Évolution du marché du carbone : ce qu’en pensent les principaux acteurs
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La valeur du marché réglementaire mondial du carbone est estimée à plus de 900 milliards de dollars US et celle du marché volontaire pourrait atteindre 40 milliards de dollars d’ici 2030; en d’autres mots, les occasions ne manquent pas sur le marché des crédits carbone. C’est ce qui est ressorti de la table ronde sur l’évolution du marché du carbone organisée dans le cadre de la 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO Marchés des capitaux qui s’est tenue récemment à New York.
La table ronde, animée par Jonathan Hackett, co-chef du groupe Transition énergétique de BMO et chef, Financement durable, a fait le point sur les marchés du carbone et réfléchi à la façon de rendre les crédits carbone plus tangibles et plus propices à l’investissement. Y ont participé Alastair Handley, conseiller spécial et fondateur émérite de BMO Radicle; Andrea Gruza, associée principale chez Bonnefield Financial; et Cameron Wallace, directeur – Stratégie et opérations chez Land O’Lakes (Truterra).
Savoir évaluer les occasions
Pour simplifier, les entreprises qui font l’effort de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ou de capter les gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère selon un processus vérifiable et répondant à certaines normes peuvent émettre des crédits carbone. Il faut pour cela que l’activité suive une méthodologie approuvée, qu’elle soit vérifiée par un tiers et consignée dans un registre sous un numéro unique. Le crédit sera ensuite vendu à un émetteur de gaz à effet de serre qui l’utilisera pour compenser ses émissions.
Comme l’explique M. Handley, les crédits carbone sont utilisés par des secteurs qui produisent du carbone, comme l’industrie minière, pour améliorer leur bilan environnemental. Mais il constate également que les crédits carbone sont souvent « inadaptés et mal compris » et que les entreprises doivent s’assurer de comprendre les coûts, les occasions de revenus et les risques qui y sont associés.
« Quand nous avons fondé (BMO) Radicle, la situation était simple », explique M. Handley. « Il y avait un marché, il y avait un signal de prix qui était clair, les occasions d’émission de crédits étaient claires, et on savait exactement de quoi on avait besoin pour générer ces crédits. Puis les crédits carbone, qui concernaient essentiellement l’agriculture dans un premier temps, ont gagné le secteur du pétrole et du gaz, les énergies renouvelables, les produits forestiers et l’agriculture régénératrice. Mais, à travers tout ça, la trajectoire des revenus était claire et à peu près assurée ».
Aujourd’hui, avec l’élargissement du marché, de nombreux secteurs suivent les dernières tendances en matière de crédits carbone, et le mouvement s’accompagne d’un vif débat sur les meilleurs mécanismes à adopter pour réduire les émissions de carbone. « Il existe aujourd’hui certaines façons de créer des crédits en fonction du pays où vous vous trouvez : vous savez exactement ce que vous devez faire pour créer ces crédits et les signaux de prix sont très clairs », indique M. Handley. « Sur d’autres marchés, plus récents, les choses sont moins claires. Comme toujours dans le monde des affaires, l’important est de comprendre les coûts, les occasions de revenus et les risques ».
Le secteur canadien de l’agriculture est un bon exemple, selon Mme Gruza. Bonnefield Financial détient environ 1,4 milliard d’actifs agricoles au Canada, dans lesquels elle investit pour le compte d’investisseurs institutionnels comme des fonds de retraite. Il est toutefois difficile de négocier les crédits carbone agricoles dans la mesure où il n’existe pas encore de programme fédéral au Canada.
« Les crédits sont plus en lien avec la conservation, la biodiversité ou la plantation d’arbres qu’avec un changement des pratiques agricoles », observe-t-elle. « C’est une partie du problème, puisque beaucoup d’agriculteurs canadiens devraient pouvoir bénéficier de crédits pour leurs excellentes pratiques. Cela tient au fait à la fois qu’il s’agit d’un marché assez jeune et que la technologie a du mal à faire le suivi. Une fois qu’on aura surmonté ces deux obstacles, les pratiques agricoles vont vraiment alimenter la production de crédits ».
