Le long chemin pour les soins de santé et la reprise économique
-
Signet
-
Imprimer
- Mots-clés :
- covid-19
La guerre contre la COVID-19 est menée sur de nombreux fronts, tant par les systèmes de santé qui y sont confrontés chaque jour en première ligne que par les gouvernements et les entreprises, qui luttent aujourd’hui pour la survie de notre économie afin qu’elle puisse prospérer à nouveau demain.
Dan Barclay, chef de la direction, BMO Marchés des capitaux, a récemment a accueilli deux spécialistes clés, qui se sont entretenus avec nos clients tout au long de cette crise, pour discuter de la façon de trouver le bon équilibre entre la levée des restrictions et la relance de l’économie. Regardez la conversation sur LinkedIn maintenant.
Les participants :
-
Dan Barlcay, Chef de la direction et chef, BMO Marchés des capitaux
-
Brian Belski, Stratège en chef – Placements, BMO Marchés des capitaux
-
John Whyte, MD, Médecin en chef, WebMD
Ecoutez l’entretien complet ici (en anglais seulement), ou lisez la description ci-après du contenu de la podcast.
« Au cours des dernières semaines, nous avons abordé la pandémie de façon évolutive », a remarqué M. Barclay au début de la conférence télédiffusée de 45 minutes. « Nous avons réussi à traverser les trois derniers mois et aujourd’hui, nous commençons à mieux voir le chemin qui se trace devant nous. »
Les possibilités s’ouvrent à nous
M. Belski a d’abord tenu à rappeler aux investisseurs combien il était préférable de s’en tenir aux fondamentaux pour gérer leur portefeuille pendant la crise et à mesure que les économies mondiales commencent à se rétablir.
« Je pense qu’être un investisseur axé sur la qualité en ces temps difficiles doit être l’une des principales caractéristiques lorsque l’on élabore des portefeuilles et des stratégies », a expliqué M. Belski, soulignant les importantes occasions qui se profilent à l’horizon, alors que l’activité économique mondiale redémarre, à court, à moyen et à long terme. Les marchés américains et canadiens en profiteront tout particulièrement, a-t-il dit, car les investisseurs rapatrient des fonds des marchés émergents comme la Chine.
Il faut s’attendre à de nouvelles occasions et à un nouveau leadership de la part des secteurs qui sont liés à la notion de société mobile et de travailleur mobile et qui la rendent possible, a déclaré M. Belski.
Il prédit que les technologies et les services de communication deviendront rapidement les nouveaux piliers d’un monde post-pandémie, à mesure que la société changera non seulement sa façon d’acheter, mais aussi ce qu’elle achète, et où elle fait ses achats.
« Ce sont des tendances et des entreprises qui étaient en place avant la COVID, qui ont été renforcées pendant la crise de la COVID et qui, selon nous, auront une durée de vie plus longue grâce à cela, qu’il s’agisse d’un Netflix ou d’un Google, d’un Amazon, d’un Costco ou d’un Walmart ».
Il a cité comme précédent la bulle technologique, lorsque le monde de l’investissement déclarait que plus jamais il n’achèterait d’actions du secteur de la technologie… Or c’est à ce moment que de nouvelles entreprises sont apparues – des sociétés comme Amazon, Google, Facebook et Netflix – qui ont pris discrètement de l’envergure en faisant appel public à l’épargne et qui, aujourd’hui, sont devenues les nouveaux chefs de file.
« Je pense donc que vous voulez vous concentrer sur les secteurs que nous jugeons être des créneaux de croissance émergents, ce que nous constatons dans le domaine des communications, le domaine des technologies. Et je pense que lorsque l’économie mondiale commencera à reprendre du mieux, les secteurs des ressources, y compris l’énergie et les matériaux, emboîteront le pas, mais à plus long terme, en 2021, voire en 2022.
