les paiements numériques sont importants, ce qui veut dire que ces activités ici. Ça augmente et améliore les relations transactionnelles. Tel que Michael a mentionné, plusieurs d'entre nous, on réfléchit à ce niveau-là et pensé quel aspect des choses qu'ils travaillent dessus. Pour pouvoir dans certaines choses ici, ça a été un bon changement en changeant les paiements vers le numérique. Avec la gestion des liquidités [inintelligible 00:20:37] travail important, qui prenait du temps avant le Covid. Là, à ce moment-là, nous avons une simplification des paiements à travers le numérique. Clairement ici, ce que vous avez entendu et que la pandémie a changé de comment on gère les affaires. Ça, c'est essentiellement vrai pour les institutions financières, les dépôts commerciaux qui est une évidence qui veut dire que de deux très bien avant le Covid à quatre mois actuellement. Juste à moins de 14 trillions vers 18 trillions. Nous devons adapter rapidement en travaillant à distance, en repensant de comment nos clients vont faire leurs activités bancaires et avec beaucoup de stratégie numérique qui était déjà en place et en faisant celle-ci, en pensant et en soyant toujours accès vers le client. Ils ont fait les mêmes choses. Un client est que plus numérique et comment servir vos clients. Ça va considérablement avoir un effet positif incluant sur la chaîne de fournisseurs et ça va continuer pour un certain temps. Avec ceci, je suis optimiste que les choses vont s'améliorer, ce qui ne s'est pas passé les dernières années et l'importance de liquidité et du capital qui est la vitalité ou quelque de critiques. Ce qui est important ici en dépit de la taille et d'adapter et gérer des situations complexes dans des temps d'incertitude avec ces temps d'incertitude. Ce qui a rendu les décisions plus difficiles, les besoins de gestion des liquidités et de stratégies. Ce qu'on a entendu aussi et ceux qui n'ont pas des positions dans l'histoire comme ça. Étant donné que nous ne sommes pas à l'extérieur de nos problèmes avec les problèmes d'incertitude économique et récemment, les risques du Covid et de ses variantes ont choisi de faire attention. C'est important d'être connecté au centre nerveux afin de pouvoir comprendre qu'est-ce que vous avez besoin là pour maximiser vos retours et vos capitaux ? Ayant dit ceci, la pandémie a toujours eu un impact sur les affaires à tous les niveaux de l'industrie. Nous avons eu un nombre d'entreprises qui ont eu une trajectoire vertigineuse. Qu'est-ce que nous faisons avec toutes ces liquidités ? C'est un bon temps d'évaluer les places stratégiques à moyen terme et à long terme en gérant vos liquidités. Allant de l'avant aussi, on recommande de continuer à surveiller les choses telles que Michael a mentionné, incluant les taux de la banque [unintelligible 00:24:13] qui va commencer à augmenter les taux d'intérêt, suivi par les taux d'intérêt de la banque fédérale aux États-Unis. En plus aussi de l'évolution des situations de la Covid. En ayant ceci, un nombre de choses afin de pouvoir s'assurer d'optimisations d'une chose, prendre des opportunités pour optimiser les retours, maintenir les liquidités, déployer plus de capital avec le retour à la normale et balancer les besoins de risque appétit et la [inintelligible 00:24:54] du risque. Pour certains d'entre vous, là, c'est le temps de pouvoir redévelopper, expansion, redevelopment. Les décisions versus l'investissement sont plus compliquées. En parlant de l'institut et les décisions pour déférer les investissements ou optimiser le retour en maintenant les flexibilités dans les positions de liquidité. Votre banque a des experts pour pouvoir atteindre ces objectifs. Je vous encourage d'avoir une conversation avec vos banquiers pour s'assurer d'avoir toutes les réponses que vous avez besoin. Merci, Michael, Derek, Megan, pour vos recommandations. Maintenant, en allant avec les questions que nous avons pris avant les événements et si vous avez des questions quelconques, s'il vous plaît, mettez-les dans le tchat. On va essayer de répondre à toutes les questions. Je vous encourage de mettre leurs questions dans le tchat et avec ceci, on s'assurera d'avoir toutes les questions et en s'assurant de vous rejoindre pour vous donner les bonnes questions. La première chose, Megan, c'est à vous. Quelles sont les meilleures façons du commerce afin de pouvoir améliorer les problèmes de liquidités ou le manque de liquidités ?