Une nouvelle façon de voir les choses
En matière de crédits carbone, ce sont essentiellement les interventions sur les chaînes de valeur de niveau 3 qui retiennent l’attention, soit la façon dont les entreprises font la promotion du changement au sein de leur chaîne d’approvisionnement, estime M. Handley.
« Si une entreprise souhaite réduire ses émissions de niveau 3, en agissant par exemple sur la production de ses produits céréaliers, elle peut aller trouver un agriculteur et lui dire "nous voulons que vous adoptiez telle pratique et nous allons vous aider à payer". Elle va ensuite quantifier la réduction ou l’absorption des émissions associée et la déduire des émissions de sa chaîne d’approvisionnement. Il ne s’agit pas d’un crédit en tant que tel, mais c’est une réduction ou une suppression d’émissions qui a une valeur concrète qui découle de cette intervention ».
C’est à ce genre de choses que Bonnefield Financial recommande à ses clients de porter attention. Mme Gruza explique que, si les investisseurs institutionnels avec lesquels l’entreprise travaille sont déterminés à œuvrer en faveur de la carboneutralité, ils ne savent pas toujours comment aborder le marché. « Certains investisseurs souhaitent investir dans les crédits carbone simplement parce qu’ils pensent que le prix va monter. Mais je dirais que la plupart s’intéressent aux interventions sur les chaînes de valeur de niveau 3 parce qu’ils veulent avoir l’assurance que les sociétés dans lesquelles ils investissent ne sont pas polluantes ».
La qualité des crédits carbone joue également un rôle important. Truterra aide les agriculteurs et les producteurs laitiers à adopter des pratiques régénératrices. Elle aide également des entreprises alimentaires à respecter leurs engagements en matière de développement durable. M. Wallace explique que deux éléments sont essentiels à la création de crédits de qualité dans le secteur agricole.
« Vous devez avoir la certitude que la pratique va se maintenir sur la durée, puisque les crédits agricoles sont en concurrence avec des crédits associés à d’autres solutions techniques, dont la durabilité est parfois plus assurée », explique-t-il.
Il faut également que la pratique ait le soutien des agriculteurs. « Elle doit avoir un avantage agronomique, économique et environnemental. Si son intérêt est uniquement environnemental, elle ne se maintiendra pas. Il faut que l’agriculteur en tire un avantage en termes de rendement et de rentabilité. Si tous ces éléments sont réunis, il sera alors possible de développer des solutions adaptables ».
En route vers 2030
L’atteinte des ambitieux objectifs de réduction des émissions fixés par les États-Unis pour les sept prochaines années va constituer une entreprise titanesque. Elle se traduira par d’importantes occasions sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement alimentaire pour les marchés du carbone. Si l’opportunité est immense, le sentiment d’urgence l’est tout autant.
« Il nous reste sept ans avant 2030, mais les entreprises n’ont probablement que deux ou trois ans pour trouver des solutions », estime M. Wallace. « Il faut du temps pour aborder ces questions avec les agriculteurs et les convaincre de modifier leurs pratiques, puis pour transformer tout cela en crédits. Sans compter que beaucoup d’entreprises n’arriveront pas à atteindre leurs cibles. Que leur arrivera-t-il alors? Ce sera un véritable test. Le champ des possibilités est immense, mais il faudra probablement que les entreprises prennent davantage conscience de l’urgence pour passer à l’action ».
Cette urgence a un coût. Comme le rappelle M. Handley, la transition vers la carboneutralité risque de coûter 130 000 milliards de dollars d’ici 2050. Mais si nous n’agissons pas, le coût risque d’être encore plus élevé.
« Les gens commencent à demander des comptes aux entreprises », observe M. Handley. « Les engagements à l’égard des émissions de carbone prennent de plus en plus d’importance, en ce sens que les entreprises qui ne les respecteront pas s’exposeront à des conséquences négatives. Les groupes d’actionnaires militants sont en effet de plus en plus actifs. Les conséquences seront à la fois financières et réglementaires ».
