Regarder et attendre


De manière générale, l’activité sur le marché canadien de l’habitation est demeurée modérée à l’approche de la fin de l’été. Les volumes de ventes se maintiennent à des niveaux raisonnables, les nouvelles inscriptions sont stables, tout comme les prix, dans la plupart des marchés. À ce jour, la première phase du cycle d’assouplissement de la Banque du Canada n’a pas déclenché de rebond des prix ou de l’activité, et nous pensons qu’il faudra encore attendre quelques baisses de taux pour assister à un tel rebond.


De manière générale, l’activité sur le marché canadien de l’habitation est demeurée modérée à l’approche de la fin de l’été. Les volumes de ventes se maintiennent à des niveaux raisonnables, les nouvelles inscriptions sont stables, tout comme les prix, dans la plupart des marchés. À ce jour, la première phase du cycle d’assouplissement de la Banque du Canada n’a pas déclenché de rebond des prix ou de l’activité, et nous pensons qu’il faudra encore attendre quelques baisses de taux pour assister à un tel rebond.


En août, les ventes de maisons existantes au Canada ont augmenté de 1,3 % après désaisonnalisation, ce qui représente tout de même une baisse modeste de 2,1 % par rapport à il y a un an. La tendance à la stabilité de l’activité des ventes se poursuit et se situe au bas de la fourchette observée avant la pandémie de COVID-19. Serait-ce un atterrissage en douceur? Jusqu’à présent, oui, et il est presque parfait. Entre-temps, les nouvelles inscriptions ont continué d’augmenter graduellement, en hausse de 1,1 % (après désaisonnalisation) en août et de 2,1 % par rapport à il y a un an. Le flux d’inscriptions est solide par rapport aux normes de la dernière décennie, mais ne sature pas complètement le marché. En effet, l’offre mensuelle de maisons à vendre a légèrement diminué pour s’établir à 4,1 en août, bien qu’elle soit toujours en hausse par rapport au creux de 1,7 enregistré au début de 2022. Le ratio ventes-nouvelles inscriptions s’est également établi en territoire que nous qualifions de légèrement équilibré, à 53 %, niveau auquel il s’est maintenu au cours des cinq derniers mois.


Quant aux prix des maisons, vous aurez deviné : ils sont restés stables. Les conditions générales du marché étant équilibrées, les tendances des prix font du surplace; le prix de référence des propriétés MLS a encore reculé de 3,9 % au cours de la dernière année, mais est resté stable ces derniers mois. Les prix sont demeurés inchangés au cours des dernières périodes de trois et six mois.


Les conditions variables du marché continuent à se manifester à l’échelle régionale. Bien que le marché de l’Alberta demeure tendu, son équilibre s’est assoupli au cours des derniers mois. Les marchés favorables aux vendeurs subsistent dans les Prairies et les provinces de l’Atlantique, où l’abordabilité relative et les mouvements migratoires internes continuent de soutenir la demande. Les marchés de Vancouver et de Montréal semblent généralement équilibrés et ont affiché un rendement des prix légèrement supérieur à la moyenne au cours de la dernière année. L’Ontario reste le maillon faible, les marchés favorables aux acheteurs, ou les marchés très peu équilibrés, étant toujours répartis dans diverses régions de la province. À Toronto, la rareté des maisons individuelles continue de s’opposer à l’abondance des copropriétés en revente, qui n’a jamais été aussi importante depuis 2009. De manière générale, Toronto demeure la grande ville la moins performante en ce qui concerne l’équilibre du marché et les tendances des prix.


Dans l’ensemble, le marché de la revente n’a pas encore réagi de façon significative aux baisses de taux de la Banque du Canada, ce qui était tout à fait prévisible compte tenu de l’écart existant entre les taux hypothécaires fixes et variables. Toutefois, comme on s’attend à ce qu’un assouplissement plus audacieux soit instauré sur le marché (à la fois en ce qui concerne la rapidité des baisses de taux et leur échéance à court terme), nous continuons à observer des réductions graduelles des taux hypothécaires fixes. Il est difficile de déterminer exactement quel niveau de taux réveillerait le marché, car cela dépendra également des conditions économiques et du marché de l’emploi. Cependant, si et quand les taux hypothécaires passeront sous la barre des 4 %, les choses pourraient commencer à devenir plus intéressantes du point de vue de l’abordabilité et de l’investissement. Nous n’en sommes pas encore là, mais restez à l’affût…


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