Qu’arrivera-t-il après les élections du 4 novembre?
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BMO Marchés des capitaux a organisé une conférence téléphonique à l’intention de ses clients le mercredi 4 novembre portant sur les perspectives des marchés après les élections américaines. La conférence était animée par Brian Belski, stratège en chef des investissements de BMO Marchés des capitaux, et portait sur la forme probable de l'économie et des marchés américains à l'avenir, en fonction des résultats (ou de l'absence de résultats) des élections. La conférence mettait en vedette Margaret Kerins, directrice générale et chef du groupe Stratégie macroéconomique, Titres à revenu fixe et produits de base, ainsi que Michael Gregory, économiste en chef délégué et chef du Service des études économiques aux États-Unis.
Ecoutez l’entretien complet ici (en anglais seulement), ou lisez la description ci-après du contenu de la podcast.
Accent sur la croissance
Au début de la conférence, Brian Belski a exhorté les participants à faire confiance au processus électoral et à faire fi de la rhétorique partisane jusqu’à ce que tous les États aient certifié les résultats.
« Nous pensons qu’il est beaucoup trop tôt pour prendre des décisions de placement au Canada et aux États-Unis, a-t-il indiqué. L’année a été fertile en émotions, tant sur le plan personnel qu’au niveau des placements, et nous devons rester maîtres des éléments que nous pouvons contrôler. »
Du point de vue des placements, il a recommandé d’opter pour une stratégie fondamentale consistant à acheter ce qui est rare et à vendre ce qui surabonde, en privilégiant la croissance.
« En quoi cela consiste-t-il? Sur le plan de la rareté, nous voulons acheter des titres de qualité de sociétés que nous connaissons », précise-t-il, en conseillant aux investisseurs de se concentrer sur les trois catégories de croissance : séculaire, structurelle et cyclique. « L’approche fondamentale ascendante revient au premier plan. Nous voulons privilégier la croissance (parce que) quand la croissance est rare, la croissance surperforme. »
Brian Belski a mentionné que du côté des actions américaines, BMO Marchés des capitaux continue de surpondérer les secteurs des technologies, des services de communications et de la consommation discrétionnaire, certains segments des secteurs de la distribution des biens de consommation de base et de la finance, et certaines sociétés du secteur de la santé. Au Canada, son équipe surpondère les services de communications et la finance.
Il a terminé en appelant les investisseurs à se concentrer sur les éléments positifs et en réitérant sa prévision selon laquelle le marché boursier américain reste engagé dans une phase haussière de 20 ans.
« Nous continuons de croire que les États-Unis et le Canada abritent les meilleurs actifs boursiers du monde », a-t-il conclu.
Un maigre programme de relance
Michael Gregory, économiste en chef délégué de BMO Marchés des capitaux, a lui aussi mis en garde contre la prise de décisions stratégiques tant que nous ne saurons pas clairement qui sera le prochain président. Nous pouvons cependant réfléchir aux conséquences de la probable division du Congrès sur les futures mesures de relance budgétaire.
« Nous semblons nous acheminer vers un Congrès divisé, scénario qui pourrait rendre difficile l’adoption d’un plan de relance budgétaire de l’ampleur qui était envisagée en cas de vague bleue », a-t-il indiqué, prédisant un « maigre » programme de relance peu importe qui accède à la Maison-Blanche.
En raison du changement apporté au cadre de politique monétaire, Michael Gregory s’attend à ce que la politique de la Fed soit dorénavant « très favorable aux politiciens » et qu’il faille « probablement attendre jusqu’à 2024 au plus tôt pour que la Fed relève ses taux ».
Il a ajouté que l’économie reste tributaire de l’évolution de la COVID-19, en soulignant l’impact de la recrudescence des cas sur les plans de réouverture des deux côtés de la frontière.
Sur le plan fiscal, nous savons que quiconque accède à la présidence devra composer avec un alourdissement de la dette nationale, laquelle aura une incidence sur la fiscalité et les dépenses publiques à moyen et à long terme.
Volatilité à court terme
Margaret Kerins, directrice générale et chef du groupe Stratégie macroéconomique, Titres à revenu fixe, devises et produits de base de BMO, a souligné que la lutte contre la pandémie et la recherche d’un vaccin continueront d’influencer les marchés, bien qu’il soit peu probable qu’un Congrès divisé adopte un programme de relance budgétaire substantiel, même advenant la victoire de Biden.
« Si Biden gagne, nous pensons que les perspectives d’une entente budgétaire d’envergure vont s’éloigner, éventualité déjà escomptée sur le marché des obligations du Trésor », a-t-elle indiqué, ajoutant que la lutte contre la pandémie influencera encore les décisions entourant les mesures de relance, peu importe qui est élu président. « L’adoption d’un train de mesures réduit demeure possible… vu la hausse des taux d’infection qui contrecarre les efforts de réouverture. »
Soulignant que la volatilité à court terme des marchés durant la nuit des élections et la journée de mercredi reflétait un comportement classique de couverture des positions à découvert, elle a affirmé que son équipe maintenait sa prévision de taux à 10 ans approchant 1 %.
Brian Belski, stratège en chef des investissements et chef du groupe Stratégie de placement, offre des conseils en matière de gestion de portef…(..)
