Les activités macroéconomiques et de fret ont de plus en plus souffert de la baisse des prix des matières premières, du ralentissement de l’économie mondiale et de la campagne agressive de hausse des taux de la Banque du Canada. Devant la diminution de la demande et l’augmentation progressive de la capacité, le marché canadien du fret au comptant a commencé à imiter l’assouplissement que connaissent les États-Unis. Il est peu probable que ces obstacles (surtout celui du marché de l’habitation en plein repli) soient surmontés bientôt; les économistes de BMO ne s’attendent pas à une croissance positive du PIB avant le quatrième trimestre de 2023. Cela dit, la plupart des pressions à la baisse devraient être atténuées par le bas taux de chômage, la croissance soutenue des salaires, l’amélioration des chaînes d’approvisionnement (surtout dans le secteur vital de l’automobile), le bilan sain des consommateurs et des entreprises, et la demande refoulée.

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