Mettre l’accent sur les questions fondamentales
M. Belski a expliqué que le marché a atteint un creux, en raison des répercussions de la crise de la COVID-19, le 23 mars dernier. Depuis le début de la crise sur les marchés nord-américains, les marchés canadiens se sont redressés de quelque 32 %, et les principaux marchés américains – le S&P et le NASDAQ – sont en hausse de 28 %. Il a également affirmé que ces marchés seront encore plus avantagés à l’avenir, car ceux qui investissent dans les marchés émergents comme la Chine – qui subit une certaine pression en raison de problèmes concernant la chaîne d’approvisionnement – se tournent aujourd’hui vers des occasions axées sur la qualité fondamentale.
Qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs?
Pour M. Belski, cela signifie que pour tirer parti de la reprise rapide, il faudra moins se préoccuper de la situation dans son ensemble et davantage des perspectives ascendantes. Cela revient à se concentrer sur les entreprises, les industries et les secteurs économiques qui auront réussi à tirer leur épingle du jeu à la fin de la pandémie et qui mèneront la reprise au second semestre et en 2021.
Grande Dépression – pas vraiment
Il a également évoqué les secteurs du logement aux États-Unis et au Canada, en prédisant que l’augmentation de l’épargne des ménages, combinée à des taux d’intérêt bas et à un secteur qui est passé au neutre avec le début de la pandémie, alimenterait un fort rebond au cours de la seconde moitié de 2020 et en 2021.
Le secteur du pétrole et du gaz, également plombé par des tensions entre les pays producteurs de pétrole, connaîtra probablement une grande vague de fusions et d’acquisitions caractérisée par des valorisations disparates et à mesure que l’offre, plutôt que la demande, prendra le dessus.
« Ne vous inquiétez pas trop des perspectives macroéconomiques, et, très franchement, encore moins de certaines de ces analyses ampoulées qui prévoient la prochaine Grande Dépression. Nous ne pensons pas que ce soit le cas et nos économistes non plus », a déclaré M. Belski.
Soins de santé : Politique et science, main dans la main
Le Dr John Whyte, qui, avant de se joindre à WebMD, était directeur des affaires professionnelles et de la mobilisation des intervenants au Center for Drug Evaluation and Research de la Food and Drug Administration des États-Unis, a déclaré que la voie menant à la réouverture de l’économie doit se composer à parts égales de science et de politique.
Selon lui, il y a une lumière au bout du tunnel, mais il a souligné l’importance de la technologie pour faciliter une réouverture sûre et pondérée des pays, citant comme exemples de réussite les applications de recherche des contacts et l’utilisation de Bluetooth en Chine et à Singapour.
« Lorsque nous songeons à la façon dont nous reviendrons au travail, à la façon dont nous allons redémarrer l’économie, à la nouvelle normalité, nous devons mettre en place une stratégie, et la politique et la science devront y participer, main dans la main », a déclaré le Dr Whyte.
La crise, en chiffres
En ce qui concerne les cas et les décès liés à la COVID-19 dans le monde, le Dr Whyte a partagé les chiffres en date du 5 mai : à ce jour, nous dénombrons 3,6 millions de cas dans le monde et 256 000 décès; les États-Unis recensent maintenant plus d’un million de cas et plus de 72 000 décès; au Canada, nous comptons plus de 62 000 cas et plus de 4 000 décès.
Si les chiffres donnent à réfléchir, le Dr Whyte a exhorté les gens à se rappeler qu’à l’origine, on prévoyait plus d’un million de décès aux États-Unis seulement. Il a également souligné les énormes progrès réalisés dans le domaine des traitements et des vaccins, qui n’existaient tout simplement pas au début de la pandémie. Aujourd’hui, plus de 250 traitements font l’objet d’essais et 70 vaccins sont en cours de développement.
La réalité d’un vaccin
Questionné par M. Barclay sur les pronostics de certaines sociétés pharmaceutiques concernant la mise au point d’un vaccin d’ici l’automne, le Dr Whyte a hésité, peu disposé à partager cet optimisme. Il a expliqué que les preuves historiques montrent qu’il faut compter environ une décennie avant de trouver des vaccins efficaces.
