Il s’agit d’un moment charnière pour l’actionnariat des employés au Canada. Nous avons une nouvelle structure très prometteuse – la fiducie collective des employés – ainsi que d’autres solutions d’actionnariat des employés qui, ensemble, peuvent contribuer à la création d’entreprises résilientes, novatrices et inclusives où les employés sont directement récompensés pour la réussite qu’ils contribuent à créer.
L’honorable Jason Kenney, ancien premier ministre de l’Alberta et conseiller principal de BMO Groupe financier, a fait la promotion de l’innovation et de la croissance économique tout au long de sa brillante carrière dans la fonction publique. Il continue de promouvoir l’actionnariat des employés dans le cadre de son engagement.
Une « crise du capitalisme »
Dans son discours d’ouverture à la conférence canadienne sur l’actionnariat des employés de 2025, M. Kenney a souligné que l’atténuation croissante entre les travailleurs et les propriétaires créait une « crise du capitalisme ». Ce schisme a entraîné une fragmentation des collectivités, des flux de capitaux vers l’extérieur et des travailleurs qui estiment ne pas avoir d’intérêt dans l’économie. L’une des solutions pour combler cet écart, a déclaré M. Kenney, est l’actionnariat des employés.
« L’actionnariat des employés recentre le capital sur les travailleurs qui s’occupent de la production », a-t-il dit, « Là où ils sont engagés envers leurs collectivités locales ». Là où l’automatisation est adoptée non pas comme une menace pour l’avenir de l’entreprise, mais comme une façon d’améliorer son rendement, car les travailleurs, qui en sont les propriétaires, ont confiance qu’ils ne seront pas les victimes, mais plutôt les bénéficiaires des investissements dans la technologie, l’automatisation et la numérisation. »
Perpétuer l’héritage des entreprises canadiennes
Comme l’actionnariat des employés peut être utilisé comme plan de relève, il peut être particulièrement intéressant pour les propriétaires d’entreprise qui planifient leurs stratégies de départ. M. Kenney a ajouté que la croissance de l’actionnariat des employés est particulièrement importante au Canada en raison d’une crise de la relève d’entreprise au cours de laquelle 76 % des propriétaires d’entreprise prévoient quitter leur entreprise au cours de la prochaine décennie, alors que moins de 10 % d’entre eux ont un plan de relève officiel en place.
M. Kenney a souligné que les fiducies collectives des employés, qui sont devenues une structure juridique officielle au Canada en janvier 2024, étaient une occasion élégante pour les propriétaires d’entreprise de poursuivre leur héritage après leur départ.
« Bien entendu, les propriétaires veulent un bon prix pour l’entreprise qu’ils ont développée au fil des décennies », a déclaré M. Kenney. « Mais alors qu’ils sont à la recherche d’acheteurs, habituellement en tête de liste se trouve une personne qui s’engage envers ses travailleurs, qui s’engage envers tout ce qui a été bâti et qui s’engage à poursuivre l’héritage et la tradition. »
M. Kenney a clairement indiqué que la réussite de l’actionnariat des employés dépend des efforts collectifs des propriétaires d’entreprise, des conseillers juridiques et financiers, des décideurs et des ambassadeurs qui unissent leurs efforts pour bâtir un écosystème durable qui peut libérer le plein potentiel de l’actionnariat des employés au Canada.
Que vous soyez un propriétaire d’entreprise qui envisage des options de relève ou un dirigeant qui cherche à créer un avantage en matière de talents, une solution d’actionnariat des employés peut vous aider à atteindre vos objectifs d’affaires. Communiquez avec notre équipe pour en savoir plus sur vos options.
