Le point sur le marché de l’automobile : Reprise en forme de V pendant la COVID-19
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Au début de l’année, les perspectives du secteur automobile nord-américain semblaient sombres. Lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé, les concessionnaires canadiens ont temporairement fermé leurs portes et la production automobile a été interrompue. Aux États-Unis, les ventes ont chuté alors que la pandémie a causé la récession la plus courte et la plus abrupte jamais enregistrée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, le secteur a connu une forte reprise au deuxième semestre de 2020, et les perspectives pour le Canada et les États-Unis en 2021 semblent prometteuses.
Notre rapport semestriel sur le secteur automobile nord-américain porte sur les facteurs du marché et économiques qui sous-tendent cet optimisme. Pour en savoir plus sur ce à quoi nous pouvons nous attendre du secteur en 2021, j’ai récemment parlé à deux experts de BMO :
- Paul Hunsey, chef, Financement automobile Particuliers, Services bancaires aux grandes entreprises au Canada de BMO
- Erik Johnson, économiste, BMO Marchés des capitaux
Vous trouverez ci-dessous un résumé de notre discussion, qui a été modifiée pour plus de concision et de clarté.
Quelques obstacles sur la route
Au printemps, 2020 s’annonçait comme une année difficile pour le secteur de l’automobile. Cependant, après avoir connu une reprise en V spectaculaire au cours du deuxième semestre, le secteur est bien positionné pour poursuivre sa tendance haussière en 2021.
« Malgré certaines des graves répercussions économiques de la pandémie, ce qui a été à la fois surprenant et prometteur cette année, c’est que le secteur de l’automobile a évité bon nombre des pires scénarios que nous envisagions au printemps, a déclaré M. Johnson. Je crois que 2021 se présente bien, tant du point de vue de la production que de la demande, et la maîtrise de la pandémie sera un facteur clé pour que ce pronostic se réalise. »
Dans cette optique, M. Johnson a déclaré que la situation pourrait s’aggraver à court terme, car les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité sont en hausse des deux côtés de la frontière. En réponse à cela, un plus grand nombre de régions dans les deux pays mettent en œuvre des restrictions à l’égard des entreprises semblables à celles que nous avons vues au début de la pandémie.
« Ces mesures pourraient se traduire par une baisse des chiffres dans les rapports sur le marché du travail qui seront publiés en décembre et possiblement au premier trimestre de 2021, a déclaré M. Johnson. Cela pourrait aussi peser un peu sur la confiance des consommateurs alors que nous terminons cette année et que nous entamons la prochaine. »
Une demande refoulée
Un aspect surprenant de la récession a été l’augmentation de l’épargne personnelle. Une grande partie de cette croissance a été stimulée par les mesures de relance aux États-Unis et au Canada. Leurs conséquences sont positives et continueront à être une bénédiction pour le secteur de l’automobile, car les consommateurs ont renforcé leur bilan personnel. Ils ont économisé plus d’argent ou réduit leurs niveaux d’endettement, ce qui est de bon augure pour que la consommation reprenne tout au long de 2021.
De plus, M. Johnson a ajouté qu’une grande partie de la reprise des ventes d’automobiles est attribuable aux ménages qui ont moins souffert des répercussions économiques de la pandémie. En supposant que la situation du marché du travail s’améliore dans la foulée des efforts de vaccination, la demande devrait être refoulée par les autres segments de la population.
« À mesure que certains des travailleurs les plus touchés commenceront à réintégrer le marché du travail, ils deviendront également de nouveaux clients potentiels », a déclaré M. Johnson.
Une hausse du nombre de fusions et d’acquisitions
Un indice supplémentaire que le secteur devrait revenir à la normale est que nous anticipons de nouveaux mouvements de regroupement en 2021. Bien que les acheteurs soient plus sélectifs à l’égard des marques et des marchés, le secteur est encore passablement fragmenté.
Environ 35 % des concessionnaires sont indépendants, et l’investissement requis non seulement pour demeurer pertinent, mais aussi pour rester dans la course – qu’il s’agisse de la vente au détail numérique, de l’électrification des véhicules ou simplement des dépenses en immobilisations liées à la modernisation des installations – augmente chaque jour.
Nous avons également constaté qu’à mesure que le nombre de transactions augmentait au cours du deuxième semestre de 2020, les vendeurs ont fait preuve d’une plus grande souplesse en ce qui a trait aux structures de transaction et ont notamment offert plus de financement. Certains vendeurs conservent leurs actifs immobiliers afin de rendre les transactions plus attrayantes pour les acheteurs qui sont intéressés uniquement par l’aspect opérationnel de l’entreprise. Dans l’ensemble, nous nous attendons à ce que les fusions et acquisitions soient plus rapides et plus nombreuses en 2021.
Des tendances innovantes pour le commerce du détail
En ce qui concerne le commerce de détail, M. Hunsey signale que le volume de demandes de financement était supérieur aux prévisions en 2020 et que les taux d’approbation sont demeurés constants par rapport aux niveaux antérieurs à la pandémie.
