Dans cet épisode de Journeys to Grow the Good sur Marchés Plus, Issam Majeed, premier directeur général, Secteurs diversifiés, Financement des grandes entreprises de BMO, explore ce qu’est le rêve canadien dans son essence, soit la conviction qu’en faisant preuve de persévérance, d’intégrité et d’esprit de communauté, n’importe qui peut bâtir un héritage significatif durable. Il ne s’agit pas seulement de bâtir une entreprise, mais aussi de façonner une histoire qui inspirera les générations futures. L’invité d’aujourd’hui, Basem Hanna, incarne cette vision. Ayant eu des débuts modestes avant de devenir entrepreneur en série, Basem a bâti et développé des entreprises qui remettent en question les normes et redéfinissent les industries, du cannabis à l’immobilier. 

Écoutez la discussion complète ici (en anglais seulement) :

Pour Basem Hanna, président et chef de la direction d’Almega Corp, la réussite a commencé par des sacrifices. Ayant grandi en tant qu’immigrant au Canada, il a vu ses parents rebâtir leur vie à partir de zéro, renouvelant leur permis de médecin et d’ingénieur, tout en composant avec une nouvelle culture.  

« Nous ne jouissions du confort matériel, se souvient Hanna. Cela a aiguisé mon appétit, parce que je voulais des choses que je ne pouvais pas avoir. » 

Cet appétit est devenu le fondement de son esprit d’entrepreneuriat. Cela lui a appris la résilience, l’adaptabilité et l’importance du soutien communautaire. 

Hanna s’est lancé dans l’entrepreneuriat lorsqu’il n’avait que 23 ans. Son projet immobilier initial n’a pas démarré, mais l’expérience a été transformatrice.  

Plutôt que d’abandonner, Hanna a décidé de s’éduquer davantage. Il a travaillé pour des sociétés établies, a garni son coffre à outils et s’est préparé pour son prochain grand coup. Ces premiers revers lui ont appris que la persévérance et l’humilité sont des ingrédients essentiels à la réussite à long terme. 

Hanna a fait une percée avec Almega Corp, une société immobilière verticalement intégrée qui gère maintenant plus d’un milliard de dollars en projets. Mais son initiative la plus audacieuse a été de cofinancer TerrAscend, une société nord-américaine de cannabis de premier plan – initiative née d’une conversation informelle lors d’un repas soulignant la conclusion d’une entente. 

Ayant reconnu le potentiel de la légalisation du cannabis avant l’heure, Hanna a pris un risque calculé. « Si nous faisons bien les choses, cela changera à jamais la trajectoire de notre famille », a-t-il dit à sa femme. Sa conviction a porté ses fruits : TerrAscend est devenu l’un des premiers producteurs autorisés au Canada, puis est entré bourse, redéfinissant tout un secteur. 

« Avant, nous achetions des propriétés de 1 à 5 millions de dollars et maintenant, nous construisons certains des plus grands immeubles d’habitation au Canada. Ce changement s’est produit parce que nous avons décidé de croire davantage en nous-mêmes et que nous avions la confiance et les capitaux nécessaires pour prendre des risques plus importants, a déclaré Hanna.  

Malgré ses réussites financières, Hanna a fait face à une crise d’identité après avoir quitté TerrAscend. « La vie n’est pas une question de réussite financière, c’est une question d’impact », a-t-il réalisé. 

Cette prise de conscience l’a amené à se concentrer sur la création d’un patrimoine multigénérationnel et de miser sur le renforcement de l’unité au sein des communautés d’immigrants grâce à des investissements communs et à la confiance mutuelle. Pour Hanna, la réussite consiste à créer des occasions pour les autres, et pas seulement à accumuler du patrimoine. 

Il conseille aux entrepreneurs en devenir de faire confiance à ceux qui l’entourent, de travailler plus fort que tous les autres et de ne jamais laisser se laisser abattre par un échec. 

La mise en commun des ressources et l’établissement de liens de confiance au sein des collectivités peuvent créer des occasions auxquelles les gens ne pourraient pas avoir accès par eux-mêmes. L’approche de Hanna met l’accent sur la collaboration comme pierre angulaire de la réussite durable. 

Hanna demeure déterminée à faire sa part pour la collectivité. Dix pour cent des profits d’Almega sont versés à des organismes de bienfaisance choisis par les employés : un moyen pratique de faire une différence au-delà des affaires. 

L’histoire de Hanna est plus qu’une histoire de réussite entrepreneuriale; il s’agit d’un modèle de résilience, de renforcement des collectivités et de leadership axé sur la raison d’être. 

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