Selon lui, « on prend un risque d’affirmer avoir quelque chose à l’automne. Mettront-ils vraiment tous les points sur i et toutes les barres sur les t pour assurer l’innocuité et l’efficacité d’un vaccin? C’est possible, mais nous devons aussi être réalistes ».
À supposer que nous disposions d’un vaccin jugé sûr d’ici l’automne, le Dr Whyte a déclaré qu’il ne serait probablement offert qu’aux intervenants de première ligne puis, graduellement, à mesure que la production augmentera, au grand public.
Une dynamique clé à surveiller à compter de maintenant, selon le Dr Whyte, sera la relation entre la santé publique et la richesse, ou l’entreprise qui, avant la pandémie, étaient deux choses complètement dissociées. Aujourd’hui, a-t-il dit, nous pouvons maintenant voir une relation fondamentale entre les deux. « Les entreprises doivent s’appuyer sur ce que disent les spécialistes de la santé publique; ce sont eux qui pourront les conseiller sur le moment où le retour au travail sera relativement sûr », sur le moment où l’on pourra assouplir les règles de distanciation sociale et sur la manière de mettre en œuvre efficacement la distanciation dans les restaurants et dans d’autres secteurs.
Perspectives
Le Dr Whyte a rappelé à tous que le nombre de cas et les décès liés à la COVID-19 continueront à augmenter, même si l’économie redémarre, et qu’une réponse pondérée sera nécessaire pour atténuer les réactions du public afin d’éviter un autre arrêt.
« Je pense que personne n’est prêt, mentalement, à traverser un autre confinement », a-t-il déclaré. Je pense que ce qui se produira, c’est que pour faire face à toute nouvelle éclosion, on va adopter une approche beaucoup plus ciblée, et non pas des mesures draconiennes où nous forçons tout le monde à rester confiné à la maison. »
Le 1er novembre 2023, Dan Barclay se retirera du rôle de chef de la direction et chef, BMO Marchés des capitaux et transitionnera au poste de conseille…(..)
Voir le profil complet >Brian Belski, stratège en chef des investissements et chef du groupe Stratégie de placement, offre des conseils en matière de gestion de portef…(..)
Voir le profil complet >Bio en anglais.(..)
Voir le profil complet >La guerre contre la COVID-19 est menée sur de nombreux fronts, tant par les systèmes de santé qui y sont confrontés chaque jour en première ligne que par les gouvernements et les entreprises, qui luttent aujourd’hui pour la survie de notre économie afin qu’elle puisse prospérer à nouveau demain.
Dan Barclay, chef de la direction, BMO Marchés des capitaux, a récemment a accueilli deux spécialistes clés, qui se sont entretenus avec nos clients tout au long de cette crise, pour discuter de la façon de trouver le bon équilibre entre la levée des restrictions et la relance de l’économie. Regardez la conversation sur LinkedIn maintenant.
Les participants :
-
Dan Barlcay, Chef de la direction et chef, BMO Marchés des capitaux
-
Brian Belski, Stratège en chef – Placements, BMO Marchés des capitaux
-
John Whyte, MD, Médecin en chef, WebMD
Ecoutez l’entretien complet ici (en anglais seulement), ou lisez la description ci-après du contenu de la podcast.
« Au cours des dernières semaines, nous avons abordé la pandémie de façon évolutive », a remarqué M. Barclay au début de la conférence télédiffusée de 45 minutes. « Nous avons réussi à traverser les trois derniers mois et aujourd’hui, nous commençons à mieux voir le chemin qui se trace devant nous. »
Les possibilités s’ouvrent à nous
M. Belski a d’abord tenu à rappeler aux investisseurs combien il était préférable de s’en tenir aux fondamentaux pour gérer leur portefeuille pendant la crise et à mesure que les économies mondiales commencent à se rétablir.