« Cela est dû à la qualité des consommateurs qui se présentent dans les commerces, a-t-il déclaré. Il semble qu’il y ait moins de gens qui se rendent chez les concessionnaires sans acheter parce que notre taux de réservation demeure très élevé – en fait, il est plus élevé qu’il ne l’a été depuis un certain temps. J’en conclus que les clients qui viennent acheter un véhicule se décident rapidement. Cela me pousse également à croire qu’ils connaissent mieux le produit qu’ils veulent acheter, donc qu’ils passent probablement encore plus de temps à magasiner en ligne qu’avant la pandémie de COVID-19. Par conséquent, les concessionnaires automobiles doivent bien établir leur présence en ligne. »
L’innovation numérique sera également cruciale à l’échelle du secteur. M. Hunsey a indiqué que les concessionnaires, les équipementiers et les institutions financières travaillent à l’intégration de technologies comme les contrats électroniques et les actes de vente numériques afin de simplifier les transactions.
« Les organismes de réglementation provinciaux ont collaboré avec les concessionnaires pour faire avancer les choses, et je suis convaincu que c’est là que réside l’avenir, a déclaré M. Hunsey. Du point de vue des institutions financières, j’ai appris en discutant avec mes pairs que tout le monde compte se tourner vers cette solution. Je crois que bon nombre de ces initiatives verront leur aboutissement au cours de l’exercice 2021. En effet, de nombreux efforts sont déployés dans ce domaine pour apporter des changements qui faciliteront les affaires pour les consommateurs, les concessionnaires et les prêteurs. »
Un secteur d’activité résilient
En fin de compte, c’est la capacité du secteur à innover et à s’adapter qui l’a aidé à traverser la tempête en 2020, et c’est probablement ce qui permettra aux concessionnaires de prospérer en 2021 et par la suite.
Nous avons vu des concessionnaires de partout profiter des perturbations pour faire plus avec moins, que ce soit en réajustant leur base d’exploitation ou leurs dépenses globales. Il est encourageant de voir les concessionnaires tirer parti des changements découlant de la pandémie.
« Je suis toujours impressionné par la persévérance de nos clients concessionnaires, explique M. Hunsey. Ils ont fait preuve d’une grande persévérance au cours des derniers mois. »
Jamie Gordon, directeur général, Initiatives stratégiques, Financement automobile, Services bancaires aux grandes entreprises au Canada de BMO, et Ryan Ricci, vice-président, Financement structuré et financement à levier financier, Financement automobile, Services bancaires aux grandes entreprises au Canada de BMO, ont contribué à la rédaction de cet article.
Robert Sadokierski
Acien premier vice-président et chef, Financement automobile, BMO
Au début de l’année, les perspectives du secteur automobile nord-américain semblaient sombres. Lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé, les concessionnaires canadiens ont temporairement fermé leurs portes et la production automobile a été interrompue. Aux États-Unis, les ventes ont chuté alors que la pandémie a causé la récession la plus courte et la plus abrupte jamais enregistrée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, le secteur a connu une forte reprise au deuxième semestre de 2020, et les perspectives pour le Canada et les États-Unis en 2021 semblent prometteuses.
Notre rapport semestriel sur le secteur automobile nord-américain porte sur les facteurs du marché et économiques qui sous-tendent cet optimisme. Pour en savoir plus sur ce à quoi nous pouvons nous attendre du secteur en 2021, j’ai récemment parlé à deux experts de BMO :
- Paul Hunsey, chef, Financement automobile Particuliers, Services bancaires aux grandes entreprises au Canada de BMO
- Erik Johnson, économiste, BMO Marchés des capitaux
Vous trouverez ci-dessous un résumé de notre discussion, qui a été modifiée pour plus de concision et de clarté.
Quelques obstacles sur la route
Au printemps, 2020 s’annonçait comme une année difficile pour le secteur de l’automobile. Cependant, après avoir connu une reprise en V spectaculaire au cours du deuxième semestre, le secteur est bien positionné pour poursuivre sa tendance haussière en 2021.
« Malgré certaines des graves répercussions économiques de la pandémie, ce qui a été à la fois surprenant et prometteur cette année, c’est que le secteur de l’automobile a évité bon nombre des pires scénarios que nous envisagions au printemps, a déclaré M. Johnson. Je crois que 2021 se présente bien, tant du point de vue de la production que de la demande, et la maîtrise de la pandémie sera un facteur clé pour que ce pronostic se réalise. »
Dans cette optique, M. Johnson a déclaré que la situation pourrait s’aggraver à court terme, car les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité sont en hausse des deux côtés de la frontière. En réponse à cela, un plus grand nombre de régions dans les deux pays mettent en œuvre des restrictions à l’égard des entreprises semblables à celles que nous avons vues au début de la pandémie.