Je pense qu'assumer que la situation que vous avez des opportunités d'essayer de planifier votre cycle de paiement est très souvent, en parlant de certaines choses, ça a du sens pour les compagnies d'évaluer les paiements numériques dans leur écosystème et savoir qu'est-ce qui est disponible à eux. Ça vous donne une prédictibilité de leurs liquidités et un certain sentiment concernant les liquidités. Ça va leur permettre d'avoir plus de prédictibilité, de prédiction des paiements de leurs partenaires et de leurs clients afin de pouvoir planifier les choses. Une chose, est-ce que ça vaut la peine de pouvoir éliminer les chèques, les options que vous avez ? Oui, c'est simple. Toutes les compagnies qui se joignent à nous sont un peu différentes, mais il est temps concernant l'optimisation des paiements à l'entrée, à la sortie, on vous aide à comprendre les coûts des paiements, l'acceptation pour vous et pour vos fournisseurs et vos clients. Beaucoup plus d'options et plus de contrôle parce que ça vous donne une meilleure compréhension de ce qui se passe et plus d'informations en termes du système d'acceptation des paiements qui vont éliminer les problèmes dès que vous expérimentez les problèmes de liquidité. La question ici, la réponse est de pouvoir explorer les paiements numériques, que vous soyez à vos débuts ou que vous soyez déjà avancés.
Michael, concernant le taux d'inflation, la question: Comment on parle de liquidité et qu'est-ce qui se passe concernant 2022 et 2023 ?
Dans ma présentation, j'ai parlé de liquidité des secteurs à travers l'épargne, et mentionné la même chose concernant les pertes de liquidités, les balances et à plus d'inflation. On va voir certaines des choses qui vont éroder. Ici, on va payer pour la force du [inintelligible 00:29:13] et la production beaucoup plus la distribution. Ces liquidités vont dissiper naturellement en plus de ça, en addition de ça, en termes de la force de vente, il va y avoir un problème aussi parce que l'économie ne va pas augmenter à 5 et 10 % dans les prochaines années qui viennent. Finalement, on a les deux banques centrales qui commencent à augmenter les taux d'intérêt et en 2023, ce qui se passe ici, ça va augmenter. Ça va elles-mêmes essayés de ce fait des problèmes de liquidité en tant que telle et donc il doit y avoir une espèce de stabilité qui va se passer là au niveau de ces paiements. Quelles sont certaines des meilleures pratiques afin d'optimiser les liquidités à court terme. Bien entendu, les choses augmentent. Nous avons entendu parler de ça. Michael était précis dans ses prédictions. Étant donné les niveaux d'incertitude que nous avons discutés, vous devez être agile afin de pouvoir répondre rapidement. C'est une meilleure pratique de garder les liquidités de côté probablement des investissements à haut rendement avec vos capitales et dépendamment de votre profil du risque devait explorer deux ou trois options de revenues. Pour les clients aux États-Unis, les taux s'élèvent qui sont un peu plus hauts. Il y a certains bénéfices économiques afin de pouvoir relativement égaliser ces paiements. À vous Michael.
Comment la récupération au Canada sera différente des États-Unis ? Un couple de points là. Quelle est la différence entre ces deux marchés, ces deux pays ? Qu'est-ce que les compagnies doivent être au courant si elles opèrent dans les deux endroits ? Pour avoir des stratégies qui sont différentes.
