Des stratégies pour sortir du ralentissement économique plus fort que jamais
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Chaque ralentissement économique offre des possibilités. Pour les dirigeants d’entreprise, il s’agit d’une occasion de prendre des décisions stratégiques qui peuvent aider leur organisation non seulement à traverser la tempête, mais aussi à en sortir plus forte qu’avant. Mais quelle est la meilleure façon de tirer parti des occasions propres à un contexte économique difficile?
Même si l’économie semble se diriger vers une récession, alimentée par la hausse des taux d’intérêt et une inflation élevée, les sociétés solides ont toujours été en mesure de tirer parti de ce type de contexte pour devenir encore plus fortes. Le présent cycle comporte toutefois une anomalie qui pourrait faire obstacle à la réalisation de ces occasions : une pénurie de main-d’œuvre.
Dans les cycles économiques traditionnels, les sociétés gagnent souvent en procédant à des embauches. À l’heure actuelle, cependant, nous nous attendons à ce que les marchés du travail restent tendus, ce qui signifie que les entreprises devront trouver d’autres moyens de consolider leurs bases. L’une des façons consiste à faire des acquisitions stratégiques à des valorisations plus favorables. Il est également possible d’attirer de nouveaux talents qui correspondent aux objectifs stratégiques de l’entreprise – non pas en offrant de meilleurs salaires que la concurrence, mais en se positionnant comme un employeur formidable et résilient. Et à mesure que ce cycle économique se poursuit, et comme lors des ralentissements précédents, les sociétés menées par de solides équipes de direction qui savent saisir les occasions résultant du ralentissement ne feront que devenir plus fortes.
Explorer les occasions stratégiques
En période de ralentissement économique, certaines entreprises chercheront à maximiser leur efficience en réduisant leurs coûts et en rationalisant leurs activités afin de traverser la tempête. D’autres envisageront des acquisitions stratégiques pour gagner des parts de marché, peut-être en achetant un concurrent en difficulté ou en acquérant une société qui possède les talents stables dont une organisation a désespérément besoin. Une acquisition verticale peut également être un moyen de résoudre des problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement en intégrant une société d’expédition ou un autre fournisseur.
L’exploration de telles occasions nécessite une équipe de direction qui connaît bien la façon d’intégrer une acquisition. Cela signifie aussi avoir une équipe résiliente. Si les entreprises n’ont aucun contrôle sur les facteurs externes comme la hausse des taux d’intérêt, celles qui s’en sortent le mieux comptent souvent sur une équipe de direction solide et résiliente qui est en mesure de prendre les bonnes décisions au bon moment dans les aspects qu’elles peuvent contrôler. Si quelque chose ne fonctionne pas, vos dirigeants devraient savoir quand se retirer. Et lorsqu’ils ont l’occasion de réaliser un investissement, ils doivent comprendre la meilleure façon de le faire.
Trouver des leaders qui ont déjà vécu cette situation
D’après notre expérience, la façon dont les dirigeants abordent un ralentissement dépend de leur expérience antérieure face à une situation semblable. Si c’est la première fois qu’ils y sont confrontés, ils ne seront peut-être pas aussi enclins à prendre des décisions stratégiques audacieuses.
Idéalement, les personnes responsables des décisions clés auront une certaine expérience de la gestion des cycles de marché. Les dirigeants qui ont déjà connu des ralentissements, comme la récession de 2008, reconnaissent les tendances et comprennent qu’il ne s’agit pas d’une situation permanente.
Pour les chefs de la direction qui n’ont pas connu de ralentissement, ce pourrait être le bon moment d’embaucher des cadres dirigeants qui ont vécu ces cycles et qui peuvent servir de guides dans les moments difficiles. Le cycle de retraite actuel des baby-boomers signifie que de nombreux hauts dirigeants chevronnés ont récemment pris leur retraite ou approchent de celle-ci. Il pourrait alors être possible de faire appel à eux à titre de conseillers ou de membres d’un conseil d’administration informel.