« Je pense qu’être un investisseur axé sur la qualité en ces temps difficiles doit être l’une des principales caractéristiques lorsque l’on élabore des portefeuilles et des stratégies », a expliqué M. Belski, soulignant les importantes occasions qui se profilent à l’horizon, alors que l’activité économique mondiale redémarre, à court, à moyen et à long terme. Les marchés américains et canadiens en profiteront tout particulièrement, a-t-il dit, car les investisseurs rapatrient des fonds des marchés émergents comme la Chine.
Il faut s’attendre à de nouvelles occasions et à un nouveau leadership de la part des secteurs qui sont liés à la notion de société mobile et de travailleur mobile et qui la rendent possible, a déclaré M. Belski.
Il prédit que les technologies et les services de communication deviendront rapidement les nouveaux piliers d’un monde post-pandémie, à mesure que la société changera non seulement sa façon d’acheter, mais aussi ce qu’elle achète, et où elle fait ses achats.
« Ce sont des tendances et des entreprises qui étaient en place avant la COVID, qui ont été renforcées pendant la crise de la COVID et qui, selon nous, auront une durée de vie plus longue grâce à cela, qu’il s’agisse d’un Netflix ou d’un Google, d’un Amazon, d’un Costco ou d’un Walmart ».
Il a cité comme précédent la bulle technologique, lorsque le monde de l’investissement déclarait que plus jamais il n’achèterait d’actions du secteur de la technologie… Or c’est à ce moment que de nouvelles entreprises sont apparues – des sociétés comme Amazon, Google, Facebook et Netflix – qui ont pris discrètement de l’envergure en faisant appel public à l’épargne et qui, aujourd’hui, sont devenues les nouveaux chefs de file.
« Je pense donc que vous voulez vous concentrer sur les secteurs que nous jugeons être des créneaux de croissance émergents, ce que nous constatons dans le domaine des communications, le domaine des technologies. Et je pense que lorsque l’économie mondiale commencera à reprendre du mieux, les secteurs des ressources, y compris l’énergie et les matériaux, emboîteront le pas, mais à plus long terme, en 2021, voire en 2022.
Mettre l’accent sur les questions fondamentales
M. Belski a expliqué que le marché a atteint un creux, en raison des répercussions de la crise de la COVID-19, le 23 mars dernier. Depuis le début de la crise sur les marchés nord-américains, les marchés canadiens se sont redressés de quelque 32 %, et les principaux marchés américains – le S&P et le NASDAQ – sont en hausse de 28 %. Il a également affirmé que ces marchés seront encore plus avantagés à l’avenir, car ceux qui investissent dans les marchés émergents comme la Chine – qui subit une certaine pression en raison de problèmes concernant la chaîne d’approvisionnement – se tournent aujourd’hui vers des occasions axées sur la qualité fondamentale.
Qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs?
Pour M. Belski, cela signifie que pour tirer parti de la reprise rapide, il faudra moins se préoccuper de la situation dans son ensemble et davantage des perspectives ascendantes. Cela revient à se concentrer sur les entreprises, les industries et les secteurs économiques qui auront réussi à tirer leur épingle du jeu à la fin de la pandémie et qui mèneront la reprise au second semestre et en 2021.
Grande Dépression – pas vraiment
Il a également évoqué les secteurs du logement aux États-Unis et au Canada, en prédisant que l’augmentation de l’épargne des ménages, combinée à des taux d’intérêt bas et à un secteur qui est passé au neutre avec le début de la pandémie, alimenterait un fort rebond au cours de la seconde moitié de 2020 et en 2021.
Le secteur du pétrole et du gaz, également plombé par des tensions entre les pays producteurs de pétrole, connaîtra probablement une grande vague de fusions et d’acquisitions caractérisée par des valorisations disparates et à mesure que l’offre, plutôt que la demande, prendra le dessus.
« Ne vous inquiétez pas trop des perspectives macroéconomiques, et, très franchement, encore moins de certaines de ces analyses ampoulées qui prévoient la prochaine Grande Dépression. Nous ne pensons pas que ce soit le cas et nos économistes non plus », a déclaré M. Belski.