Encore, même facteur ici de l'économie. Je pense que la pandémie, s'en foutent des frontières. Le Canada avait eu plus d'instructions et garde en tête potentiellement plus du risque de pandémie. Suite à ces restrictions gouvernementales, telles que je l'ai mentionné même aux États-Unis et que même sans une restriction, l'économie a eu un impact. Je dois dire de côté de la frontière, l'exposition du [unintelligible 00:32:46] concernant ce secteur est un facteur. Qu'est-ce qui se passe avec les prix de l'énergie va affecter les résultats avec les taux d’intérêt plutôt que les États-Unis, au Canada on va essayer d'avoir ce momentum qui augmentera à plus dans le secteur de l'énergie. Je pense on va regarder quelle est la différentiation et pourquoi ça doit persister ? Qu'on voit plus d'inflation salariale aux États-Unis qu'au Canada. Je pense qu'un peu plus difficile à trouver des travailleurs et un peu plus de production. Gardez en tête aussi que-- je suis désolé, mais la communication est très-- le flow qui s'est passé à cause de cette pandémie et donc tel que nous le savons au Canada, en fonction de ces petites simulations, je pense que la dynamique sera un plus résultante à une croissance économique. On a des taux de croissance en dedans d'un 0,5 % entre le Canada. La différence à part ça, l'environnement régulatoire est assez similaire. Encore une fois, ça, c'est de la perspective économique. Je ne pense pas que ça sera un grand problème.
En continuant actuellement concernant les taux d'augmentation des chiffres. Avec les prédictions actuellement, vous voyez plein de choses dans le secteur banquier. Qu'est-ce que vous devez voir actuellement de façon simple qui va nous mener à une indication que les taux vont commencé a changer ?
Je pense que pour la première chose, ils signaient-- La première chose qui a fait-- ils veulent faire les choses du moment qu'ils continuent à ajouter des liquidités, la première chose qu'ils ont fait ici est-- La discussion et ce qu'ils ont besoin ici et ils vont faire une annonce actuellement concernant à prendre les choses avec-- les choses. Le problème, c'est l'inflation. Je pense que c'est juste un certain point. Oui, je voudrais avoir quelque chose de complet, mais pas avec la façon-- faire les choses. Pour essayer de voir à ces niveaux-là, la persistance qui pousse les choses, voir les choses ainsi à ce niveau-là en arrivant que ce soit au Canada ou aux États-Unis. Qu'est-ce qu'on voit actuellement au niveau des deux côtés ? Où sont les réactions, la stabilisation des choses parce que le plus que la persistance à ce niveau-là est le plus que nous avons là. C'est la raison pour laquelle les gens sont en train de dire : Pas vraiment en avril, ou un peu ou plutôt là. Je pense que c'est quelque chose que nous allons voir au niveau de leur [inintelligible 00:36:56] et une [inintelligible 00:36:55] en juin. Je pense que l'inflation, l'inflation sont les choses les plus importantes actuellement à ce niveau-là.
C'est bon et je vais mettre toute ma confiance dans vous pour pouvoir regarder les choses, pour pouvoir voir où l'économie part. On voit le rôle du changement du capital avec la pandémie et menant à travers les perturbations économiques. Est-ce que vous pensez ça a changé ici ou c'est vu du même côté ? Dans les premières journées dans la pandémie, être un conservateur et avoir des liquidités en main où on essaye de survivre ici-- [silence] On essaie de pourvoir opérer de cette façon. On a vu le rôle du capital qui est dicté par les perturbations qui se sont passées à ce niveau. On a vu ces changements. On a vu comment ça opère et incluant la numérisation, qui est une accélération massive de-- l'interaction à travers tout le siècle. Mes approches que de comment traditionnellement, on fait les choses et je dois dire ici, les compagnies ont dû déployer des ressources pour soutenir les efforts, l'efficience qui est assez importante. Dans certains cas, il devait mettre une pose sur les capitaux ou l'extension. Je vois ici des plans plus optimistes pour plusieurs options que les compagnies ont, qu'il est important de garder les choses telles que Michael a mentionné.
Merci Derek. Nous avons une question pour vous. Quelle est l'utilisation comme réactif du PIB et préautoriser quelque chose de spécifique ? [silence] Quel est leur rôle ici ? Vous devez penser de comment les payments se font ? L'homme bénéficiaire à votre compagnie ? Avec ceci, réconcilier certaines activités aussi, passer à travers la numérisation dans certains cas. Dans les informations qui s'en viennent. Je pense que ce qui est important ici est en pensant concernant les expériences à ce niveau-là, en regardant par exemple-- Ça, c'est là où nous en sommes au niveau passé et l'évolution ici c'est là où nous avons des problèmes. La façon dont nous pouvons procéder à changer les données pour pouvoir faire ces problèmes. Chaque compagnie utilise-- il y a ce genre de-- vous parlez, par exemple, la numérisation à 100 %. Quelle est la chose la plus difficile à vous ? Est-ce que ça vaut la peine pour pouvoir faire ça ?