Un niveau de friction sain
Nous avons également constaté que les sociétés qui ressortent plus fortes d’un ralentissement sont celles qui ont une équipe de hauts dirigeants qui introduisent un élément de friction sain en matière de développement stratégique. S’il y a trop peu de friction, cela signifie habituellement que votre équipe de leadership est remplie de personnes qui acceptent d’emblée ce que propose le chef de la direction. À l’inverse, vous ne voulez pas d’une équipe de direction qui est constamment en conflit au sujet de l’orientation de la société. L’idéal est de trouver un équilibre et d’avoir une équipe qui saura remettre en question les hypothèses et proposer des changements. En fin de compte, c’est ce qui permet aux entreprises de croître.
Il peut s’agir d’un élément difficile à intégrer. En tant que propriétaire ou chef de la direction, vous guidez la vision et la stratégie globale de la société, et il est donc naturel que vous soyez habitué à prendre les décisions clés sans que personne ne vous remette en question. Mais vous ne devriez pas être la seule voix à être entendue. En particulier en période de ralentissement, il est important d’avoir un certain niveau de supervision pour vous donner une nouvelle perspective.
Gestion descendante des talents
Des études montrent que l’argent n’est pas la principale raison pour laquelle les gens quittent leur emploi. Le plus souvent, c’est lié à la culture1, à la gestion2 et à la mobilisation3 Tant que vous avez les bases en place – c’est-à-dire que vous payez des salaires équitables et que votre entreprise est concurrentielle –, le fait d’avoir une équipe de direction de premier ordre vous aidera à conserver vos talents.
Fondamentalement, si vous vous concentrez sur le recrutement de bons dirigeants, les bénéfices se répercuteront sur le reste de l’effectif. Un bon chef de l’exploitation peut attirer de bons directeurs d’usine, et un bon directeur d’usine peut attirer de bons employés. Il est naturel de vouloir embaucher le plus de travailleurs possible. Mais cela commence par investir dans des dirigeants qui peuvent vous aider à attirer ces travailleurs.
N’oubliez pas qu’en matière de leadership, ce n’est pas nécessairement la quantité qui compte. Il arrive parfois qu’un vice-président, Finances ou un chef de l’exploitation exceptionnel comble à lui seul plusieurs lacunes en matière de leadership.
Êtes-vous bien positionné pour réussir?
Tout le monde semble être un génie dans un marché haussier. Mais un ralentissement est un bon moment pour examiner de près votre équipe de direction et vos décideurs stratégiques. Alors que nous traversons cette période difficile, posez-vous quelques questions clés :
- À quand remonte la dernière fois où vous avez pris une décision qui a été contestée par d’autres membres de votre équipe de direction?
- Est-ce que tous les membres de l’équipe de direction ont le même bagage, ou y a-t-il une diversité d’antécédents, de points de vue et d’expériences professionnelles?
- L’équipe de direction comprend-elle des membres ayant traversé des cycles économiques complets?
- Vos structures de rémunération correspondent-elles aux objectifs stratégiques de la société?
Pour ressortir plus fort après un ralentissement, vous devez pouvoir compter sur une équipe de haute direction qui fait preuve de leadership et de vision. Vous serez ainsi en mesure de prendre les décisions stratégiques qui peuvent aider votre entreprise à croître et d’attirer et de conserver les bonnes personnes qui peuvent aider votre organisation à atteindre ses objectifs. Il en résulte ensuite une boucle de rétroaction qui vous permet de continuer à croître, à réaliser d’autres acquisitions ou investissements et à attirer plus de talents.
Paulina Kursa, Andre Orbe et Heath Scheid ont contribué à la rédaction de cet article.
3 Gallup
Steven Jensen
Chef, Secteurs diversifiés, Canada
416-602-7539
Steven Jensen est chef, Secteurs diversifiés, Canada et supervise la gestion de divers secteurs d’activité au sein de l’équipe…(..)
Voir le profil complet >Chaque ralentissement économique offre des possibilités. Pour les dirigeants d’entreprise, il s’agit d’une occasion de prendre des décisions stratégiques qui peuvent aider leur organisation non seulement à traverser la tempête, mais aussi à en sortir plus forte qu’avant. Mais quelle est la meilleure façon de tirer parti des occasions propres à un contexte économique difficile?
Même si l’économie semble se diriger vers une récession, alimentée par la hausse des taux d’intérêt et une inflation élevée, les sociétés solides ont toujours été en mesure de tirer parti de ce type de contexte pour devenir encore plus fortes. Le présent cycle comporte toutefois une anomalie qui pourrait faire obstacle à la réalisation de ces occasions : une pénurie de main-d’œuvre.