Jonathan Hackett
Cochef, Groupe Transition énergétique BMO et chef, Financement durable
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La valeur du marché réglementaire mondial du carbone est estimée à plus de 900 milliards de dollars US et celle du marché volontaire pourrait atteindre 40 milliards de dollars d’ici 2030; en d’autres mots, les occasions ne manquent pas sur le marché des crédits carbone. C’est ce qui est ressorti de la table ronde sur l’évolution du marché du carbone organisée dans le cadre de la 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO Marchés des capitaux qui s’est tenue récemment à New York.
La table ronde, animée par Jonathan Hackett, co-chef du groupe Transition énergétique de BMO et chef, Financement durable, a fait le point sur les marchés du carbone et réfléchi à la façon de rendre les crédits carbone plus tangibles et plus propices à l’investissement. Y ont participé Alastair Handley, conseiller spécial et fondateur émérite de BMO Radicle; Andrea Gruza, associée principale chez Bonnefield Financial; et Cameron Wallace, directeur – Stratégie et opérations chez Land O’Lakes (Truterra).
Savoir évaluer les occasions
Pour simplifier, les entreprises qui font l’effort de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ou de capter les gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère selon un processus vérifiable et répondant à certaines normes peuvent émettre des crédits carbone. Il faut pour cela que l’activité suive une méthodologie approuvée, qu’elle soit vérifiée par un tiers et consignée dans un registre sous un numéro unique. Le crédit sera ensuite vendu à un émetteur de gaz à effet de serre qui l’utilisera pour compenser ses émissions.
Comme l’explique M. Handley, les crédits carbone sont utilisés par des secteurs qui produisent du carbone, comme l’industrie minière, pour améliorer leur bilan environnemental. Mais il constate également que les crédits carbone sont souvent « inadaptés et mal compris » et que les entreprises doivent s’assurer de comprendre les coûts, les occasions de revenus et les risques qui y sont associés.
« Quand nous avons fondé (BMO) Radicle, la situation était simple », explique M. Handley. « Il y avait un marché, il y avait un signal de prix qui était clair, les occasions d’émission de crédits étaient claires, et on savait exactement de quoi on avait besoin pour générer ces crédits. Puis les crédits carbone, qui concernaient essentiellement l’agriculture dans un premier temps, ont gagné le secteur du pétrole et du gaz, les énergies renouvelables, les produits forestiers et l’agriculture régénératrice. Mais, à travers tout ça, la trajectoire des revenus était claire et à peu près assurée ».
Aujourd’hui, avec l’élargissement du marché, de nombreux secteurs suivent les dernières tendances en matière de crédits carbone, et le mouvement s’accompagne d’un vif débat sur les meilleurs mécanismes à adopter pour réduire les émissions de carbone. « Il existe aujourd’hui certaines façons de créer des crédits en fonction du pays où vous vous trouvez : vous savez exactement ce que vous devez faire pour créer ces crédits et les signaux de prix sont très clairs », indique M. Handley. « Sur d’autres marchés, plus récents, les choses sont moins claires. Comme toujours dans le monde des affaires, l’important est de comprendre les coûts, les occasions de revenus et les risques ».
Le secteur canadien de l’agriculture est un bon exemple, selon Mme Gruza. Bonnefield Financial détient environ 1,4 milliard d’actifs agricoles au Canada, dans lesquels elle investit pour le compte d’investisseurs institutionnels comme des fonds de retraite. Il est toutefois difficile de négocier les crédits carbone agricoles dans la mesure où il n’existe pas encore de programme fédéral au Canada.
« Les crédits sont plus en lien avec la conservation, la biodiversité ou la plantation d’arbres qu’avec un changement des pratiques agricoles », observe-t-elle. « C’est une partie du problème, puisque beaucoup d’agriculteurs canadiens devraient pouvoir bénéficier de crédits pour leurs excellentes pratiques. Cela tient au fait à la fois qu’il s’agit d’un marché assez jeune et que la technologie a du mal à faire le suivi. Une fois qu’on aura surmonté ces deux obstacles, les pratiques agricoles vont vraiment alimenter la production de crédits ».