Maintenant Eric, je pense que ça vaut la peine. La raison pour laquelle ça vaut la peine pour moi là, pour le futur concernant [unintelligible 00:41:49] 6 %. Le pire des choses où on doit dire concernant les choses parce que l'environnement est bon pour pouvoir passer que ce soit avec les fournisseurs, les partenaires et aller avec ceci. Pour la majorité des choses, les convaincre dans certains cas-- de pouvoir passer à ça et de pouvoir faire les choses le plus vite possible. [silence]
La fonctionnalité tchat est ouverte. [silence] Quand tu as terminé avec inflation, inflation et inflation, je pense que la question ici à travers les problèmes ici et voir les choses de cette façon. [silence] Il y a une chose qui est assez claire ici. Ce que nous avons dit ici, [silence] ça prend du temps. Voir les choses ici, on commence à voir des facilités de bâtir un microprocesseur ici au Canada, la production ici au Canada. Ces choses se feront ici. Ça prend un peu plus de temps. Le problème que nous voyons au niveau de l'agriculture ici et entre temps les problèmes de distributions, ça peut prendre un peu plus de temps. Le manque de chauffeurs de camion par exemple, entraîner et augmenter les salaires des chauffeurs des camions. Les conséquences sont des taux plus hauts. On parlant de l'inflation ici, probablement c'est moins de 3 %. Dans cette perspective ici, les hauts taux, on paie plus. Les prix peuvent être augmentés ici. [silence] Les prix sont ici pour rester et c'est ironique. Avant les élections présidentielles-- C'est ce qu'on a vu ici-- et emmener les choses-- Le fait est que si les taux-- avoir ceci et ça ne va pas acquitter. Ça, c'est quelque chose on doit vivre avec et encore une fois, en faisant affaire avec ça, avec ces manques et les perturbations avec lesquelles les-- Ce qui va résulter sont des coûts qui sont nettement plus hauts. Merci pour ce message. Je noter plusieurs choses. À vous.
Avant la pandémie, des compagnies avaient un capital de travail. Est-ce que vous pensez que nous, on a ça dans un an où on pense que ce capital-là sera avant la pandémie et ça va changer ?
Je suis désolé, mais la communication est vraiment de mauvaise qualité du côté-- Comment les choses seront-- Je pense que je ne vois pas les choses qui s'améliorent, mais encore une fois, concernant l'accélération, la façon de procéder, des perturbations sont ici pour rester. On espère que la participation des fournisseurs va s'améliorer avec le temps, mais en y pensant avec le travail, la pandémie s'est passé passant de combien rapidement toute notre équipe à était innovatrice, mais comment nous étions présents pour les clients. Ce que j'ai appris de cette expérience et plusieurs réfléchissent de la même façon, c'est en se concentrant bien, on peut accomplir de belles choses et les faire de façon plus agile. Avec ce changement rapide qui va continuer, je pense que ça va continuer les accélérations pour les années à venir. Nous sommes dans une nouvelle normale. [pause 00:48:22].
Je ne pense pas que, regarde, en rétrospective, là, les choses ne vont pas changer, bien entendu. Comment est-ce que vous voyez ? Comment en temps réel qu'ils vont se complémenter ou se cannibaliser ?