Soins de santé : Politique et science, main dans la main
Le Dr John Whyte, qui, avant de se joindre à WebMD, était directeur des affaires professionnelles et de la mobilisation des intervenants au Center for Drug Evaluation and Research de la Food and Drug Administration des États-Unis, a déclaré que la voie menant à la réouverture de l’économie doit se composer à parts égales de science et de politique.
Selon lui, il y a une lumière au bout du tunnel, mais il a souligné l’importance de la technologie pour faciliter une réouverture sûre et pondérée des pays, citant comme exemples de réussite les applications de recherche des contacts et l’utilisation de Bluetooth en Chine et à Singapour.
« Lorsque nous songeons à la façon dont nous reviendrons au travail, à la façon dont nous allons redémarrer l’économie, à la nouvelle normalité, nous devons mettre en place une stratégie, et la politique et la science devront y participer, main dans la main », a déclaré le Dr Whyte.
La crise, en chiffres
En ce qui concerne les cas et les décès liés à la COVID-19 dans le monde, le Dr Whyte a partagé les chiffres en date du 5 mai : à ce jour, nous dénombrons 3,6 millions de cas dans le monde et 256 000 décès; les États-Unis recensent maintenant plus d’un million de cas et plus de 72 000 décès; au Canada, nous comptons plus de 62 000 cas et plus de 4 000 décès.
Si les chiffres donnent à réfléchir, le Dr Whyte a exhorté les gens à se rappeler qu’à l’origine, on prévoyait plus d’un million de décès aux États-Unis seulement. Il a également souligné les énormes progrès réalisés dans le domaine des traitements et des vaccins, qui n’existaient tout simplement pas au début de la pandémie. Aujourd’hui, plus de 250 traitements font l’objet d’essais et 70 vaccins sont en cours de développement.
La réalité d’un vaccin
Questionné par M. Barclay sur les pronostics de certaines sociétés pharmaceutiques concernant la mise au point d’un vaccin d’ici l’automne, le Dr Whyte a hésité, peu disposé à partager cet optimisme. Il a expliqué que les preuves historiques montrent qu’il faut compter environ une décennie avant de trouver des vaccins efficaces.
Selon lui, « on prend un risque d’affirmer avoir quelque chose à l’automne. Mettront-ils vraiment tous les points sur i et toutes les barres sur les t pour assurer l’innocuité et l’efficacité d’un vaccin? C’est possible, mais nous devons aussi être réalistes ».
À supposer que nous disposions d’un vaccin jugé sûr d’ici l’automne, le Dr Whyte a déclaré qu’il ne serait probablement offert qu’aux intervenants de première ligne puis, graduellement, à mesure que la production augmentera, au grand public.
Une dynamique clé à surveiller à compter de maintenant, selon le Dr Whyte, sera la relation entre la santé publique et la richesse, ou l’entreprise qui, avant la pandémie, étaient deux choses complètement dissociées. Aujourd’hui, a-t-il dit, nous pouvons maintenant voir une relation fondamentale entre les deux. « Les entreprises doivent s’appuyer sur ce que disent les spécialistes de la santé publique; ce sont eux qui pourront les conseiller sur le moment où le retour au travail sera relativement sûr », sur le moment où l’on pourra assouplir les règles de distanciation sociale et sur la manière de mettre en œuvre efficacement la distanciation dans les restaurants et dans d’autres secteurs.
Perspectives
Le Dr Whyte a rappelé à tous que le nombre de cas et les décès liés à la COVID-19 continueront à augmenter, même si l’économie redémarre, et qu’une réponse pondérée sera nécessaire pour atténuer les réactions du public afin d’éviter un autre arrêt.
