Les mises en chantier au Canada ont bondi de 10,8 % pour s’établir à 299 589 unités annualisées en septembre, comparativement aux mises en chantier révisées à la hausse en août à 270 397 unités annualisées. Il s’agit du nombre de mises en chantier le plus élevé depuis novembre dernier et la moyenne mobile sur six mois a augmenté de 3,3 % pour s’établir à 276 682 unités. Cette hausse est entièrement attribuable à la volatilité du segment des immeubles à unités multiples en zone urbaine, qui a progressé de 16,1 % après avoir affiché une baisse de 4,5 % en août. Par ailleurs, les mises en chantier de maisons unifamiliales en zone urbaine ont reculé de 0,4 %.
La situation des régions était mitigée, l’Ontario (+35 %, soit son niveau le plus élevé depuis le début des statistiques régionales en 1990) et la Colombie-Britannique (+11 %) affichant les plus importantes hausses. Encore une fois, l’augmentation est en grande partie attribuable aux mises en chantier d’immeubles à unités multiples, qui ont augmenté à Montréal, à Toronto et à Vancouver. D’un autre côté, une chute de 31 % dans les provinces de l’Atlantique et une baisse de 15 % au Québec ont atténué le gain à l’échelle nationale. L’ouragan Fiona, qui a frappé les provinces de l’Atlantique à la fin du mois, pourrait continuer à peser sur la région en octobre.
Le nombre élevé de mises en chantier en septembre est un autre rappel que le secteur de la construction résidentielle continue de tenir le coup. Cependant, la baisse constante des ventes de maisons existantes donne à penser que la construction pourrait reculer plus tard au cours des prochains mois.
Conclusion : Les mises en chantier ont bondi en septembre, bien que les gains soient attribuables à la volatilité du segment des immeubles à unités multiples. Pour ce qui est de l’avenir, nous nous attendons à ce que les mises en chantier, qui sont à la traîne de l’activité de revente, commencent à baisser à la fin de cette année et au début de 2023, conformément au déclin général du marché de l’habitation.