En pensant avec tous les types de paiements en ligne de façon complémentaire ou pas, aux États-Unis, par exemple, on pense de façon différente et la façon on parle-- Ça prend beaucoup de temps pour arriver jusqu'à ce point. Il y a plusieurs choses en pensant à l'utilisation de paiement et comment ça va être besoin par la clientèle. En y pensant aussi, en termes de combien ces paiements peuvent-être acceptation à ce niveau-là, paiement commercial ont des taux assez spécifiques avec ceux-ci envoient [unintelligible 00:49:59] qui augmente et ça va augmenter jusqu'à 1 million $. Je pense que toutes ces choses différentes peuvent cohabiter que ce soit l'option [unintelligible 00:50:15] Qu'est-ce qu'ils veulent offrir aux clients ? Qu'est-ce que les [inintelligible 00:50:22] offrent concernant les-- ? Oui, il peut y avoir un peu de cannibalisation, mais c'est complémentaire actuellement parce qu'actuellement, c'est vraiment spécifique pour certains marchés contrairement avec d'autres paiements qui ne sont plus traditionnels-- [inintelligible 00:50:44] Avec ces paiements traditionnels que ce soit ACH [unintelligible 00:50:48] et cetera, sont assez difficiles à faire fonctionner que ce soit [inintelligible 00:50:55] Je pense que ça sera bien. Ce que je vous encourage ici est de faire une espèce d'inventaire et d'optimisation pour s'assurer d'utiliser le bon moyen de paiement qui va améliorer les résultats escomptés.
Encore une dernière question et c'est à vous. [silence] Améliorer liquidité, est-ce que le paiement numérique est différent que les payables ? Comment est-ce qu'on fait les choses ? C'est assez similaire à la dernière question. Je pense que le genre de paiement à un nom, un but est assez spécifique quelque soit les choses. Par contre, je pense qu'ils ont toute leur place en termes de comment vous voulez faire votre paiement entrant et sortant. Savoir qu'est-ce que vous voulez comme retour objectif concernant votre trésorerie ? [unintelligible 00:52:06] aime bien faire les choses de la bonne façon pour vous et pour votre-- Je pense qu'ils ont une place d'avoir un mélange de choses, quelque soit la taille, l'industrie ou le type de client. Nous on-- de la perspective de l'automatisation. Comment on fait les paiements [inintelligible 00:52:31] et connectés afin de pourvoir s'assurer qu'ils ont les taux préférentiels ? Ça dépend de comment les choses comprendre le but. Quelle est la somme ? Est-ce que ça fait-- ? Quel est le temps et quelles sont les attentes ? Quel genre de paiement afin de pouvoir permettre ça ? Ça vous permet d'avoir la meilleure valeur disponible. [silence]
Si on n'a pas répondu à toutes les questions, s'il vous plaît parlez avec votre représentant. Je voudrais remercier Michael, Derrek et Megan pour avoir partagé avec nous vos idées [inintelligible 00:53:28] J'apprends inflation, inflation, inflation et je dois vous dire que ça me fait peur un peu. Merci de vous être joint à nous. Si vous avez des questions, on voudrait continuer cette conversation pour ceux qui [inintelligible 00:53:48] sur la discussion, s'il vous plaît cliquer sur le TPS ICB afin de prendre-- votre rétroaction est importante. [unintelligible 00:54:01] un lien-- prendre un sondage anonyme [inintelligible 00:54:06] vous allez recevoir un courriel et un sondage. Merci. [pause 00:54:23] [bip]
L’économie nord-américaine a connu une forte reprise depuis le début de la pandémie. Néanmoins, les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement, l’inflation temporaire, les taux de vaccination qui stagnent et, plus récemment, le variant Omicron créent un contexte d’incertitude pour les entreprises.
Nous avons récemment tenu un événement pour discuter de la conjoncture économique et de la façon dont les entreprises peuvent optimiser leurs liquidités dans un contexte en constante évolution. Nos panélistes étaient Michael Gregory, économiste en chef délégué de BMO, Megan Kells, chef, Solutions de trésorerie et de paiement Amérique du Nord de BMO, et Derek Vernon, chef, Produits de dépôt Entreprises et produits de cartes d’entreprise Amérique du Nord de BMO.
Voici un résumé de leur discussion.
Perspectives économiques : l’hiver s’en vient
Comme l’a remarqué M. Gregory, la reprise économique se poursuit des deux côtés de la frontière, mais avec des trajectoires différentes. Le PIB du Canada a progressé de 5,4 % sur une base annualisée au troisième trimestre, après une contraction de 3 % au deuxième trimestre. L’économie américaine a progressé de 2,1 % au troisième trimestre, mais il s’agit d’un résultat nettement inférieur à sa croissance de 6,7 % au deuxième trimestre.