« Je pense que personne n’est prêt, mentalement, à traverser un autre confinement », a-t-il déclaré. Je pense que ce qui se produira, c’est que pour faire face à toute nouvelle éclosion, on va adopter une approche beaucoup plus ciblée, et non pas des mesures draconiennes où nous forçons tout le monde à rester confiné à la maison. »
À lire ensuite
Sur la piste du vaccin
Brian Belski, Michael Gregory, Dr. John Whyte | 27 mai 2020 | Gérer La Covid-19, Stratégie D’Affaires
Le nombre de cas de COVID-19 approche des 5,5 millions à l’échelle mondiale; c’est dans ce contexte que Brian Bel…
Continuer à lire>Ressources les plus récentes
Dites-nous trois choses simples pour
personnaliser votre expérience.
Les produits bancaires doivent être approuvés et sont fournis au Canada par la Banque de Montréal, une société membre de la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC).
BMO Entreprises est une appellation commerciale utilisée au Canada par la Banque de Montréal, qui est membre de la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC).
BMO Marchés des capitaux est un nom commercial utilisé par BMO Groupe financier pour les services de vente en gros de la Banque de Montréal, de BMO Bank N.A. (membre de la FDIC), de Bank of Montreal Europe Plc et de Bank of Montreal (China) Co. Ltd., pour les services de courtage auprès des clients institutionnels de BMO Capital Markets Corp. (membre de la FINRA et de la SIPC) et les services de courtage d'agence de Clearpool Execution Services, LLC (membre la FINRA et de la SIPC) aux États-Unis, ainsi que pour les services de courtage auprès des clients institutionnels de BMO Nesbitt Burns Inc. (membre de l’Organisme canadien de réglementation des investissements , et membre du Fonds canadien de protection des épargnants) au Canada et en Asie, de Bank of Montreal Europe Plc (autorisée et réglementée par la Central Bank of Ireland) en Europe et de BMO Capital Markets Limited (autorisée et réglementée par la Financial Conduct Authority) au Royaume-Uni et en Australie, ainsi que pour les services-conseils en matière d’établissement de crédits carbone, de durabilité et de solutions pour l’environnement de Banque de Montréal, de BMO Radicle Inc., et de Carbon Farmers Australia Pty Ltd. (ACN 136 799 221 AFSL 430135) en Australie. « Nesbitt Burns » est une marque de commerce déposée de BMO Nesbitt Burns Inc., utilisée sous licence. « BMO Marchés des capitaux » est une marque de commerce de la Banque de Montréal, utilisée sous licence. « BMO (le médaillon contenant le M souligné) » est une marque de commerce déposée de la Banque de Montréal, utilisée sous licence.Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à la personne morale autorisée à faire des affaires sur votre territoire.
MD Marque de commerce déposée de la Banque de Montréal aux États-Unis, au Canada et partout ailleurs.
MC Marque de commerce de la Banque de Montréal aux États-Unis et au Canada.
Le contenu des articles publiés sur ce site Web se veut un commentaire général sur le marché. Les opinions, les estimations et les projections contenues dans ces articles, le cas échéant, sont celles des auteurs et peuvent différer de celles d’autres employés et sociétés affiliées de BMO Entreprises. BMO Entreprises déploie tous les efforts pour s’assurer que le contenu du présent document est tiré de sources considérées comme fiables et que les données et les opinions sont exactes et complètes. Toutefois, les auteurs et BMO Entreprises ne sont aucunement responsables des erreurs ou des omissions et ne garantissent pas l’exactitude ou l’exhaustivité du contenu. Ces articles sont fournis à titre informatif seulement.
La Banque de Montréal et ses sociétés affiliées ne fournissent pas de conseils fiscaux, juridiques ou comptables. Ce document a été préparé à titre d’information seulement. Il ne constitue pas des conseils fiscaux, juridiques ou comptables et ne devrait pas être considéré comme tels. Vous devez consulter vos propres conseillers fiscaux, juridiques et comptables avant d’effectuer une transaction.
Les sites Web de tiers peuvent avoir des politiques de confidentialité et de sécurité différentes de BMO. Les liens vers d’autres sites Web ne constituent pas une recommandation ni une approbation de ceux-ci. Veuillez prendre connaissance des politiques de confidentialité et de sécurité des sites Web rejoints à partir des liens contenus dans les sites Web de BMO.