Voir le profil complet >Michael Gregory est membre de l’équipe responsable de l’analyse de l’économie et des marchés financiers nord-américain…(..)
Voir le profil complet >BMO Marchés des capitaux a organisé une conférence téléphonique à l’intention de ses clients le mercredi 4 novembre portant sur les perspectives des marchés après les élections américaines. La conférence était animée par Brian Belski, stratège en chef des investissements de BMO Marchés des capitaux, et portait sur la forme probable de l'économie et des marchés américains à l'avenir, en fonction des résultats (ou de l'absence de résultats) des élections. La conférence mettait en vedette Margaret Kerins, directrice générale et chef du groupe Stratégie macroéconomique, Titres à revenu fixe et produits de base, ainsi que Michael Gregory, économiste en chef délégué et chef du Service des études économiques aux États-Unis.
Ecoutez l’entretien complet ici (en anglais seulement), ou lisez la description ci-après du contenu de la podcast.
Accent sur la croissance
Au début de la conférence, Brian Belski a exhorté les participants à faire confiance au processus électoral et à faire fi de la rhétorique partisane jusqu’à ce que tous les États aient certifié les résultats.
« Nous pensons qu’il est beaucoup trop tôt pour prendre des décisions de placement au Canada et aux États-Unis, a-t-il indiqué. L’année a été fertile en émotions, tant sur le plan personnel qu’au niveau des placements, et nous devons rester maîtres des éléments que nous pouvons contrôler. »
Du point de vue des placements, il a recommandé d’opter pour une stratégie fondamentale consistant à acheter ce qui est rare et à vendre ce qui surabonde, en privilégiant la croissance.
« En quoi cela consiste-t-il? Sur le plan de la rareté, nous voulons acheter des titres de qualité de sociétés que nous connaissons », précise-t-il, en conseillant aux investisseurs de se concentrer sur les trois catégories de croissance : séculaire, structurelle et cyclique. « L’approche fondamentale ascendante revient au premier plan. Nous voulons privilégier la croissance (parce que) quand la croissance est rare, la croissance surperforme. »
Brian Belski a mentionné que du côté des actions américaines, BMO Marchés des capitaux continue de surpondérer les secteurs des technologies, des services de communications et de la consommation discrétionnaire, certains segments des secteurs de la distribution des biens de consommation de base et de la finance, et certaines sociétés du secteur de la santé. Au Canada, son équipe surpondère les services de communications et la finance.
Il a terminé en appelant les investisseurs à se concentrer sur les éléments positifs et en réitérant sa prévision selon laquelle le marché boursier américain reste engagé dans une phase haussière de 20 ans.
« Nous continuons de croire que les États-Unis et le Canada abritent les meilleurs actifs boursiers du monde », a-t-il conclu.
Un maigre programme de relance
Michael Gregory, économiste en chef délégué de BMO Marchés des capitaux, a lui aussi mis en garde contre la prise de décisions stratégiques tant que nous ne saurons pas clairement qui sera le prochain président. Nous pouvons cependant réfléchir aux conséquences de la probable division du Congrès sur les futures mesures de relance budgétaire.
« Nous semblons nous acheminer vers un Congrès divisé, scénario qui pourrait rendre difficile l’adoption d’un plan de relance budgétaire de l’ampleur qui était envisagée en cas de vague bleue », a-t-il indiqué, prédisant un « maigre » programme de relance peu importe qui accède à la Maison-Blanche.
En raison du changement apporté au cadre de politique monétaire, Michael Gregory s’attend à ce que la politique de la Fed soit dorénavant « très favorable aux politiciens » et qu’il faille « probablement attendre jusqu’à 2024 au plus tôt pour que la Fed relève ses taux ».
Il a ajouté que l’économie reste tributaire de l’évolution de la COVID-19, en soulignant l’impact de la recrudescence des cas sur les plans de réouverture des deux côtés de la frontière.
Sur le plan fiscal, nous savons que quiconque accède à la présidence devra composer avec un alourdissement de la dette nationale, laquelle aura une incidence sur la fiscalité et les dépenses publiques à moyen et à long terme.
Volatilité à court terme
Margaret Kerins, directrice générale et chef du groupe Stratégie macroéconomique, Titres à revenu fixe, devises et produits de base de BMO, a souligné que la lutte contre la pandémie et la recherche d’un vaccin continueront d’influencer les marchés, bien qu’il soit peu probable qu’un Congrès divisé adopte un programme de relance budgétaire substantiel, même advenant la victoire de Biden.
« Si Biden gagne, nous pensons que les perspectives d’une entente budgétaire d’envergure vont s’éloigner, éventualité déjà escomptée sur le marché des obligations du Trésor », a-t-elle indiqué, ajoutant que la lutte contre la pandémie influencera encore les décisions entourant les mesures de relance, peu importe qui est élu président. « L’adoption d’un train de mesures réduit demeure possible… vu la hausse des taux d’infection qui contrecarre les efforts de réouverture. »
Soulignant que la volatilité à court terme des marchés durant la nuit des élections et la journée de mercredi reflétait un comportement classique de couverture des positions à découvert, elle a affirmé que son équipe maintenait sa prévision de taux à 10 ans approchant 1 %.
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