M. Gregory a attribué ce rendement inégal à deux facteurs clés : le rebond spectaculaire après la levée des restrictions liées à la pandémie l’an dernier et la pénurie d’intrants de production causée par les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement. « Ces deux facteurs continueront d’assombrir les perspectives, a déclaré M. Gregory. Il ne s’agit pas seulement des perspectives de croissance, mais aussi des perspectives en matière d’emploi, d’inflation et de taux d’intérêt. »
En raison de l’émergence du variant Omicron, des restrictions plus importantes (et, dans certains cas, des confinements) ont été rétablies dans certains pays européens où les taux de vaccination sont faibles, ce qui a une incidence négative sur la croissance économique. Même si M. Gregory ne s’attend pas à ce que les mesures de confinement soient de nouveau mises en place au Canada ou aux États-Unis, la confiance des consommateurs pourrait souffrir en raison de nouveaux variants inquiétants.
Par ailleurs, l’inflation n’a jamais été aussi élevée depuis 30 ans, alimentée par des facteurs liés à l’offre et à la demande. En ce qui a trait à l’offre, M. Gregory a noté que les changements climatiques étaient l’une des causes principales.
Les sécheresses dans les régions de l’ouest du Canada et des États-Unis ont eu une incidence sur la production des cultures; elles ont entraîné une hausse des prix des aliments et ont eu une incidence négative sur les fermes et les transformateurs d’aliments. Ailleurs, la pénurie mondiale de semi-conducteurs a été aggravée par la sécheresse à Taïwan, qui est responsable des deux tiers de l’approvisionnement mondial en micropuces. M. Gregory a relevé qu’« il faut beaucoup d’eau pour fabriquer des micropuces ».
L’offre est limitée pour de multiples raisons, mais la demande des consommateurs reste forte, ce qui exerce une pression encore plus forte sur les chaînes d’approvisionnement. M. Gregory compare la situation au jeu de la taupe.
« Alors même que nous réglons une perturbation d’approvisionnement, une autre apparaît, a-t-il déclaré. Vient ensuite la pénurie de magnésium, qui est utilisé pour durcir l’aluminium – un ingrédient important dans la production automobile. »
Cependant, M. Gregory a déclaré que les perspectives pour les deux économies restent solides grâce à la robustesse des dépenses des entreprises, des gouvernements et des consommateurs. Il s’attend à ce que le Canada recouvre la totalité des pertes d’emploi liées à la pandémie d’ici la fin de 2021, tandis que les États-Unis devraient connaître une reprise de l’emploi complète d’ici le milieu de 2022. Les banques centrales commenceront alors à se sentir à l’aise d’augmenter les taux d’intérêt. Attendez-vous à ce que la Banque du Canada amorce la hausse des taux l’été prochain, la Réserve fédérale lui emboîtant le pas à l’automne.
« Non seulement l’hiver s’en vient, mais des hausses de taux aussi, a déclaré M. Gregory. Nous nous attendons à une hausse de taux une fois par trimestre environ. Le risque net est que ces hausses de taux commencent un peu plus tôt et se produisent à un rythme plus rapide. Les taux augmentent et ils risquent de le faire encore plus rapidement que ce qui est pris en compte par les marchés. »
Gestion des liquidités en période d’incertitude
Dans ce contexte en constante évolution, M. Vernon a souligné que la pandémie a changé la façon dont les entreprises font affaire avec leurs clients. Ce qui n’a pas changé – et qui n’a fait que devenir plus évident depuis mars 2020 –, c’est l’importance qu’il y a de maintenir de solides réserves de trésorerie et un fonds de roulement.