Dans les cycles économiques traditionnels, les sociétés gagnent souvent en procédant à des embauches. À l’heure actuelle, cependant, nous nous attendons à ce que les marchés du travail restent tendus, ce qui signifie que les entreprises devront trouver d’autres moyens de consolider leurs bases. L’une des façons consiste à faire des acquisitions stratégiques à des valorisations plus favorables. Il est également possible d’attirer de nouveaux talents qui correspondent aux objectifs stratégiques de l’entreprise – non pas en offrant de meilleurs salaires que la concurrence, mais en se positionnant comme un employeur formidable et résilient. Et à mesure que ce cycle économique se poursuit, et comme lors des ralentissements précédents, les sociétés menées par de solides équipes de direction qui savent saisir les occasions résultant du ralentissement ne feront que devenir plus fortes.
Explorer les occasions stratégiques
En période de ralentissement économique, certaines entreprises chercheront à maximiser leur efficience en réduisant leurs coûts et en rationalisant leurs activités afin de traverser la tempête. D’autres envisageront des acquisitions stratégiques pour gagner des parts de marché, peut-être en achetant un concurrent en difficulté ou en acquérant une société qui possède les talents stables dont une organisation a désespérément besoin. Une acquisition verticale peut également être un moyen de résoudre des problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement en intégrant une société d’expédition ou un autre fournisseur.
L’exploration de telles occasions nécessite une équipe de direction qui connaît bien la façon d’intégrer une acquisition. Cela signifie aussi avoir une équipe résiliente. Si les entreprises n’ont aucun contrôle sur les facteurs externes comme la hausse des taux d’intérêt, celles qui s’en sortent le mieux comptent souvent sur une équipe de direction solide et résiliente qui est en mesure de prendre les bonnes décisions au bon moment dans les aspects qu’elles peuvent contrôler. Si quelque chose ne fonctionne pas, vos dirigeants devraient savoir quand se retirer. Et lorsqu’ils ont l’occasion de réaliser un investissement, ils doivent comprendre la meilleure façon de le faire.
Trouver des leaders qui ont déjà vécu cette situation
D’après notre expérience, la façon dont les dirigeants abordent un ralentissement dépend de leur expérience antérieure face à une situation semblable. Si c’est la première fois qu’ils y sont confrontés, ils ne seront peut-être pas aussi enclins à prendre des décisions stratégiques audacieuses.
Idéalement, les personnes responsables des décisions clés auront une certaine expérience de la gestion des cycles de marché. Les dirigeants qui ont déjà connu des ralentissements, comme la récession de 2008, reconnaissent les tendances et comprennent qu’il ne s’agit pas d’une situation permanente.
Pour les chefs de la direction qui n’ont pas connu de ralentissement, ce pourrait être le bon moment d’embaucher des cadres dirigeants qui ont vécu ces cycles et qui peuvent servir de guides dans les moments difficiles. Le cycle de retraite actuel des baby-boomers signifie que de nombreux hauts dirigeants chevronnés ont récemment pris leur retraite ou approchent de celle-ci. Il pourrait alors être possible de faire appel à eux à titre de conseillers ou de membres d’un conseil d’administration informel.
Un niveau de friction sain
Nous avons également constaté que les sociétés qui ressortent plus fortes d’un ralentissement sont celles qui ont une équipe de hauts dirigeants qui introduisent un élément de friction sain en matière de développement stratégique. S’il y a trop peu de friction, cela signifie habituellement que votre équipe de leadership est remplie de personnes qui acceptent d’emblée ce que propose le chef de la direction. À l’inverse, vous ne voulez pas d’une équipe de direction qui est constamment en conflit au sujet de l’orientation de la société. L’idéal est de trouver un équilibre et d’avoir une équipe qui saura remettre en question les hypothèses et proposer des changements. En fin de compte, c’est ce qui permet aux entreprises de croître.
Il peut s’agir d’un élément difficile à intégrer. En tant que propriétaire ou chef de la direction, vous guidez la vision et la stratégie globale de la société, et il est donc naturel que vous soyez habitué à prendre les décisions clés sans que personne ne vous remette en question. Mais vous ne devriez pas être la seule voix à être entendue. En particulier en période de ralentissement, il est important d’avoir un certain niveau de supervision pour vous donner une nouvelle perspective.