Une nouvelle façon de voir les choses
En matière de crédits carbone, ce sont essentiellement les interventions sur les chaînes de valeur de niveau 3 qui retiennent l’attention, soit la façon dont les entreprises font la promotion du changement au sein de leur chaîne d’approvisionnement, estime M. Handley.
« Si une entreprise souhaite réduire ses émissions de niveau 3, en agissant par exemple sur la production de ses produits céréaliers, elle peut aller trouver un agriculteur et lui dire "nous voulons que vous adoptiez telle pratique et nous allons vous aider à payer". Elle va ensuite quantifier la réduction ou l’absorption des émissions associée et la déduire des émissions de sa chaîne d’approvisionnement. Il ne s’agit pas d’un crédit en tant que tel, mais c’est une réduction ou une suppression d’émissions qui a une valeur concrète qui découle de cette intervention ».
C’est à ce genre de choses que Bonnefield Financial recommande à ses clients de porter attention. Mme Gruza explique que, si les investisseurs institutionnels avec lesquels l’entreprise travaille sont déterminés à œuvrer en faveur de la carboneutralité, ils ne savent pas toujours comment aborder le marché. « Certains investisseurs souhaitent investir dans les crédits carbone simplement parce qu’ils pensent que le prix va monter. Mais je dirais que la plupart s’intéressent aux interventions sur les chaînes de valeur de niveau 3 parce qu’ils veulent avoir l’assurance que les sociétés dans lesquelles ils investissent ne sont pas polluantes ».
La qualité des crédits carbone joue également un rôle important. Truterra aide les agriculteurs et les producteurs laitiers à adopter des pratiques régénératrices. Elle aide également des entreprises alimentaires à respecter leurs engagements en matière de développement durable. M. Wallace explique que deux éléments sont essentiels à la création de crédits de qualité dans le secteur agricole.
« Vous devez avoir la certitude que la pratique va se maintenir sur la durée, puisque les crédits agricoles sont en concurrence avec des crédits associés à d’autres solutions techniques, dont la durabilité est parfois plus assurée », explique-t-il.
Il faut également que la pratique ait le soutien des agriculteurs. « Elle doit avoir un avantage agronomique, économique et environnemental. Si son intérêt est uniquement environnemental, elle ne se maintiendra pas. Il faut que l’agriculteur en tire un avantage en termes de rendement et de rentabilité. Si tous ces éléments sont réunis, il sera alors possible de développer des solutions adaptables ».
En route vers 2030
L’atteinte des ambitieux objectifs de réduction des émissions fixés par les États-Unis pour les sept prochaines années va constituer une entreprise titanesque. Elle se traduira par d’importantes occasions sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement alimentaire pour les marchés du carbone. Si l’opportunité est immense, le sentiment d’urgence l’est tout autant.
« Il nous reste sept ans avant 2030, mais les entreprises n’ont probablement que deux ou trois ans pour trouver des solutions », estime M. Wallace. « Il faut du temps pour aborder ces questions avec les agriculteurs et les convaincre de modifier leurs pratiques, puis pour transformer tout cela en crédits. Sans compter que beaucoup d’entreprises n’arriveront pas à atteindre leurs cibles. Que leur arrivera-t-il alors? Ce sera un véritable test. Le champ des possibilités est immense, mais il faudra probablement que les entreprises prennent davantage conscience de l’urgence pour passer à l’action ».
Cette urgence a un coût. Comme le rappelle M. Handley, la transition vers la carboneutralité risque de coûter 130 000 milliards de dollars d’ici 2050. Mais si nous n’agissons pas, le coût risque d’être encore plus élevé.
« Les gens commencent à demander des comptes aux entreprises », observe M. Handley. « Les engagements à l’égard des émissions de carbone prennent de plus en plus d’importance, en ce sens que les entreprises qui ne les respecteront pas s’exposeront à des conséquences négatives. Les groupes d’actionnaires militants sont en effet de plus en plus actifs. Les conséquences seront à la fois financières et réglementaires ».
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