« Ce niveau d’incertitude complique les décisions de placement et met davantage l’accent sur les stratégies de gestion des liquidités et d’optimisation du fonds de roulement, a déclaré M. Vernon. Compte tenu du niveau d’incertitude, il faudra faire preuve de souplesse. »
Mme Kells a remarqué que pour de nombreuses entreprises, les paiements numériques peuvent être un outil essentiel pour assurer une plus grande visibilité des flux de trésorerie, ce qui peut aider les entreprises dans leur prise de décision. La pandémie a accéléré l’adoption des paiements numériques par les entreprises. Selon l’Association of Financial Professionals, près de 60 % des répondants ont indiqué que leur organisation était très susceptible ou plutôt susceptible de convertir la majorité des paiements interentreprises qu’elles effectuent par chèque à leurs fournisseurs en paiements électroniques.
« L’un des principaux avantages du passage au paiement numérique est que celui-ci permet une plus grande prévisibilité de votre flux de trésorerie global, surtout en matière de prévisions », a déclaré Mme Kells.
La prévisibilité devient essentielle dans le cadre de l’optimisation des liquidités en contexte d’incertitude, surtout pendant les périodes de resserrement des liquidités.
« L’optimisation accroîtra la prévisibilité des paiements des fournisseurs et des paiements que les organisations effectuent à leurs clients, ce qui atténuera les périodes de [liquidité] difficiles, a poursuivi Mme Kells. L’optimisation des paiements vous aide à comprendre leur coût; elle vous offre plus d’options et de contrôle, puisqu’elle vous donne plus de renseignements à l’égard de vos progiciels de gestion intégrés, ce qui devrait atténuer ces périodes difficiles. »
Susan Witteveen
Première vice-présidente et chef, Solutions de trésorerie et de paiement
416-643-4549
Susan Witteveen est une dirigeante accomplie au sein du secteur financier à l’échelle de l’Amérique du Nord, ayant occupé pe…(..)
Voir le profil complet >L’économie nord-américaine a connu une forte reprise depuis le début de la pandémie. Néanmoins, les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement, l’inflation temporaire, les taux de vaccination qui stagnent et, plus récemment, le variant Omicron créent un contexte d’incertitude pour les entreprises.
Nous avons récemment tenu un événement pour discuter de la conjoncture économique et de la façon dont les entreprises peuvent optimiser leurs liquidités dans un contexte en constante évolution. Nos panélistes étaient Michael Gregory, économiste en chef délégué de BMO, Megan Kells, chef, Solutions de trésorerie et de paiement Amérique du Nord de BMO, et Derek Vernon, chef, Produits de dépôt Entreprises et produits de cartes d’entreprise Amérique du Nord de BMO.
Voici un résumé de leur discussion.
Perspectives économiques : l’hiver s’en vient
Comme l’a remarqué M. Gregory, la reprise économique se poursuit des deux côtés de la frontière, mais avec des trajectoires différentes. Le PIB du Canada a progressé de 5,4 % sur une base annualisée au troisième trimestre, après une contraction de 3 % au deuxième trimestre. L’économie américaine a progressé de 2,1 % au troisième trimestre, mais il s’agit d’un résultat nettement inférieur à sa croissance de 6,7 % au deuxième trimestre.
M. Gregory a attribué ce rendement inégal à deux facteurs clés : le rebond spectaculaire après la levée des restrictions liées à la pandémie l’an dernier et la pénurie d’intrants de production causée par les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement. « Ces deux facteurs continueront d’assombrir les perspectives, a déclaré M. Gregory. Il ne s’agit pas seulement des perspectives de croissance, mais aussi des perspectives en matière d’emploi, d’inflation et de taux d’intérêt. »
En raison de l’émergence du variant Omicron, des restrictions plus importantes (et, dans certains cas, des confinements) ont été rétablies dans certains pays européens où les taux de vaccination sont faibles, ce qui a une incidence négative sur la croissance économique. Même si M. Gregory ne s’attend pas à ce que les mesures de confinement soient de nouveau mises en place au Canada ou aux États-Unis, la confiance des consommateurs pourrait souffrir en raison de nouveaux variants inquiétants.
Par ailleurs, l’inflation n’a jamais été aussi élevée depuis 30 ans, alimentée par des facteurs liés à l’offre et à la demande. En ce qui a trait à l’offre, M. Gregory a noté que les changements climatiques étaient l’une des causes principales.