« Ces mesures pourraient se traduire par une baisse des chiffres dans les rapports sur le marché du travail qui seront publiés en décembre et possiblement au premier trimestre de 2021, a déclaré M. Johnson. Cela pourrait aussi peser un peu sur la confiance des consommateurs alors que nous terminons cette année et que nous entamons la prochaine. »
Une demande refoulée
Un aspect surprenant de la récession a été l’augmentation de l’épargne personnelle. Une grande partie de cette croissance a été stimulée par les mesures de relance aux États-Unis et au Canada. Leurs conséquences sont positives et continueront à être une bénédiction pour le secteur de l’automobile, car les consommateurs ont renforcé leur bilan personnel. Ils ont économisé plus d’argent ou réduit leurs niveaux d’endettement, ce qui est de bon augure pour que la consommation reprenne tout au long de 2021.
De plus, M. Johnson a ajouté qu’une grande partie de la reprise des ventes d’automobiles est attribuable aux ménages qui ont moins souffert des répercussions économiques de la pandémie. En supposant que la situation du marché du travail s’améliore dans la foulée des efforts de vaccination, la demande devrait être refoulée par les autres segments de la population.
« À mesure que certains des travailleurs les plus touchés commenceront à réintégrer le marché du travail, ils deviendront également de nouveaux clients potentiels », a déclaré M. Johnson.
Une hausse du nombre de fusions et d’acquisitions
Un indice supplémentaire que le secteur devrait revenir à la normale est que nous anticipons de nouveaux mouvements de regroupement en 2021. Bien que les acheteurs soient plus sélectifs à l’égard des marques et des marchés, le secteur est encore passablement fragmenté.
Environ 35 % des concessionnaires sont indépendants, et l’investissement requis non seulement pour demeurer pertinent, mais aussi pour rester dans la course – qu’il s’agisse de la vente au détail numérique, de l’électrification des véhicules ou simplement des dépenses en immobilisations liées à la modernisation des installations – augmente chaque jour.
Nous avons également constaté qu’à mesure que le nombre de transactions augmentait au cours du deuxième semestre de 2020, les vendeurs ont fait preuve d’une plus grande souplesse en ce qui a trait aux structures de transaction et ont notamment offert plus de financement. Certains vendeurs conservent leurs actifs immobiliers afin de rendre les transactions plus attrayantes pour les acheteurs qui sont intéressés uniquement par l’aspect opérationnel de l’entreprise. Dans l’ensemble, nous nous attendons à ce que les fusions et acquisitions soient plus rapides et plus nombreuses en 2021.
Des tendances innovantes pour le commerce du détail
En ce qui concerne le commerce de détail, M. Hunsey signale que le volume de demandes de financement était supérieur aux prévisions en 2020 et que les taux d’approbation sont demeurés constants par rapport aux niveaux antérieurs à la pandémie.
« Cela est dû à la qualité des consommateurs qui se présentent dans les commerces, a-t-il déclaré. Il semble qu’il y ait moins de gens qui se rendent chez les concessionnaires sans acheter parce que notre taux de réservation demeure très élevé – en fait, il est plus élevé qu’il ne l’a été depuis un certain temps. J’en conclus que les clients qui viennent acheter un véhicule se décident rapidement. Cela me pousse également à croire qu’ils connaissent mieux le produit qu’ils veulent acheter, donc qu’ils passent probablement encore plus de temps à magasiner en ligne qu’avant la pandémie de COVID-19. Par conséquent, les concessionnaires automobiles doivent bien établir leur présence en ligne. »
L’innovation numérique sera également cruciale à l’échelle du secteur. M. Hunsey a indiqué que les concessionnaires, les équipementiers et les institutions financières travaillent à l’intégration de technologies comme les contrats électroniques et les actes de vente numériques afin de simplifier les transactions.
« Les organismes de réglementation provinciaux ont collaboré avec les concessionnaires pour faire avancer les choses, et je suis convaincu que c’est là que réside l’avenir, a déclaré M. Hunsey. Du point de vue des institutions financières, j’ai appris en discutant avec mes pairs que tout le monde compte se tourner vers cette solution. Je crois que bon nombre de ces initiatives verront leur aboutissement au cours de l’exercice 2021. En effet, de nombreux efforts sont déployés dans ce domaine pour apporter des changements qui faciliteront les affaires pour les consommateurs, les concessionnaires et les prêteurs. »
Un secteur d’activité résilient
En fin de compte, c’est la capacité du secteur à innover et à s’adapter qui l’a aidé à traverser la tempête en 2020, et c’est probablement ce qui permettra aux concessionnaires de prospérer en 2021 et par la suite.
Nous avons vu des concessionnaires de partout profiter des perturbations pour faire plus avec moins, que ce soit en réajustant leur base d’exploitation ou leurs dépenses globales. Il est encourageant de voir les concessionnaires tirer parti des changements découlant de la pandémie.
« Je suis toujours impressionné par la persévérance de nos clients concessionnaires, explique M. Hunsey. Ils ont fait preuve d’une grande persévérance au cours des derniers mois. »
Jamie Gordon, directeur général, Initiatives stratégiques, Financement automobile, Services bancaires aux grandes entreprises au Canada de BMO, et Ryan Ricci, vice-président, Financement structuré et financement à levier financier, Financement automobile, Services bancaires aux grandes entreprises au Canada de BMO, ont contribué à la rédaction de cet article.
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