Problèmes de la chaîne d’approvisionnement : le bien-être des fournisseurs au cœur des préoccupations
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Les retards dans la chaîne d’approvisionnement et les maux de tête qu’ils causent aux entreprises et aux consommateurs sont un sujet d’actualité récurrent ces derniers temps. Les problèmes concernent la chaîne d’approvisionnement physique, mais ils ont aussi des répercussions sur l’aspect financier de la chaîne, qui est essentiel pour assurer le bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement physique.
Prenons une machine à laver, par exemple. Sa fabrication nécessite notamment de l’acier, des moteurs, des circuits imprimés, des fils et de la résine pour fabriquer les fils. Le coût de bon nombre de ces intrants est en hausse dans le contexte actuel, et il en coûte donc plus cher à tous les fournisseurs de la chaîne. Si n’importe lequel d’entre eux, même le petit fournisseur de résine, éprouve des ennuis financiers, cela peut avoir des répercussions en amont, jusqu’au fabricant final.
De nombreuses entreprises avec lesquelles nous nous entretenons se préoccupent de la santé de leurs fournisseurs. Elles cherchent des moyens d’assurer la résilience de ces derniers afin d’éviter, en retour, que leurs propres activités soient perturbées.
Inquiétudes liées à la santé des fournisseurs
Les préoccupations liées à la chaîne d’approvisionnement ont émergé pour la première fois lorsque la pandémie a frappé. De nombreux trésoriers et chefs des finances craignaient une vague de fermetures d’entreprises, ce qui aurait signifié que leur organisation n’allait pas être payée pour les biens et les services qu’elle fournissait. Ces craintes se sont révélées en grande partie injustifiées. Mais près de deux ans plus tard, les problèmes de la chaîne d’approvisionnement ont atteint leur point culminant.
Nous avons vu de nombreuses entreprises se tourner vers leur institution financière pour s’assurer qu’elles avaient des liquidités suffisantes pour traverser le choc. Elles voulaient surtout être certaines de pouvoir accroître leurs stocks afin de faire face à d’éventuelles incertitudes sur le plan de l’approvisionnement.
Ainsi, par exemple, les entreprises qui commandaient habituellement 10 unités d’un produit donné par cycle d’affaires se sont soudainement retrouvées à en commander 50 ou 100. Mais leur fournisseur n’avait pas les liquidités nécessaires pour en fournir plus de 10, car il devait également payer ses fournisseurs en aval, et ainsi de suite. Le dilemme auquel sont confrontées de nombreuses entreprises est de savoir comment soutenir leurs fournisseurs dans le contexte actuel tout en pensant de manière plus stratégique à leur chaîne d’approvisionnement globale.
Une stratégie proactive
Nous constatons maintenant que de plus en plus d’entreprises cherchent à mettre en pratique l’adage comme quoi « il vaut mieux prévenir que guérir ». Durant nos entretiens avec les clients, le bien-être des fournisseurs est un sujet qui revêt une grande importance. Les entreprises se soucient de la santé de leur chaîne d’approvisionnement et commencent à prendre les devants pour veiller à ce que leurs fournisseurs disposent d’un fonds de roulement suffisant.
De nombreuses entreprises ont suffisamment de liquidités pour soutenir leurs propres activités. Et compte tenu de leur expérience au début de la pandémie, elles cherchent maintenant des moyens d’utiliser ces liquidités pour aider leurs fournisseurs. Elles se rendent compte qu’investir pour réduire la vulnérabilité d’un ou plusieurs maillons de leur chaîne d’approvisionnement est un investissement qui leur rapportera à long terme.
Elles expriment donc leur intérêt pour des solutions comme le financement des comptes fournisseurs approuvés, qui peut s’avérer avantageux tant pour les fournisseurs que pour les acheteurs. L’acheteur profite de liquidités accrues grâce à la prolongation du délai de règlement des comptes fournisseurs. Parallèlement, le fournisseur peut choisir à quel moment recevoir un paiement anticipé, ce qui contribue à améliorer sa stabilité financière. Il est ainsi possible de limiter les perturbations de la chaîne d’approvisionnement sans devoir nécessairement faire d’importants investissements en argent ou en ressources humaines.
Les perturbations portuaires font les manchettes, mais les répercussions financières en amont et en aval de la chaîne d’approvisionnement sont tout aussi importantes. La clé est d’adopter une approche stratégique qui couvre l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
De nombreuses entreprises font face à des défis liés à la chaîne d’approvisionnement, que leurs fournisseurs soient principalement locaux ou répartis dans plusieurs pays – la différence n’est qu’une question d’échelle. La situation actuelle en est un bon exemple : on ne sait jamais à quel moment la chaîne d’approvisionnement sera perturbée de nouveau, et c’est pourquoi il est préférable d’être prêt en ayant la bonne stratégie et les bons outils en place.
Personnes qui ont contribué à cet article : Vineet Bahri, vice-président, Commerce international; Nicholas Ray, vice-président, Commerce international; Isabela Mendes, directrice générale et directrice, Commerce international et Dean Gillis, premier directeur général et chef, Commerce international.