Gestion descendante des talents
Des études montrent que l’argent n’est pas la principale raison pour laquelle les gens quittent leur emploi. Le plus souvent, c’est lié à la culture1, à la gestion2 et à la mobilisation3 Tant que vous avez les bases en place – c’est-à-dire que vous payez des salaires équitables et que votre entreprise est concurrentielle –, le fait d’avoir une équipe de direction de premier ordre vous aidera à conserver vos talents.
Fondamentalement, si vous vous concentrez sur le recrutement de bons dirigeants, les bénéfices se répercuteront sur le reste de l’effectif. Un bon chef de l’exploitation peut attirer de bons directeurs d’usine, et un bon directeur d’usine peut attirer de bons employés. Il est naturel de vouloir embaucher le plus de travailleurs possible. Mais cela commence par investir dans des dirigeants qui peuvent vous aider à attirer ces travailleurs.
N’oubliez pas qu’en matière de leadership, ce n’est pas nécessairement la quantité qui compte. Il arrive parfois qu’un vice-président, Finances ou un chef de l’exploitation exceptionnel comble à lui seul plusieurs lacunes en matière de leadership.
Êtes-vous bien positionné pour réussir?
Tout le monde semble être un génie dans un marché haussier. Mais un ralentissement est un bon moment pour examiner de près votre équipe de direction et vos décideurs stratégiques. Alors que nous traversons cette période difficile, posez-vous quelques questions clés :
- À quand remonte la dernière fois où vous avez pris une décision qui a été contestée par d’autres membres de votre équipe de direction?
- Est-ce que tous les membres de l’équipe de direction ont le même bagage, ou y a-t-il une diversité d’antécédents, de points de vue et d’expériences professionnelles?
- L’équipe de direction comprend-elle des membres ayant traversé des cycles économiques complets?
- Vos structures de rémunération correspondent-elles aux objectifs stratégiques de la société?
Pour ressortir plus fort après un ralentissement, vous devez pouvoir compter sur une équipe de haute direction qui fait preuve de leadership et de vision. Vous serez ainsi en mesure de prendre les décisions stratégiques qui peuvent aider votre entreprise à croître et d’attirer et de conserver les bonnes personnes qui peuvent aider votre organisation à atteindre ses objectifs. Il en résulte ensuite une boucle de rétroaction qui vous permet de continuer à croître, à réaliser d’autres acquisitions ou investissements et à attirer plus de talents.
Paulina Kursa, Andre Orbe et Heath Scheid ont contribué à la rédaction de cet article.
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BMO Marchés des capitaux est un nom commercial utilisé par BMO Groupe financier pour les services de vente en gros de la Banque de Montréal, de BMO Bank N.A. (membre de la FDIC), de Bank of Montreal Europe Plc et de Bank of Montreal (China) Co. Ltd., pour les services de courtage auprès des clients institutionnels de BMO Capital Markets Corp. (membre de la FINRA et de la SIPC) et les services de courtage d'agence de Clearpool Execution Services, LLC (membre la FINRA et de la SIPC) aux États-Unis, ainsi que pour les services de courtage auprès des clients institutionnels de BMO Nesbitt Burns Inc. (membre de l’Organisme canadien de réglementation des investissements , et membre du Fonds canadien de protection des épargnants) au Canada et en Asie, de Bank of Montreal Europe Plc (autorisée et réglementée par la Central Bank of Ireland) en Europe et de BMO Capital Markets Limited (autorisée et réglementée par la Financial Conduct Authority) au Royaume-Uni et en Australie, ainsi que pour les services-conseils en matière d’établissement de crédits carbone, de durabilité et de solutions pour l’environnement de Banque de Montréal, de BMO Radicle Inc., et de Carbon Farmers Australia Pty Ltd. (ACN 136 799 221 AFSL 430135) en Australie. « Nesbitt Burns » est une marque de commerce déposée de BMO Nesbitt Burns Inc., utilisée sous licence. « BMO Marchés des capitaux » est une marque de commerce de la Banque de Montréal, utilisée sous licence. « BMO (le médaillon contenant le M souligné) » est une marque de commerce déposée de la Banque de Montréal, utilisée sous licence.Pour de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à la personne morale autorisée à faire des affaires sur votre territoire.
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