Les sécheresses dans les régions de l’ouest du Canada et des États-Unis ont eu une incidence sur la production des cultures; elles ont entraîné une hausse des prix des aliments et ont eu une incidence négative sur les fermes et les transformateurs d’aliments. Ailleurs, la pénurie mondiale de semi-conducteurs a été aggravée par la sécheresse à Taïwan, qui est responsable des deux tiers de l’approvisionnement mondial en micropuces. M. Gregory a relevé qu’« il faut beaucoup d’eau pour fabriquer des micropuces ».
L’offre est limitée pour de multiples raisons, mais la demande des consommateurs reste forte, ce qui exerce une pression encore plus forte sur les chaînes d’approvisionnement. M. Gregory compare la situation au jeu de la taupe.
« Alors même que nous réglons une perturbation d’approvisionnement, une autre apparaît, a-t-il déclaré. Vient ensuite la pénurie de magnésium, qui est utilisé pour durcir l’aluminium – un ingrédient important dans la production automobile. »
Cependant, M. Gregory a déclaré que les perspectives pour les deux économies restent solides grâce à la robustesse des dépenses des entreprises, des gouvernements et des consommateurs. Il s’attend à ce que le Canada recouvre la totalité des pertes d’emploi liées à la pandémie d’ici la fin de 2021, tandis que les États-Unis devraient connaître une reprise de l’emploi complète d’ici le milieu de 2022. Les banques centrales commenceront alors à se sentir à l’aise d’augmenter les taux d’intérêt. Attendez-vous à ce que la Banque du Canada amorce la hausse des taux l’été prochain, la Réserve fédérale lui emboîtant le pas à l’automne.
« Non seulement l’hiver s’en vient, mais des hausses de taux aussi, a déclaré M. Gregory. Nous nous attendons à une hausse de taux une fois par trimestre environ. Le risque net est que ces hausses de taux commencent un peu plus tôt et se produisent à un rythme plus rapide. Les taux augmentent et ils risquent de le faire encore plus rapidement que ce qui est pris en compte par les marchés. »
Gestion des liquidités en période d’incertitude
Dans ce contexte en constante évolution, M. Vernon a souligné que la pandémie a changé la façon dont les entreprises font affaire avec leurs clients. Ce qui n’a pas changé – et qui n’a fait que devenir plus évident depuis mars 2020 –, c’est l’importance qu’il y a de maintenir de solides réserves de trésorerie et un fonds de roulement.
« Ce niveau d’incertitude complique les décisions de placement et met davantage l’accent sur les stratégies de gestion des liquidités et d’optimisation du fonds de roulement, a déclaré M. Vernon. Compte tenu du niveau d’incertitude, il faudra faire preuve de souplesse. »
Mme Kells a remarqué que pour de nombreuses entreprises, les paiements numériques peuvent être un outil essentiel pour assurer une plus grande visibilité des flux de trésorerie, ce qui peut aider les entreprises dans leur prise de décision. La pandémie a accéléré l’adoption des paiements numériques par les entreprises. Selon l’Association of Financial Professionals, près de 60 % des répondants ont indiqué que leur organisation était très susceptible ou plutôt susceptible de convertir la majorité des paiements interentreprises qu’elles effectuent par chèque à leurs fournisseurs en paiements électroniques.
« L’un des principaux avantages du passage au paiement numérique est que celui-ci permet une plus grande prévisibilité de votre flux de trésorerie global, surtout en matière de prévisions », a déclaré Mme Kells.
La prévisibilité devient essentielle dans le cadre de l’optimisation des liquidités en contexte d’incertitude, surtout pendant les périodes de resserrement des liquidités.
« L’optimisation accroîtra la prévisibilité des paiements des fournisseurs et des paiements que les organisations effectuent à leurs clients, ce qui atténuera les périodes de [liquidité] difficiles, a poursuivi Mme Kells. L’optimisation des paiements vous aide à comprendre leur coût; elle vous offre plus d’options et de contrôle, puisqu’elle vous donne plus de renseignements à l’égard de vos progiciels de gestion intégrés, ce qui devrait atténuer ces périodes difficiles. »
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