Reginald Butler
Directeur général, Banque transactionnelle et responsable, Financement des chaînes d’approvisionnement au sein de BMO Marchés des capitaux
312-461-7665
Reginald Butler occupe le poste de directeur général, Banque transactionnelle et responsable, Financement des chaînes d’approvisionne…(..)
Voir le profil complet >Les retards dans la chaîne d’approvisionnement et les maux de tête qu’ils causent aux entreprises et aux consommateurs sont un sujet d’actualité récurrent ces derniers temps. Les problèmes concernent la chaîne d’approvisionnement physique, mais ils ont aussi des répercussions sur l’aspect financier de la chaîne, qui est essentiel pour assurer le bon fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement physique.
Prenons une machine à laver, par exemple. Sa fabrication nécessite notamment de l’acier, des moteurs, des circuits imprimés, des fils et de la résine pour fabriquer les fils. Le coût de bon nombre de ces intrants est en hausse dans le contexte actuel, et il en coûte donc plus cher à tous les fournisseurs de la chaîne. Si n’importe lequel d’entre eux, même le petit fournisseur de résine, éprouve des ennuis financiers, cela peut avoir des répercussions en amont, jusqu’au fabricant final.
De nombreuses entreprises avec lesquelles nous nous entretenons se préoccupent de la santé de leurs fournisseurs. Elles cherchent des moyens d’assurer la résilience de ces derniers afin d’éviter, en retour, que leurs propres activités soient perturbées.
Inquiétudes liées à la santé des fournisseurs
Les préoccupations liées à la chaîne d’approvisionnement ont émergé pour la première fois lorsque la pandémie a frappé. De nombreux trésoriers et chefs des finances craignaient une vague de fermetures d’entreprises, ce qui aurait signifié que leur organisation n’allait pas être payée pour les biens et les services qu’elle fournissait. Ces craintes se sont révélées en grande partie injustifiées. Mais près de deux ans plus tard, les problèmes de la chaîne d’approvisionnement ont atteint leur point culminant.
Nous avons vu de nombreuses entreprises se tourner vers leur institution financière pour s’assurer qu’elles avaient des liquidités suffisantes pour traverser le choc. Elles voulaient surtout être certaines de pouvoir accroître leurs stocks afin de faire face à d’éventuelles incertitudes sur le plan de l’approvisionnement.
Ainsi, par exemple, les entreprises qui commandaient habituellement 10 unités d’un produit donné par cycle d’affaires se sont soudainement retrouvées à en commander 50 ou 100. Mais leur fournisseur n’avait pas les liquidités nécessaires pour en fournir plus de 10, car il devait également payer ses fournisseurs en aval, et ainsi de suite. Le dilemme auquel sont confrontées de nombreuses entreprises est de savoir comment soutenir leurs fournisseurs dans le contexte actuel tout en pensant de manière plus stratégique à leur chaîne d’approvisionnement globale.
Une stratégie proactive
Nous constatons maintenant que de plus en plus d’entreprises cherchent à mettre en pratique l’adage comme quoi « il vaut mieux prévenir que guérir ». Durant nos entretiens avec les clients, le bien-être des fournisseurs est un sujet qui revêt une grande importance. Les entreprises se soucient de la santé de leur chaîne d’approvisionnement et commencent à prendre les devants pour veiller à ce que leurs fournisseurs disposent d’un fonds de roulement suffisant.
De nombreuses entreprises ont suffisamment de liquidités pour soutenir leurs propres activités. Et compte tenu de leur expérience au début de la pandémie, elles cherchent maintenant des moyens d’utiliser ces liquidités pour aider leurs fournisseurs. Elles se rendent compte qu’investir pour réduire la vulnérabilité d’un ou plusieurs maillons de leur chaîne d’approvisionnement est un investissement qui leur rapportera à long terme.
Elles expriment donc leur intérêt pour des solutions comme le financement des comptes fournisseurs approuvés, qui peut s’avérer avantageux tant pour les fournisseurs que pour les acheteurs. L’acheteur profite de liquidités accrues grâce à la prolongation du délai de règlement des comptes fournisseurs. Parallèlement, le fournisseur peut choisir à quel moment recevoir un paiement anticipé, ce qui contribue à améliorer sa stabilité financière. Il est ainsi possible de limiter les perturbations de la chaîne d’approvisionnement sans devoir nécessairement faire d’importants investissements en argent ou en ressources humaines.
Les perturbations portuaires font les manchettes, mais les répercussions financières en amont et en aval de la chaîne d’approvisionnement sont tout aussi importantes. La clé est d’adopter une approche stratégique qui couvre l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
De nombreuses entreprises font face à des défis liés à la chaîne d’approvisionnement, que leurs fournisseurs soient principalement locaux ou répartis dans plusieurs pays – la différence n’est qu’une question d’échelle. La situation actuelle en est un bon exemple : on ne sait jamais à quel moment la chaîne d’approvisionnement sera perturbée de nouveau, et c’est pourquoi il est préférable d’être prêt en ayant la bonne stratégie et les bons outils en place.
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